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Assoumani Azali veut tuer Ahmed Hassan Barwane

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Assoumani Azali veut tuer Ahmed Hassan Barwane

Nullement impressionné, le Moronien le toise et méprise

Par ARM

     La réalité politique des Comores oblige à reconnaître un fait de la plus haute importance: Ahmed Hassan El Barwane est l’un des 5 acteurs politiques les plus respectés des Comoriens. En lui, les Comoriens voient la dignité, le sens de l’honneur et le refus de plier devant un vulgaire et obscène dictateur de village. Riche d’une solide formation supérieure, grand commis de l’État, ancien ministre et connu pour sa fidélité et sa constance en politique et en ville, il ne peut que poser un œil très sévère sur les méthodes barbares et manquant de finesse et de raffinement du «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Sans être narcissique ou arrogant, il ne peut avoir que de la commisération et du mépris envers ce petit parvenu de Mitsoudjé qui ne connaît, dans ses relations avec les autres, que la violence, la corruption et la soumission.

À l’inverse, quand le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri regarde Ahmed Hassan El Barwane, il voit en lui l’homme qu’il ne pourra jamais être lui-même: un aristocrate connu, reconnu, racé et raffiné, qui ne compte pas sur le vol pour vivre, qui n’a pas peur du travail, un lettré respecté, qui a une famille prestigieuse et connue depuis des générations et non un simple assemblage d’individus autour de lui. Naturellement, le rustre et très complexé «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, considéré comme de Mitsoudjé sans être de Mitsoudjé, selon les critères de la population locale, sans la moindre éducation, ni référence familiale digne de la remarque, ne peut que détester Ahmed Hassan El Barwane, son antithèse, qui ne voit aucun inconvénient à être haï et détesté ce petit trou du cul.

Convoquons l’Histoire récente des Comores. Le 1er avril 2016, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, premier candidat spolié par les Mohéliens de Bête-Salam, de sinistre mémoire, et l’ancien et inévitable prochain Président Ahmed Sambi avaient signé un accord avec le putschiste multirécidiviste Assoumani Azali Boinaheri. Par la suite, l’homme fou du Hambou et de Mitsoudjé s’employa à réduire à l’état de chiffon au fond des chiottes cet accord, au point de faire de ses anciens alliés de 2016 ses principaux ennemis mortels d’aujourd’hui, mobilisant bêtement tout l’appareil d’État contre eux. Au début du mois d’avril 2016, le bambochard Assoumani Azali Boinaheri avait commis l’imprudence suprême d’appeler Ahmed Hassan El Barwane pour solliciter son soutien électoral.

Le Moronien Ahmed Hassan El Barwane lui avait alors répondu: «Azali, tu tromperas Fahmi Saïd Ibrahim et Ahmed Sambi, mais tu ne me tromperas point, moi. Tu es un homme très violent et menteur. Tu n’as jamais tenu parole. Tu n’as jamais dit la vérité. Tu as toujours trompé ceux qui commettent l’erreur de te faire confiance. Moi, je ne te fais pas et ne te ferai jamais confiance. Ne compte jamais sur ma confiance. Tu ne l’auras pas. En plus, je n’oublierai jamais l’acharnement fielleux avec lequel ton ancien ministre Maoulana Charif et toi-même avez mis à me spolier de l’un de mes terrains, en toute illégalité. Un jugement a été rendu en ma faveur dans cette affaire par le Tribunal de Moroni alors que tu étais au pouvoir.

     Par la suite, je fus nommé ministre par le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. J’aurais pu obtenir l’exécution du jugement à cette époque, mais par élégance et par souci d’éviter des commentaires désagréables, je m’en suis abstenu. Je ne voulais pas être accusé d’instrumentaliser la justice à des fins personnelles. Tu détestes les gens de Moroni, et tu ne sais même pas le cacher. Donc, même si ma famille politique est aujourd’hui divisée sur le candidat à soutenir en cette période de confusion, moi, je préfère te dire en toute franchise: tu ne m’inspires pas confiance, et je n’appellerai personne à voter pour toi».

Le criminel Assoumani Azali Boinaheri a encore dans ses oreilles cet appel téléphonique et a décidé de tuer l’homme qui a eu le courage de lui jeter à la figure ces vérités avec autant de courage. De son côté, Ahmed Hassan El Barwane fait tout pour que le dictateur de Mitsoudjé sache qu’il n’a pas peur de lui. Le dimanche 8 avril 2018, il ne s’était pas caché pour dire de l’assassin de Mitsoudjé ce qu’il pensait de lui, mais l’avait dit devant des milliers de personnes à Mbéni: «Azali a menti à tout le monde. Azali est un menteur. Azali n’a pas de crédibilité. Azali est un esclave sans origine familiale respectable. Azali est insolent. Azali est méchant. Il prouve sa méchanceté aujourd’hui. Il empêche les enfants de ce pays de circuler à travers ce pays. Il estime que ce pays est sa propriété personnelle. Si Dieu le veut, il finira dans la maladie. Nous lui demandons de faire très attention. Il doit faire très attention parce que nous nous soulèverons pour le battre à mort. Nous lui disons que ce qu’il fait est très incorrect.

     Nous voulions aller à Mohéli, il nous en a empêchés. Celui qui n’a pas de nom est Kiki, qui ne pourra jamais porter atteinte à notre honneur. Il est impossible d’arracher l’honneur à un homme d’honneur. […]. Ce que fait Azali relève du comportement de celui qui n’a pas atteint l’âge adulte. Ce que Kiki fait prouve qu’il n’a pas atteint l’âge adulte. Pour faire progresser le pays, il faut dire la vérité, et il ne faut pas qu’Azali vienne détourner les suffrages que nous lui avons accordés, ses engagements, l’espoir placé en lui, et la Constitution qu’il doit appliquer, et s’il ne respecte rien de tout cela, qu’il s’en aille. Ça ne sert à rien qu’il reste en place alors qu’il ne respecte rien. Pour faire bref, je tiens à dire une chose: Azali croit qu’il va proroger son mandat. Il ne le fera ne serait-ce que d’un seul jour».

Si celui qui avait prononcé un tel discours ne s’appelait pas Ahmed Hassan El Barwane, il aurait été fusillé séance tenante. Après cette belle sortie patriotique, les mendiants tournant autour du dictateur de Mitsoudjé s’étaient même crus obligés de se réunir pour insulter Ahmed Hassan El Barwane, nullement intimidé. Depuis, les avanies pleuvent sur lui, et il s’en moque. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé a constitué un cabinet noir à Bête-Salam, qui n’a qu’un seul sujet de travail: Ahmed Hassan El Barwane. Il a même été décidé par les fous maudits du cabinet noir d’obliger les banques qui travaillent avec Ahmed Hassan El Barwane de cesser toute relation d’affaires avec lui. En d’autres termes, la première kleptocratie de Mitsoudjé a spolié Ahmed Hassan El Barwane de son terrain, et la deuxième kleptocratie de Mitsoudjé a décidé de le frapper le Moronien au portemonnaie.

Les voleurs de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé veulent l’étrangler par l’estomac et le portemonnaie, mais ils n’en auront pas le temps. La roue de l’Histoire tourne inexorablement, et malheur au dictateur qui compte sur sa femme ivre, droguée et écervelée pour tenter d’intimider les opposants par des injures haineuses, des contrevérités fielleuses et des galéjades et mensonges qui se retournent contre elle.

Ahmed Hassan El Barwane pourra bientôt voyager de nouveau à l’intérieur des Comores comme à l’étranger, ne pas être convoqué à la Gendarmerie comme un criminel et ne pas subir les méthodes barbares d’un dictateur dérangé de la tête, dont la première épouse ne sait que grogner, vociférer, hennir, aboyer, hennir et éructer.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 23 mai 2018.


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