• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Assoumani Azali, chef de l’Église catholique à Moroni

Assoumani Azali, chef de l’Église catholique à Moroni

Partagez sur

Assoumani Azali, chef de l’Église catholique à Moroni

Pour sa mascarade de la vanille, il voulait défier Itsandra

Par ARM

     «Tu quoque mi fili», «Toi aussi, mon fils», avait lancé Jules César à Brutus, son fils adoptif, quand il se rendit compte qu’il faisait partie des conspirateurs qui allaient le tuer par 23 coups de poignards.

Dès lors, il faudra admettre que ce qui se passe dans les tombes relève d’un secret qu’il vaut mieux ne pas chercher à connaître, et qu’on ne connaît pas. Pourtant, il n’est pas très difficile d’imaginer qu’un mort est en train de se retourner dans la tombe en ce moment, en lançant des «Tu quoque mi fili», «Toi aussi, mon fils», en voyant les vilénies criminelles de son encombrant enfant et en apprenant sa conversion au Catholicisme, au point de devenir le chef de l’Église catholique aux Comores. Ce mort qui ne retrouve pas la paix n’est autre qu’Azali Boinaheri, le père du «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Tout ceci arrive à un moment où le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri a tourné le dos à l’Islam. S’il n’avait pas quitté sa religion pour devenir le chef de l’Église catholique aux Comores, il aurait appris ce que le Coran dit au sujet de la prise en compte du peuple (en dehors de toute manipulation référendaire anticonstitutionnelle), sans qui, rien ne pourra se faire:

«[…]. Consulte-les sur toute chose» (III, La Famille d’Imran, 159).

«[…] Ceux qui délibèrent entre eux au sujet de leurs affaires […]» (XLI, La Délibération, 38).

Mon ami marocain Abdallah El Attaoui ne se trompe guère quand il signale que la sincère consultation du peuple (il ne s’agit pas de référendum anticonstitutionnel au profit d’une famille de voleurs sans vergogne) constitue un principe démocratique essentiel en Islam, et remplit une «fonction modératrice du pouvoir; la consultation politique en Islam apparaît comme la suprême garantie de la liberté et de la justice, et s’impose comme une des exigences fondamentales de la démocratie» et, sans elle, «il ne peut y avoir de légitimité»: Abdallah El Attaoui: Réflexions sur le concept de Choura ou Consultation, Mémoire de DÉSA en Science politique, Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales, Rabat-Agdal, janvier 2003, p. 8.

Dans le même ordre d’idées, le Prophète Mohammed Ibn Abdallah est l’auteur de cette belle phrase: «Mon peuple ne se mettra jamais d’accord sur une erreur». En d’autres termes, les Musulmans ne se mettent d’accord que pour faire le bien. C’est pour cela que la «Fitna» (discorde ou anarchie) est strictement interdite en Islam.

Et, il y a le merveilleux discours d’Aboubacar Al-Saddiq, ce jour de 632, quand il a été désigné Khalife. Ce discours ridiculise l’ignorant obtus de Mitsoudjé avec ses prétentions monarchiques et dictatoriales de basse-cour: «O peuple! Je jure, au nom de Dieu que je n’ai jamais convoité le pouvoir, ni de jour ni de nuit, et que je n’ai jamais eu d’inclinaison pour lui. Ni ouvertement, ni secrètement, je n’ai jamais prié Dieu de me le conférer. Et certainement, j’ai peur à l’idée de commettre des erreurs. En réalité, une grande tâche m’a été assignée, qui dépasse mes pouvoirs, et que je ne peux remplir qu’avec l’aide de Dieu Tout-Puissant. J’aurais souhaité voir le plus puissant des hommes à ma place. Maintenant, il ne fait pas de doute que j’ai été choisi comme Khalife, même si je ne vaux pas mieux que vous. Aidez-moi quand je suis sur le droit chemin. Mettez-moi sur ce dernier quand je m’égare. La vérité est la base de la confiance. La fausseté est une trahison»: Afzal Iqbal: Diplomacy in early Islam, 4ème édition, Institute of Islamic Culture, Lahore, 1988, pp. 173-174.

Le soudard de Mitsoudjé n’a rien compris de tout ça. Ce qui lui a valu d’être vomi partout aux Comores. Maintenant, ce sont les élus de Mohéli qui disent non à la dictature de Mitsoudjé. Partout, le dictateur est entièrement rejeté, honni et maudit par le peuple. C’est le début de la fin. C’est le début de la fin d’un régime politique maudit.

Or, alors que son navire a pris eau de toutes parts, le paltoquet Assoumani Azali Boinaheri, l’«Imam» sans fidèles, est parti faire l’imbécile à Diboini, prétendument pour fixer le prix de la vanille, comme si cela relevait de sa compétence et comme s’il pouvait le faire. Qu’on s’en rende compte! Mais, même ici, ça a été coton parce que le «Saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri, dans une sorte de baroud d’honneur, avait voulu transférer sa cérémonie de la vanille à Itsandra Mdjini, mais Hassan Mlanawadru, l’organisateur, a fait savoir qu’il était trop tard et qu’il était impossible de dire à tous les invités qu’il y avait eu un changement. C’est pourquoi la cérémonie a été maintenue à Diboini. Il faut noter que Djaffar Ahmed Saïd Hassani était absent à la mascarade, alors que la cérémonie concernait aussi son ministère de l’économie. Triste fin de régime politique «Mabawa» («Ailes de poulets» pour les grillades).

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mardi 19 juin 2018.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.