La «citoyenneté économique» finance déjà les voyous
Assoumani Azali s’en sert pour ses boxes et catchs à Paris
Par ARM
Emporté par la folie, quand les fonctionnaires et agents de l’État aux Comores comptent 4 mois d’arriérés de salaires, le dictateur fou héréditaire de Mitsoudjé vient de se payer une publicité sur un numéro du journal Jeune Afrique, de la 104 à la page 131. Quand on a travaillé pendant de nombreuses années dans un magazine panafricain ayant pignon sur rue à Paris, on s’arrache les cheveux en constatant de tels enfantillages, surtout quand Jeune Afrique n’intéresse plus les gens comme dans les années 1960-1980. C’est de l’argent gaspillé. On y lit les pires mensonges: «Investir aux Comores», quand personne n’investit aux Comores, «Comores. Nouveaux horizons», quand ce sont les horizons de la dictature que voit le Comorien, «Profitant du retour à la stabilité politique, le président Azali Assoumani, aisément réélu en avril», quand il y a un retour à l’instabilité et quand le satrape de Mitsoudjé n’a jamais été élu, «L’émergence, coûte que coûte», quand «l’émergence à l’horizon 2030» relève de l’enfumage, d’un écran de fumée et de la folie née dans la tête d’un fou.
Il y a une recrudescence de la folie chez le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Incapable de comprendre que les Comores souffrent atrocement d’un manque total de liberté et d’une horrible mauvaise gouvernance, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, au lieu de se réconcilier avec le peuple comorien par l’État de Droit et la bonne gouvernance, est resté dans la petitesse, rafistolage et petites combines. Il paie pour que quelques Comoriens se réunissent quelque part en France, disent le soutenir, mais dans une salle vide que filme stoïquement l’ORTC, l’«odieux-visuel» de sa famille. Il paie pour que des voyous demandent une «trêve hivernale» à l’opposition comorienne en France. Il paie des voyous pour aller se bagarrer avec l’opposition à l’approche de la conférence des «broyeurs des fonds» qui se tiendra à Paris du 2 au 3 décembre 2019, prétendument «en faveur des Comores». Il avait même demandé à ce que sa délégation comprenne 200 membres, dont la plupart allaient rester en France. Le pauvre va mendier en étalant des signes de richesses: 5 bons économistes auraient suffi, et il y en a aux Comores, mais qui ne sont pas de vulgaires mendiants.
Pis, la dictature emprisonne à tour de bras et sans procès des opposants au prétexte qu’ils auraient détourné les fonds de la «citoyenneté économique». Or, c’est justement avec cet argent que Fakri Mradabi arrose les séides de la dictature installés en France pour qu’ils fassent du catch et de la boxe avec les valeureux opposants comoriens qui y vivent. La conférence des «broyeurs des fonds» va avoir lieu dans la boxe et catch. Si les Comoriens étaient convaincus que cette conférence allait servir à la cause du développement dans leur pays d’origine, ils l’auraient soutenue. Mais, s’ils s’y opposent, c’est parce qu’ils savent que c’est un machin qui va coûter très cher et qui n’apportera rien du tout aux Comores.
Dès lors, on ne peut que féliciter les acteurs de la mobilisation comorienne en France, qui ont su avec brio, maestria et intelligence devenir les altermondialistes de leur propre pays, ceux qui savent se mobiliser pour exprimer dans la rue une colère constructive pour des Comores qui, bientôt, seront débarrassées du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri et des siens. Si elle n’est pas morte en même temps que son sinistre époux, la dictatrice Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger», cessera d’afficher son rire narquois et méprisant envers les Comoriens, et pissera des larmes de sang jusqu’à sa mort, que les Comoriens veulent proche et violente.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 27 novembre 2019.
