Au secours! La Bande à 4 vole les Comoriens à Sarcelles
Elle se définit par la petitesse, la détestation et l’arnaque
Par ARM
Alors que les vrais patriotes comoriens ont dessiné un canevas de lutte contre la dictature et pour la restauration de la Constitution, la Bande des 4 fait de nouveau parler d’elle, en faisant croire crapuleusement que c’est elle qui incarne l’avenir des Comores. Pour rappel, cette organisation terroriste est constituée des Députés Tocha Djohar Abdallah et Ali Mhadji, de Maître Saïd Larifou, propriétaire et gérant de la Société comorienne des Terres stériles et improductives (SOCO-CHAMBÉ), et de Kamal Abdallah Salim. Les Comoriens sont très déçus de voir les Députés Tocha Djohar Abdallah et Ali Mhadji, qui ont un récent vécu dans la lutte contre la dictature du tyran Assoumani Azali Boinaheri, se laisser tromper par Saïd Larifou, qui «n’a jamais pu accompagner un mort jusqu’au cimetière». Comment et par quel malheur de la vie, des élus du peuple, des parlementaires qui avaient engagé une opposition frontale à la dictature, au péril de leur liberté et de leur vie, ont-ils fait pour avoir pour gourou un Saïd Larifou qui, ouvertement, travaille pour le dictateur Assoumani Azali Boinaheri?
La Bande de 4 a détourné l’argent collecté au Madjliss historique de Marseille, soit 17.000 euros, et causé le naufrage de l’argent des Comoriens pour le show de Genève du 6 juillet 2020. Voilà la même Bande de 4 montée sur un cheval fou sorti de l’imagination de Kamal Abdallah Salim depuis le règne des Mohéliens de Bête-Salam: la prétendue «Révolution Ylang-ylang» alambiquée, utopique et sans alambic. La Bande de 4 veut faire la Révolution dans la bêtise, l’absurdité, la petitesse, la haine et l’arnaque. Au lieu de se joindre à la vraie opposition, elle se singularise par l’arnaque et la crapulerie, et veut voler les Comoriens à Sarcelles, par l’organisation d’un Madjliss, devant permettre à Saïd Larifou de prendre l’avion, pour rien. Aucun être humain digne de ce nom n’aurait organisé un Madjliss pour de l’argent alors que le coronavirus est pratiquement entré dans sa deuxième vague.
Saïd Larifou et ses compagnons fatiguent et énervent tout le monde. Ils sont dans les coups d’épée dans l’eau, l’événementiel et le spectacle miteux pour grappiller des sous par-ci, par-là. Ils sont dans l’arnaque. Mais, cela n’étonne pas. Seul Tocha Djohar Abdallah refuse depuis le coup d’État du 30 avril 1999 la moindre confiance au putschiste Assoumani Azali Boinaheri. Par contre, les 3 autres membres de la Bande ont tous fait du «lèche-bottisme» auprès du «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri.
1.- Ali Mhadji avait été élu Député sous la bannière de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), le parti politique transformé en association de malfaiteurs du dictateur fou.
2.- Kamal Abdallah Salim a été l’un des plus fervents soutiens à la dictature à travers les «Assises “nationalesˮ» de la haine et du mépris, se répandant en discours dithyrambiques et lyriques sur «la grande capacité de travail d’Idaroussi Hamadi» dit «Tonton-m’a-dit», l’assassin et voleur d’organes nommé secrétaire général du gouvernement par Tonton chéri.
3.- Saïd Larifou a été l’avocat de la dictature, le porte-parole des «Assises “nationalesˮ» du crime contre le peuple comorien, celui qui a prononcé la peine capitale contre 2 jeunes Mohéliens innocents sur l’affaire des clous sur la piste de «l’Aéroport» de Mohéli le 18 février 2018, le Procureur qui soutenait l’incarcération d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi sans jugement, l’ordonnateur de la mise à mort de la Cour constitutionnelle, l’applaudisseur de «l’émergence à l’horizon 2030», le poète de la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018, le semeur de haine et de zizanie dans l’opposition.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 22 août 2020.
