De la boxe, catch et prison au Gouvernorat de Mohéli
Le Gouverneur se bagarra avec son Conseiller privé fictif
Par ARM
Il aurait dû comprendre qu’on n’exige pas d’un homme en deuil le remboursement d’une dette. Il aurait dû comprendre qu’avant d’exiger ce remboursement, il aurait dû s’enquérir sur l’état mental de son débiteur. Mais, cela n’a pas été le cas. Mohamed Elhade Hassane Soilihi Madi dit Vijay, le beau gosse de Djoiezi, colistier de Maître Fahmi Saïd Ibrahim lors de la mascarade électorale de 2016, n’a rien voulu savoir. Il voulait son argent. C’est tout. Et, il l’a réclamé à son débiteur. Ce débiteur n’est autre que Mohamed Saïd Fazul dit Babadi (que Dieu le maudisse!), semblant de Gouverneur de Mohéli. Mohamed Elhade Hassan Soilihi Madi est le Conseiller privé purement fictif de Babadi. Il émarge sur un état de paie appelé «Bombard» par les Mohéliens, plus que jamais méprisants envers Babadi. Seulement, notre Djoiezien réclame à Babadi 11 et 4 mois d’arriérés de salaire, et Babadi a signé deux reconnaissances de «dettes salariales» à ce sujet. Mohamed Elhade Hassan Soilihi Madi a eu une explication orageuse avec Babadi, a proféré des menaces de mort à son encontre, a claqué la porte, avant de se retrouver entre les mains de la Gendarmerie.
Avant de se lancer dans cette réclamation de 15 mois d’arriérés de salaires, Mohamed Elhade Hassan Soilihi Madi aurait dû savoir que son chef est en deuil. Oui, Babadi est en deuil parce qu’il avait soumis au dictateur fou de Mitsoudjé une liste de 20 personnes qui devaient avoir un visa pour faire partie de la délégation se rendant à la conférence des «broyeurs des fonds» de Paris, du 2 au 3 décembre 2019. Chaque candidat ou candidate à la combine de visa Schengen devait lui donner 6.000 euros, soit 3 millions de francs comoriens. Mais, l’Ambassade de France aux Comores a refusé de se prêter à cette mascarade, et Babadi a vu partir en fumée 6.000 euros X 20 personnes = 120.000 euros, soit 60 millions de francs comoriens, lui qui comptait se rendre à l’Hôtel le Moroni avec sa première épouse pour une 199ème lune de miel.
Naturellement, le Tout-Djoiezi ricane, et cela, pour deux raisons. D’une part, cette année, lors de la célébration de la Fête musulmane du Sacrifice, marquant la fin du pèlerinage en Arabie, les Djoieziens avaient décidé de ne pas être présents à la Grande Mosquée quand viendra y prier le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Pourtant, quand ce fou arriva sur les lieux, Mohamed Elhade Hassan Soilihi Madi l’y attendait et l’avait accueilli par un discours. Les Djoieziens étaient verdâtres de rage et ruminaient leurs colères et malédictions depuis. D’autre part, avant d’aller occuper un emploi fictif auprès de l’idiot national qu’est Babadi, Mohamed Elhade Hassan Soilihi Madi avait reçu du Tout-Djoiezi un conseil: «Ne va pas perdre ton honneur auprès d’un Mohamed Saïd Fazul, qui n’en a pas». Il n’a écouté personne et le voilà à la Gendarmerie, privé de 15 mois de salaires, maudit par les Mohéliens, pour «collaborationnisme».
Il faudra juste rappeler que Babadi ne rembourse jamais les dettes qu’il contracte auprès des gens de Djoiezi. L’autre jour, il avait jeté en prison ma propre sœur, qui lui réclamait le remboursement d’une dette. Ma propre sœur, oui.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 29 novembre 2019.
