Mzé Ali Azhar Ahmed, Directeur d’ONICOR, le bougre
Sa gestion crapuleuse et mafieuse ne fait guère l’unanimité
Par ARM
Voleur un jour, voleur pour toujours. Et un voleur de poules est appelé à mourir en voleur de poules. Mzé Ali Azhar Ahmed mourra comme il a vécu: en voleur de poules. Le repris de justice Mzé Ali Azhar Ahmed est un voleur de poules, mais il ne vole pas que des poules. Il vole également des sacs de riz et l’argent obtenu de la vente et du trabendo des sacs de riz. Aux dernières nouvelles, en 2016, il a été nommé de nouveau Directeur général de l’Office national d’Importation et de Commercialisation du Riz (ONICOR). Une vache à lait, l’ONICOR, et Mzé Ali Azhar Ahmed est connu pour son talent quand il s’agit de traire les vaches, le bougre. Repris de justice, son précédent séjour en prison pour l’argent qu’il avait volé à l’ONICOR lors de son premier passage à la tête de la société d’État chargée des graines de riz ne lui a rien appris.
Quand, en 2016, l’homme de Seleya-Bambao a été nommé de nouveau à la tête de l’ONICOR, ce fut la stupeur chez les Comoriens. Lors des réunions des Comoriens à Gare du Nord, à Paris, la nouvelle avait été longuement commentée, et on sait qu’Aladine Daroumi, son prédécesseur, n’avait pas démérité, lui qui avait réalisé d’importants projets et laissé dans les caisses de l’Office des milliards de francs comoriens. Rapidement, le repris de justice Mzé Ali Azhar Ahmed cria à l’acharnement, prétendant perfidement et avec une mauvaise foi de chacal que c’étaient Ahmed Sambi et ses partisans qui avaient lancé la chasse à courre contre lui. Comme il a un passé plus chargé qu’une fosse septique, il aurait dû se comporter en bon père de famille. Or, au lieu de cela, il se lança dans des pratiques dignes de la mafia. Il n’a jamais accepté de procéder à des appels d’offres pour sélectionner le meilleur partenaire des Comores sur un dossier aussi stratégique. Au lieu d’appels d’offres, il a choisi l’appel aux copains et coquins. Il finit par renvoyer le Directeur de la Communication de l’ONICOR dans un fracas de fin du monde. Un bougre se comportant en bougre.
Et, du jour au lendemain, notre bon Monsieur se piqua d’être un politicien. Oui, sans le moindre partisan, Monsieur veut faire de la politique, et a choisi un timing tout droit sorti de l’Enfer. En effet, Mzé Ali Azhar Ahmed reçut des remontrances claires venant du ministère des Finances sur ses méthodes crapuleuses. Comme tout les Comoriens le savent, le ministre des Finances n’est autre que Saïd-Ali Saïd Chayhane. Les deux hommes viennent du Bambao. Saïd-Ali Saïd Chayhane est désigné leader régional de la CRC dans le Bambao. Mzé Ali Azhar Ahmed choisit ce moment pour réclamer le même leadership dans la même région. Les hommes de Saïd-Ali Saïd Chayhane ont pris cette ambition comme une injure faite à leur patron, et ne manquent jamais une occasion pour monter l’affaire en épingle devant leur chef, noircissant volontairement et à dessein le tableau calciné de l’homme Mzé Ali Azhar Ahmed.
L’affaire se complique donc, et bientôt Mzé Ali Azhar Ahmed criera bientôt au règlement des comptes à connotation politique alors que ce que les Comoriens voient avant tout, c’est sa gestion calamiteuse de l’ONICOR. Si cela ne tenait qu’aux hommes de Saïd-Ali Saïd Chayhane, le voleur des poules et riz Mzé Ali Azhar Ahmed aurait déjà été limogé, et les motifs de ce renvoi sur le dossier de l’incompétence et de corruption sont légion. Pendant ce temps, Mohamed Issimaïla, de Mdé, toujours dans le Bambao, observe les uns et les autres s’étriper, espérant tirer ses marrons du feu et s’emparer de Maître Aliboron comme dans la fable «Les Voleurs et l’âne» de Jean de la Fontaine.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 11 septembre 2017.
