Al-Watwan, feuille de chou de la concurrence déloyale
Un «gouvernement» en échec, une communication en furie
Par ARM
Dans les salons cossus de Moroni et de Voidjou, on est plié de rire. Les gens ricanent tellement que les éclats de leurs voix s’entendent du côté d’Iconi et Ndzaoudzé. Au centre de la raillerie nationale: le journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-Wawa («Celui qui pique, démange ou fait gratter»). Eh oui! Pour commencer, la MAMWÉ, obscène entreprise publique d’eau et d’électricité n’apportant que la soif et les ténèbres, a résilié son contrat avec le journal Al-Wawa. Il faut dire que ce canard oisif, traînant comme un boulet sa sulfureuse réputation d’être la voix de son maître, prétend être le numéro 1 de la presse comorienne, alors que depuis 1985, année de sa création, il vit d’une concurrence plus que déloyale dont pâtissent tous ses confrères. En plus du loyer et des charges d’un personnel assez pléthorique et improductif aux frais d’un État lui-même improductif, Al-Wawa bénéficie seul de tous les accords de la coopération internationale (française, chinoise, arabe et islamique), au point que chaque convention en matière de presse se transforme en unique «appui à Al-Watan» pour les machines, le papier et l’encre.
On aimerait bien voir si, sans cela, nos plumitifs «indépendants», entretenus oisivement pour la propagande gouvernementale, arriveraient à vendre suffisamment du papier de leur feuille de chou de type stalinien pour continuer à exister, à sévir et à cancaner pour produire des discours dithyrambiques et ampoulés au profit du signataire de leurs chèques et ordres de virement. Il faut bien vivre, n’est-ce pas?
Pour autant, en ces temps de confusion confondante, voilà que le grandissime «expert en communication» du métro parisien, qui le réclame, le Chezanien Msa Ali Djamal devenu Mitsoudjéen «circonstanciel de temps et de lieu», se retrouve pris dans les mailles du filet du conflit entre Telma et Comores-Télécom. C’est que, le grincheux Oumara Mgomri, Directeur de Comores Télécom et prétendant au Prix Nobel d’Économie, a fait couper l’ORTC de l’accès à Internet, parce la boîte à images mouvantes et parlantes a diffusé de la publicité de l’ennemi héréditaire, Telma. C’est sans doute dans ce contexte que les radios, télévisions locales, blogs et autres réseaux sociaux doivent se préparer à toutes les avanies et coupures drastiques depuis qu’un jeune artiste, Dj Soimad, a produit et lancé un morceau qui ne passe pas par 4 chemins pour dénoncer ce qu’un internaute d’Anjouan qualifie de «8 mois de ratés», depuis le retour anticonstitutionnel du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani à Beït-Salam.
Ce clip centre ses sarcasmes sur les promesses mirifiques faites par le «concubinocrate» Azali Assoumani à la jeunesse durant la campagne électorale de 2016, promesses vite oubliées au profit du salaire mirobolant du pâtissier devenu dictateur de basse-cour et de «ses voleurs». D’ailleurs, les Comoriens s’interrogent sur la signification exacte de la présence sur le clip des images beylicales de kiki et du Grand Vizir en charge de Dieu, du Prophète, du Paradis, des Gènes, de la Généalogie et de la Génétique. Depuis la diffusion de la chanson, l’artiste Dj Soimad est en cavale, les gendarmes à ses trousses.
Dès lors, même si on est en février, et pour réparer une terrible injustice, il faudra souhaiter bonne, joyeuse et heureuse année au «communicant» du métro parisien ayant longtemps sévi du côté de Levallois Perret: Msa Ali Djamal, «l’homme qui pourrait révolutionner l’ORTC», selon sa propre propagande, juste avant d’être nommé à la tête de l’ORTC, qu’il conduit irrésistiblement à la faillite.
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Vendredi 3 février 2017.