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De l’honorable Nelson Mandela au petit Azali Assoumani

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De l’honorable Nelson Mandela au petit Azali Assoumani

Du meilleur des chefs d’État au plus méprisable d’entre eux

Par ARM

      Cet article est dédié à mon frère de Mayotte, un homme digne, droit dans sa belle dignité, majestueux et impérial – dans le sens le plus noble de ces mots – sur son lieu de travail, et qui a eu des mots très aimables et réconfortants envers son frère de Mohéli, qu’il a reconnu de la plus surprenante des façons: par le son de sa voix, sans l’avoir vu, ni croisé, un jour. Merci, cher frère de Mayotte. Merci pour ton jus d’orange. Merci pour la chaleur de ton accueil.

Ceci dit, quelle idée saugrenue que de tenter de parler sur le même article de Nelson Mandela, géant de l’Histoire universelle, et du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri, un voleur de poules au petit pied, qui n’occupera dans les livres d’Histoire des Comores (les portes de l’Histoire universelle lui sont définitivement et hermétiquement fermées) que les pages réservées au putschisme, au divisionnisme, à la petitesse, au «pouvoirisme», à la médiocrité intellectuelle et professionnelle et à une sexualité débridée.

Autant, on respecte et on aime Nelson Mandela, autant on ne peut avoir que du mépris et de la haine pour le «saigneur» et assassin Azali Assoumani Boinaheri, le sauvage qui avait assassiné dans une mare de sang l’officier Ahmed Abdallah dit Apache de Foumbouni, avant de faire promener son corps truffé de balles et noyé dans le sang sur le capot d’une véhicule militaire à travers toute la ville de Moroni. Quelle horreur!

Comparer le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri au Président Nelson Mandela n’est pas un exercice incongru. Ceci est d’autant plus vrai que si chez Nelson Mandela, on voit toutes les qualités d’un grand homme d’État, en comparaison, on voit chez le tyran du village de Mitsoudjé tous les défauts qui ont fait la sinistre réputation des tyrans africains qui appauvrissent leurs pays et endeuillent leurs malheureux peuples.

Partons d’un livre: Nelson Mandela: Un long chemin vers la liberté, Fayard, Paris, 1995 (672 p.). Dans ce livre mémorable, qu’il faut absolument lire, Nelson Mandela parle de sa vie, de la naissance à l’arrivée à la Présidence sud-africaine. On y découvre un homme aux fortes convictions et dont le but dans la vie est un: voir tous les habitants de son pays vivre dans la fraternité humaine, l’harmonie ethnique et l’entente raciale, vertus cardinales que le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri a toujours combattues aux Comores.

Mesdames et Messieurs, vous savez toutes et tous que Nelson Mandela a passé 27 ans en prison pour avoir défendu la Charte de la Liberté, adoptée le 26 juin 1955. Que professait la Charte de la Liberté? L’établissement et la reconnaissance de droits égaux pour tous les Sud-Africains et l’adoption d’une Constitution d’un État démocratique et non racial en Afrique du Sud. C’est tout. Oui, c’est tout. Il ne voulait tuer personne. Il voulait juste de l’égalité entre tous les Sud-Africains.

Après 27 ans de prison, il a fallu libérer Nelson Mandela le 11 février 1990, en signe de reconnaissance de la justesse de son combat pour la dignité, la justice et la liberté. Dès son élection à la Présidence de son pays, le 27 avril 1994, il annonça la couleur: il ne veut pas de deuxième mandat de chef d’État, et il avait tenu parole, alors que, grâce à sa personnalité, charismatique, personne n’allait se présenter au Parlement sud-africain contre lui. Nelson Mandela avait une formation d’avocat, le dictateur de Mitsoudjé celle de pâtissier militaire.

Comment ne pas mourir de honte et de colère quand on remarque qu’aux Comores, l’inculte et analphabète qu’est le méprisable «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri ne veut qu’une seule chose: rester au pouvoir jusqu’à «l’horizon 2030», uniquement pour coucher avec une flopée de femmes et voler les Comoriens? Son livre d’entretiens avec le Camerounais Charles Onana, qui ne connaît ni son interlocuteur, ni les Comores, est un énorme scandale répugnant, un tissu de mensonges et de contrevérités. Ce livre est abject comme l’est la personne interviewée, l’ignorant de Mitsoudjé.

Heureusement, il y a le livre posthume de Nelson Mandela, publié grâce au travail de fourmi de Mandla Langa: Nelson Mandela et Mandla Langa: Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes. Mémoires de Président, Plon, Paris, novembre 2017 (463 p.). Dans ce livre également remarquable, qui vient juste d’être publié, on découvre un Nelson Mandela prenant lui-même l’initiative d’aller rencontrer ses anciens ennemis, les racistes blancs les plus bornés et les plus fanatiques d’Afrique du Sud, et qui réussit à en faire des alliés contre d’autres fous, pendant qu’aux Comores, le fou de Mitsoudjé multiplie les menaces contre ceux qui veulent l’empêcher de détruire le pays, et se lance dans une aventure criminelle dont le seul but et la division des Comoriens selon leurs origines insulaires.

On respecte davantage Nelson Mandela quand on le voit nommer des Sud-Africains talentueux et compétents, en procédant à un savant dosage ethnique et racial pour éviter les frustrations et aider le pays. À ce sujet, les chapitres suivants sont très éclairants: «L’entrée dans les Bâtiments de l’Union» (pp. 96-126), «L’union nationale» (pp. 127-169), «La présidence et la Constitution» (pp. 170-191). On peut citer d’autres chapitres, mais limitons-nous à ces trois gros morceaux d’anthologie sur l’unité d’un pays naguère divisé, l’expertise et la compétence, toutes choses que détruit chaque jour le fou maudit de Mitsoudjé.

En effet, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri a réduit les Comores à son hameau de Mitsoudjé, alors qu’on ne voit ni compétences, ni talents dans ce petit village. Avant son élection à la Présidence de la République, Nelson Mandela s’était même déplacé jusqu’au domicile de l’ancien Président raciste borné et haineux Pieter Willem Botha pour lui demander d’intervenir auprès de certains fanatiques racistes blancs et leur demander d’arrêter leurs petites conneries. Or, un tel apôtre du dialogue, nous ne le retrouvons pas chez l’ignorant de Mitsoudjé, qui croit que la force va l’aider à franchir tous les obstacles. Il en mourra un jour. Cet homme mourra d’un acte de violence inouïe. Il mourra de violence, la seule chose en laquelle il croit. Il n’est pas homme à mourir de vieillesse sur son lit.

Nelson Mandela a réunifié et réconcilié une nation naguère profondément divisée. Pour sa part, l’ignorant inculte et analphabète Azali Assoumani Boinaheri, emporté par le narcissisme arrogant qui causera fatalement sa perte, refuse le mot «dialogue». Sa première kleptocratie, entièrement anticonstitutionnelle et illégitime, se solda par un immense gâchis: la destruction des Comores. La seconde, également anticonstitutionnelle et illégitime, finira par l’implosion des Comores et le sang.

Nelson Mandela n’a été à l’origine d’aucun détournement d’argent. Or, le fugitif en slip Azali Assoumani Boinaheri et son clan sont des voleurs invétérés. Les animateurs de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé sont des voleurs et des criminels. Qu’ils sachent que tout a une fin et que leur régime politique finira inéluctablement dans le sang et le deuil. Quand le putschiste Azali Assoumani Boinaheri sera truffé de plomb, il ne se trouvera pas beaucoup de personnes pour pleurer et assister à son enterrement. Nelson Mandela avait eu droit à des funérailles mondiales et à des obsèques internationales. Et, ce n’est pas parce que le tyran de Mitsoudjé a profané la tombe et déterré le cadavre de son père pour en piquer une dent en 2016, juste avant l’élection présidentielle, qu’il échappera à son destin écrit en lettres de sang.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 27 novembre 2017.


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