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Fouad Mohadji polémique contre Fahmi Saïd Ibrahim

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Fouad Mohadji polémique contre Fahmi Saïd Ibrahim

Un ami d’Ahmed Sambi maltraite un ami d’Ahmed Sambi

Par ARM

       L’ancien Vice-président Fouad Mohadji est un ami très proche et fidèle, ainsi qu’un compagnon politique d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, ancien Président des Comores.

Maître Fahmi Saïd Ibrahim est également l’ami très proche et fidèle, ainsi qu’un compagnon politique d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.

Maître Fahmi Saïd Ibrahim

Les deux hommes s’entendent, s’apprécient et se respectent. Seulement, voilà: Fouad Mohadji construit perfidement des petites phrases assassines. Dans une interview fleuve qu’il a accordée à la RTMC de Mbéni, cet ancien étudiant en URSS a employé une méthode chère au KGB: il a poignardé sur le dos son frère Fahmi Ibrahim de manière sournoise, inattendue et violente, en tenant contre lui des propos polémiques, caustiques et sarcastiques: «Et le mandat va bientôt prendre fin. Parce que nous sommes en 2020. J’ai dit que le mandat actuel allait prendre fin en 2021. Et, je le dis à haute voix. Moi, je ne suis pas juriste comme Fahmi, si c’est pour cela qu’il avait couru et s’était empressé d’être candidat alors qu’il n’avait pas accepté les Assises, alors qu’il n’avait pas accepté le référendum constitutionnel, alors qu’il n’avait pas accepté la Constitution révisée. Alors, pourquoi était-il candidat et dit aujourd’hui que ceux qui parlent de la fin du mandat en 2021 sont dans l’égarement?».

Il y a visiblement un malentendu. Il y a un malentendu parce que Maître Fahmi Saïd Ibrahim, dans une interview accordée à Daoud Halifa, avait tenu un raisonnement juridique que seuls des juristes chevronnés peuvent comprendre:

1.- En déposant leurs candidatures pour le crime électoral du 24 mars 2019, les 13 candidats de l’opposition, dont lui-même, avaient implicitement reconnu la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du 30 juillet 2018, sur la base de laquelle était organisé le fiasco électoral sanglant de 2019.

2.- En application des dispositions pertinentes de la «non-Constitution de la main coupée et de la mort», le poète électoral divin Assoumani Azali Boinaheri est censé rester au pouvoir jusqu’en 2024 et non en 2021, la Constitution du 2001 n’ayant plus de validité.

3.- Mais, au cas où il aurait été élu, Maître Fahmi Saïd Ibrahim aurait écourté son mandat et l’aurait achevé le 26 mai 2021, comme si la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» n’avait jamais existé.

Cette argumentation est absolument juste et cohérente sur le plan du Droit. Et, on ne devient pas le collabo de Satan pour avoir tenu un raisonnement aussi juste et limpide.

Cependant, il lui manque juste une précision: «En vertu du principe de la non-rétroactivité de la Loi, il n’était pas permis d’organiser une élection présidentielle aux Comores avant 2021. Même si le poète Assoumani Azali Boinaheri n’a pas été élu en 2016, toujours est-il qu’au moment de la fraude électorale de 2016, c’est la Constitution de 2001 qui s’appliquait. Dès lors, le texte de 2018 ne devait recevoir d’application qu’à partir de 2021, à partir de la fin d’un mandat de 5 ans ayant commencé en 2016 sous l’empire de la Constitution de 2001». C’est tout!

En tout état de cause, il est déplorable de constater qu’au moment où le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a le plus besoin de l’unité et de la survie de son Parti Juwa et du soutien des Comoriens et de ceux de ses amis issus de cette formation partisane, ces derniers se font des tacles et s’étripent en public. Ce n’est pas bien. Oui, aux yeux des Comoriens, ce n’est pas bien.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 26 février 2020.


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