Abou Achirafi, candidat à l’élection présidentielle de 2021
Le «Pablo Escobar comorien» sera-t-il Président aux Comores?
Par ARM
Abou Achirafi Ali Bacar, alors Directeur de la Sûreté nationale, n’a pas gagné son surnom de «Pablo Escobar comorien» dans la sainteté et en faisant des œuvres de charité, mais en volant 16 millions d’euros, soit 8 milliards de francs comoriens de la «citoyenneté économique». Les Mohéliens de Bête-Salam ne l’avaient placé en garde à vue que pendant 2 minutes, et dans une belle villa, avant d’en faire un Député en 2015, à la demande du fugitif international Hamada Madi Boléro, qui voit en lui un fonctionnaire correct que de «méchants blogueurs accusent de tout sans la moindre preuve, sans respecter la présomption d’innocence». La présomption d’innocence a bon dos. Il faut lire les prétendus «Mémoires» du bandit de la Commission de l’océan Indien (COI) et voir comment le fugitif international Hamada Madi Boléro dit Makridine, «Le Religieux Magouille», présente «Le Pablo Escobar comorien» en héros mondial, en Saint.
Pour sa part, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a adoubé le criminel Abou Achirafi Ali Bacar, au point d’avoir provoqué un énorme scandale international en l’incluant dans sa première délégation à l’ONU en septembre 2016 et de l’avoir nommé «Député» en 2020.
Abou Achirafi et Ikililou Dhoinine à l’époque des Mohéliens de Bête-Salam
Mais, devant les siens, émerveillés et souriant d’une oreille à une autre, le bandit Abou Achirafi Ali Bacar parle de ses ambitions présidentielles pour 2021. Monsieur veut devenir Président des Comores. Oui, l’homme qui avait monté un trafic international personnel de passeports comoriens veut diriger les Comores, et dit ne même pas vouloir du soutien de l’assassin Assoumani Azali Boinaheri, à qui il s’est allié uniquement pour éviter la prison. Cette candidature de la honte et du scandale va donner à la «Ripoux-blique» toute sa signification, et, en 2021, quand sera tombée la dictature actuelle, Abou Achirafi Ali Bacar pourra trôner devant les Comoriens, aux côtés des amoureux d’argent de trois îles. Cette sodomie politique fera ruer aux brancards les plus nobles des Comoriens, mais aux Comores, tout le monde n’a pas le sens de la noblesse et de la dignité. En d’autres termes, des Comoriens se font assassiner, exiler et jeter en prison pour permettre à un criminel notoire d’être candidat à l’élection présidentielle du défi, du courage et du patriotisme en 2021.
Abou Achirafi Ali Bacar: Nommé “Député” en 2020, Président des Comores en 2021.
Faisons attention. En 2010, les Mohéliens qui étaient contre l’organisation de l’élection présidentielle avaient été les premiers à s’en déclarer candidats. Les Mohéliens avaient supplié le Vice-président Ikililou Dhoinine de réclamer les élections présidentielles devant placer un Mohélien à la Présidence de la République le 26 mai 2010. Le taiseux de Djoiezi s’était obstinément tu, et sa pharmacie partit en fumée. Ikililou Dhoinine avait été élu chef d’État, au lieu de candidats valables: Mme Zahariat Ahmed Saïd, Mohamed Hassanaly, Saïd Dhoifir Bounou, Abdoulhakim Ben Saïd Allaoui et Abdou Djabir. Et tout le monde sait que le candidat arrivé en 2ème position n’était autre que le vendeur de piment, huile de coco et feuilles de manioc pilée qu’est Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou «Mtsouzi Poitra» («Sauce gélatineuse»), l’actuel semblant de «Gouverneur» de Mohéli, l’homme qui rackette et boit le sang des vendeuses du Marché de Fomboni, des ramasseuses de sable et des Mohéliens qui vendent leurs produits agricoles et halieutiques sur les autres îles.
Aujourd’hui, l’île d’Anjouan va imposer le bandit Abou Achirafi Ali Bacar? Cette question mérite une attention soutenue pour faire éviter aux Comores le pire en 2021.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 13 juillet 2020.
