Descente aux enfers du Port de Moroni et de la Douane
La Douane comorienne est colonisée par des Tanzaniens
Par ARM
Insultée, vilipendée, dénigrée et traînée dans la boue par la dictature de Mitsoudjé, la communauté comorienne installée en France a mis à exécution son plan de diminution drastique de ses exportations vers les Comores depuis l’élection qui n’a pas eu lieu le 24 mars 2019. Dès lors, au Port de Moroni, les activités quotidiennes tournent au ralenti. C’est à peine si on compte trois à quatre conteneurs par jour, pour plus de 200 agents opérationnels, dont 150 contractuels politiques en quête de la magouille qui va leur permettre de partir en France sous couvert d’une mission bidon, comme la conférence des «broyeurs des fonds», tournée en eau de boudin à Paris, malgré les discours d’autoglorification et d’autosatisfaction.
Les résultats de la folie décrétée au sommet de l’État étant connus, il suffirait à peine de signaler qu’en six mois, les recettes ont chuté, surtout à la suite du limogeage d’une équipe expérimentée, sous les applaudissements de Kamaldine Souef, le Directeur de la Douane. D’ailleurs, fait qui ne trompe pas, aujourd’hui, 80% des postes à la Douane des Comores sont aux mains de personnes originaires du Bambao, la région natale du baby-sitter Saïd Ali Saïd Chayhane, et du Hambou, la région d’origine de Kamaldine Souef et de son cousin, le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».
Le pire est que le Port de Moroni est mort, dirigé qu’il est par des incompétents nommés à des postes stratégiques, naturellement pour des raisons politiciennes. Début décembre 2019, un changement a été opéré, et a empiré une situation déjà pourrie: au seul centre de recettes des Comores, un service des litiges est mis en place par le Directeur adjoint des Douanes pour arrondir ses fins du mois, sachant qu’il part à la retraite début 2020.
Par ailleurs, les transitaires vivent un calvaire depuis septembre 2019: aucune déclaration ne passe à la caisse sans une surenchère fantaisiste et crapuleuse effectuée par la nouvelle équipe de visiteurs non assermentés, chargés de répercuter le mépris, l’arrogance et le narcissisme de l’incompétent Monsieur Cousin Kamaldine Souef. La Douane comorienne ne respecte aucune convention internationale, ni valeur transactionnelle de commerce international.
Pis, une équipe de Tanzanie se permet d’intégrer la Douane sans aucune convention, alors qu’elle rehausse des droits et taxes, dont la loi de finances n’est guère garante. Qui peut oser parler de toutes ces dérives à la dictature familiale de Mitsoudjé? Le prétendu ministre Saïd Ali Saïd Chayhane est complice et ne réagit pas, lui le baby-sitter du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Le collectif des transitaires chuchote et menace de poursuivre la Douane comorienne devant des institutions internationales comme l’Organisation mondiale des Douanes (OMD) et l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). Allons bon…
Bref, le gouvernement de «l’émergence à l’horizon 2030» et de la conférence des «broyeurs des fonds» veut des recettes à tout prix, mais la communauté comorienne installée en France continue à renforcer le mécanisme de lutte efficace contre le gouvernement des bandits par une diminution de ses exportations vers les Comores jusqu’à la chute sanglante de la dictature du dictateur fou de Mitsoudjé, que l’écrasante majorité du peuple comorien a surnommé par mépris et haine «Gozibi», «la Mauvaise Peau».
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Samedi 7 décembre 2019.
