Il est demandé à Idaroussi Hamadi un sacrifice humain
Attoumani Ali servit donc de sacrifice à une famille de fous
Par ARM
On vient d’assister au départ de New Delhi, en Inde, vers Dubaï, d’Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», le neveu du dictateur fou de Mitsoudjé, le prétendu «secrétaire général du gouvernement», mais surtout Régent des Comores. Monsieur Neveu peut aller se reposer dans la suite de l’Hôtel Radisson Blu de Dubaï, pour laquelle il a déjà payé une fortune. Oui, «Tonton-m’a-dit» peut se reposer à Dubaï maintenant qu’il a obtenu d’Attoumani Ali Hamidi ses organes qui vont lui permettre de vivre après avoir demandé et obtenu sa mort en Inde.
Le pauvre homme assassiné, Attoumani Ali Hamidi, est né d’un père de Moindzaza Mboini, le village de la femme de «Tonton-m’a-dit». Il a été attiré dans le piège mortel tendu par la famille dictatoriale de Mitsoudjé parce qu’il était au chômage. Du jour au lendemain, «Tonton-m’a-dit» et son Tonton, le dictateur fou de Mitsoudjé, l’ont nommé à un poste consulaire bidon à Dubaï. En réalité, il était chargé de s’occuper de la fifille de «Tonton-m’a-dit», étudiante très capricieuse à Dubaï, qui dit avoir du mal à s’acclimater là-bas, ne voulant pas rester seule. Hein? Mademoiselle veut le sein de maman, le biberon, des sucettes et des carambars? Tiens, en voilà!
Donc, il fallait convaincre Attoumani Ali Hamidi d’occuper ce poste de baby-sitter. Sa femme lui avait rendu visite pour une semaine aux Émirats Arabes Unis. C’est Madame «Tonton-m’a-dit» qui, à Dubaï, a proposé à Attoumani Ali Hamidi d’aller en Inde pour faire des prières afin d’éloigner «le mauvais œil» du Régent. Une fois arrivé en Inde, le pauvre Attoumani Ali Hamidi est tombé dans le piège mortel de la famille Azali Boinaheri.
Cette affaire est très dégueulasse parce que, à «Tonton-m’a-dit», le sorcier a promis une guérison de son cancer à condition de sacrifier un être humain et un bœuf. La coïncidence était trouvée parce que justement, il fallait que les organes de «Tonton-m’a-dit» détruits par le cancer devaient être remplacés par ceux d’un homme en bonne santé. Ce fut Attoumani Ali Hamidi qui en fit les frais, comme le pauvre bœuf sacrifié.
Oui, il fallait un sacrifice humain à la famille dictatoriale de Mitsoudjé, connue pour profaner les tombes afin d’arracher les dents aux morts à la demande des sorciers. Cette famille de fous a attendu que l’épouse de la victime soit retournée aux Comores pour sacrifier doublement le pauvre Attoumani Ali Hamidi en Inde.
En tout cas, cinq Comoriens installés en France sont en train de s’organiser pour dépêcher un enquêteur en Inde. Par avance, ils savent qu’il s’agit d’une mission périlleuse et que les personnes impliquées dans l’assassinat ne vont pas s’accuser du crime, mais, il n’est plus question de laisser ce crime de plus impuni sans tenter l’impossible.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 7 décembre 2019.
