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Ahmed Djaza, magicien, sorcier et prestidigitateur

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Ahmed Djaza, magicien, sorcier et prestidigitateur

Il proclame des résultats sans desceller les urnes scellées

Par ARM

     Votre site félicite, remercie et encourage le journal Masiwa pour son courage, son honnêteté et sa lucidité en ce moment de deuil pour le peuple comorien dans son ensemble. Après avoir titré à la une «Chaos à Anjouan», Masiwa enchaîne sur «60,77%. La mascarade électorale jusqu’au bout». Ces deux titres résument parfaitement la sinistre farce qui se déroule actuellement aux Comores. C’est une farce qui a plusieurs ramifications, et parmi elles, la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI). Cette dernière est dirigée par deux filous maudits, corrompus et incompétents: le «Docteur 104%-100,01%» Ahmed Mohamed Djaza, son Président, et Saïd Mzé Dafiné, son secrétaire général. Quel couple de vipères! Pour faire «élire» frauduleusement en 2016 le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», ces deux abjectes crapules ont créé le pourcentage 104%.

Pour la bouffonnerie électorale du 24 mars 2019, les deux bandits sont allés encore plus loin, en proclamant des «résultats» sans même se donner la peine de desceller les urnes scellées. C’est de la magie, de la sorcellerie et de la prestidigitation pure. Les deux crapules sont devenues extralucides. Le deux voyous voient ce que les autres yeux ne voient pas. Au cours de leur sommeil, ils ont eu des visions sur le contenu de chaque urne scellée, et pendant qu’ils dormaient, ils écrivaient ces chiffres sur des registres, grâce aux anges qui leur tenaient la main. À leur réveil, ils ont juste été jetés dans un véhicule de l’Armée pour aller proclamer les «résultats» au Palais du Peuple «où le peuple n’a envoyé personne» (A.S.S.: Tourments, retournements et détournements, L’Archipel n°81, Moroni, 6 avril 1992, p. 15).

Cette affaire n’est qu’une des pages les plus honteuses de cette goujaterie électorale qui tourne au ridicule et au drame. Ne perdons pas de vue le fait que le lundi 25 mars 2019, la Mission d’Observation africaine déplorait le fait que «la CÉNI ne jouit pas d’une crédibilité suffisante auprès des parties prenantes pour jouer pleinement son rôle, eu égard à un manque de répartition claire des tâches avec le ministère chargé des élections», et qu’il est indispensable de «renforcer son indépendance dans la gestion des élections afin d’asseoir sa crédibilité auprès des acteurs nationaux».

Dans l’attente de la chute de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, il faudra que les Comoriens se mettent dès aujourd’hui à réfléchir sur le sort à réserver aux membres de la CÉNI et de la Cour suprême ainsi qu’aux juges les plus corrompus du pays.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 27 mars 2019.


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