Opposition interne et déchirements dans la dictature
Pitié! L’opposition au sein de la dictature s’amplifie vite
Par ARM
Quelle mascarade! Anissi Chamsidine du village Maraharé, lui qui a trahi la Planète entière pour devenir le «Gouverneur» usurpateur et le nouveau Mohammed Ben Arafa (1886-1976, Sultan fantoche du Maroc en 1953-1955) d’Anjouan après le raciste Abdallah Mohamed, a les blues. Il a été humilié en public par ses maîtres de la dictature de Mitsoudjé. On a vu sa «réquisition» du samedi 25 juillet 2020 dans laquelle il s’insurge contre le «mépris des autorités du ministère de l’Intérieur» et à travers laquelle il requiert «le Commandant de la Gendarmerie de suspendre lesdites élections [des Maires] pour permettre de réunir les conditions nécessaires de leur organisation dans un climat d’apaisement et de sérénité».
Les Comoriens sont très fâchés de lire sous sa plume l’expression «Cette présente acte». Cette fâcherie est motivée par deux fautes graves. D’une part, dans la même expression, l’usurpateur Anissi Chamissidine emploie «Cette» et «présente» au lieu de «Cette» sans «présente» ou de «La présente» sans «Cette». D’autre part, «Acte» étant un mot masculin, il aurait dû écrire «Cet acte» ou «Le présent acte» et non «Cette présente» au féminin. Qu’on le lui dise pour que la chose soit claire dans son esprit!
Par ailleurs, le «Gouverneur» usurpateur d’Anjouan voulait empêcher la sinistre mascarade de l’élection des Maires dans un pays incapable de produire un texte juridique organisant des élections municipales au suffrage universel direct à l’issue desquelles seront élus les Maires des communes sans des bagarres de rues et des magouilles de derrière le fagot. Monsieur a demandé au Commandant de la Gendarmerie d’arrêter l’immense foutaise. Il a été désavoué. Il n’a pas été écouté, et Kiki a fait ce qu’il voulait, faisant «élire» l’un de ses séides à la Mairie de Mutsamudu. Ce qui est bizarre dans l’affaire, c’est que ce n’est pas Kiki qui commande la Gendarmerie, mais le fasciste Bellou Magochi, Directeur du Cabinet du dictateur chargé de la Défense.
Cette nouvelle bousculade publique entre voyous de la dictature illustre parfaitement le climat pourri qui règne au sein du sérail dictatorial. Ces gens-là sont des voleurs de poules et d’élections. Maintenant que l’opposition ne se mêle plus de leurs mascarades, ces bandits se retrouvent entre eux et s’égorgent. L’opposition au sein de la dictature est tellement forte que la valeureuse Union de l’Opposition peut accélérer la chute de la dictature en soufflant sur les braises et en attisant les haines au sein de la «Mouvance dictatoriale». Dans ce fatras, tout le monde déteste tout le monde. Les haines les plus tenaces concernent Mohamed Elamine Souef («ministre de la Diplomatie»), le baby-sitter Saïd Ali Saïd Chayhane (ministre de la Garde des Bâtards des autres), Kiki (ministre de la Fraude électorale, des Escadrons de la Mort et des Amputations des Mains des Gendarmes), Houmed Msaïdié Mdahoma (ministre des Tontines et des Transferts d’argent de la Diaspora comorienne vers son pays d’origine), l’assassin et voleur d’organes humains, Monsieur Neveu Idaroussi Hamadi Islam dit «Tonton-m’a-dit» ou «Pièces détachées», et l’assassin Bellou Magochi.
Ces gens-là découvrent qu’il est commode d’avoir un ennemi. Mais, comme la glorieuse opposition comorienne n’est pas concernée par les salades de la dictature, cette dernière secrète en son sein ses propres ennemis. La question qui se pose aujourd’hui est celle de savoir si l’usurpateur Anissi Chamsidine va enfin écouter la voix de la sagesse des Comoriens et quitter le navire de la dictature, comme le lui recommande Maître Mchindra Abdallah, à un moment où l’élection présidentielle Anjouan-2021 est devenue une réalité inévitable…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 25 juillet 2020.
