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«L’erreur est appelée à disparaître» (Coran)

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«L’erreur est appelée à disparaître» (Coran)

Aux Comores, la «Justice» est une grave erreur

Par Ali Kari

     «L’erreur est destinée à disparaître» (Coran, XVII, Le Voyage nocturne, 81).

Les Comores…

Un pays où un tribunal qui ne fait pas partie des juridictions prévues par la Loi condamne à des peines infamantes. Un pays où un juge ose dire à une partie: «Votre adversaire a gagné le procès car il m’a donné le double du montant que vous m’avez versé». Ce juge ripoux a gravi tous les échelons dans l’appareil judiciaire de son pays et finit par devenir ministre de la Justice. Un pays où un juge peut traiter une affaire dont l’avocat d’une des parties est son camarade de beuverie et où, au mépris du Code de Procédure pénale, il peut instruire au pénal une affaire qu’il a déjà traitée quelques mois auparavant au civil. Ce juge indigne dirige aujourd’hui le principal parquet des Comores.

Dans ce pays-là, des familles réclament encore justice pour le lynchage et le démembrement de Branda à Mutsamudu, le meurtre de Gazon par l’Armée à Iconi, l’exécution du Major Nacer Abdourazak par des «frères» d’armes à son bureau de l’État-major à Kandani. Dans ce pays-là, les citoyens attendent toujours des explications sur l’incendie du Trésor public en pleine journée. Ce serait se raconter des histoires que d’espérer que les tribunaux disent AUJOURD’HUI le Droit dans des dossiers où sont impliqués les dirigeants actuels ou leurs proches. En effet, il est de notoriété publique que les juges comoriens dans leur TRÈS GRANDE MAJORITÉ, écoutent les injonctions des autorités politiques au lieu d’écouter leur conscience. Ils se réfèrent au montant de leurs «commissions» au lieu de se référer au Code pénal et au Code civil lorsqu’ils rendent leurs jugements.

Pour autant, rien n’est perdu car «l’erreur est destinée à disparaître» (Coran, XVII, Le Voyage nocturne, 81). Et l’erreur disparaîtra à condition que ceux qui se battent contre les injustices aujourd’hui s’engagent à bâtir demain un État au service de tous les Comoriens, en s’inspirant des valeurs authentiques de l’Islam. Naîtra alors un pays stable, prospère et respecté dans lequel s’épanouiront tous ses enfants. Rien n’est plus dangereux qu’un combat dirigé contre les dirigeants injustes d’aujourd’hui dans le but de semer d’autres injustices demain.

Par Ali Kari,

Marseille

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© www.lemohelien.com – Vendredi 29 mars 2019.


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