Des urnes pour Assoumani Azali et Mohamed Fazul
Partout, le peuple est très en colère contre la fraude sale
Par ARM
Le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», est resté un mauvais militaire. Cette médiocrité ne s’explique pas seulement par sa fuite en slip, le 28 septembre 1995, pour aller se cacher sous une table et dans les toilettes de l’Ambassade de France aux Comores alors que Robert «Bob» Denard et ses mercenaires renversaient le Président Saïd Mohamed Djohar; elle se manifeste aussi par son narcissisme arrogant qui le conduit à sous-estimer l’adversaire. La chose se démontre dans cette journée de mascarade électorale. Il a voulu être «élu» «dès le premier tour» par le bourrage des urnes. Malheureusement pour lui, le vaillant peuple comorien est bien réveillé et casse toutes les urnes véhiculant la fraude stupide de Kiki.
À Anjouan, le naufrage est total. À Mohéli, c’est pareil. Partout, les Mohéliens découvrent et dénoncent des urnes bourrées en faveur du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri et de son chaouch Mohamed Saïd Fazul. Elamine Ali Mbaraka dit Abdoulkhaïr, ancien Maire de Fomboni, dénonce des «opérations électorales» qui ont eu lieu avant l’ouverture des bureaux de vote. C’est une prouesse mondiale. Le Tout-Mohéli se mobilise contre la mascarade, à un moment où à Tsémbéhou, Anjouan, la fraude électorale a donné lieu à des émeutes populaires. À Nioumachioi, au Sud de Mohéli, il n’y a même pas d’urnes. C’est donc la première fois dans le monde qu’une élection a lieu sans urnes. À Djoiezi, Mohamed Thani Chamsidine, l’ancien Maire de la ville, a été arrêté par la soldatesque pour avoir demandé la sécurisation des bulletins de vote, dont des conteneurs circulent partout, remplis de bulletins en faveur de la dictature.
Naturellement, si le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri voulait se faire «élire» «dès le premier tour» de cette façon, il est foutu. L’espoir renaît aux Comores grâce à l’amour des Comoriens pour leur pays, à leur courage exemplaire et à leur détermination face à une dictature suprématiste et autiste de village. Kiki n’a aucune chance de réaliser ses fraudes et faire élire son mort-vivant dans ces conditions. En plus, le courage affiché par les Comoriens ce dimanche 24 mars 2019 prouve que si la dictature tente un passage en force, les Comores vont plonger dans un bain de sang. La peur a changé de camp. Aujourd’hui, c’est la dictature qui a peur, pendant que le peuple affiche partout sa dignité.
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Dimanche 24 mars 2019.
