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Assoumani Azali rit jaune, doute et engueule Bellou

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Assoumani Azali rit jaune, doute et engueule Bellou

L’Arabie Saoudite place les Comoriens sur écoute chez eux

Par ARM

     La scène relève à la fois du comique et du tragique. Suite à leur «victoire électorale», Bellou Magochi (Photo) et Kiki paradaient à Bête-Salam, devant leur chef, le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Malgré le cerveau complètement englué dans la folie héréditaire, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri a eu un bref moment de lucidité et a dit à ses deux séides deux choses: d’une part, en amateurs qu’ils sont, ils ont fraudé le référendum du lundi 30 juillet 2018 de manière tellement bête que tout le monde se moque d’eux, et d’autre part, il a compris la profondeur de la haine que les Comoriens lui vouent à travers l’échec cuisant de ce référendum anticonstitutionnel qui va lui servir de linceul et de tombe, malgré les «Hitma» qu’il fait organiser à Mkazi contre ses ennemis de la classe politique et de la blogosphère. La chose se sait. Oui, les Comoriens savent tout sur ces «Hitma».

Le seul avantage de ce référendum criminel réside dans le fait que le «ventriote» reconnaît en privé qu’il est haï, détesté, méprisé et maudit par les 97% des Comoriens qui ont refusé de se prêter à sa sinistre farce référendaire, qui lui pète à la gueule tant elle est mal conçue et entièrement rejetée par les Comoriens et la communauté internationale.

Pourtant, ce référendum anticonstitutionnel, en même temps qu’il devait donner un vernis de constitutionnalité à la dictature de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, devait servir aussi à la décapitation de l’opposition, en commençant par le Parti Juwa du martyr vivant Ahmed Sambi. Le gendarme dont la main a été coupée par les hommes du bambochard Assoumani Azali Boinaheri, Kiki et Bellou Magochi devait normalement être décapité, et la dictature devait faire porter le chapeau au Parti Juwa, pour l’interdire, en profitant de la conférence de presse au cours de laquelle la glorieuse opposition comorienne a proclamé logiquement la légitimité des représailles en cas d’agression de la part de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé.

Dans la précipitation, la dictature de village a arrêté le valeureux Ahmed Hassane El-Barwane, une des étoiles polaires des Comores actuelles. Ce n’est qu’après que les séides du «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri se rendirent compte que le très respectable Ahmed Hassane El-Barwane n’avait même pas assisté à la réunion de l’opposition en date du 28 juillet 2018. Le Docteur Chacour a également été arrêté, bien évidemment sans le moindre motif légal. Ayant appris qu’on lui cherchait des poux imaginaires sur la tête, Henri Alphonse Mlanao s’est rendu lui-même à la Gendarmerie, où on a fini par l’arrêter. Bêtement. Kiki et Fakri Mahmoud Mradabi sont dans la politique du pire, celle de la terre brûlée.

La garde à vue des opposants arrêtés est déjà entrée dans l’illégalité, les Comores bouillonnent de colère, et la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé panique, ne sachant que faire de ses otages, pendant que les vaillants Députés Tocha Djohar et Ali Mhadji ainsi que l’honorable frère Idi Boina (dissident de la CRC, et proche d’Ali Mhadji) ont trouvé refuge dans les locaux de l’ONU aux Comores. Ce qui n’est pas sans rappeler une triste histoire qui place la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé sur un pied d’égalité avec les Talibans d’Afghanistan: le 26 septembre 1996, les Talibans entrèrent sans autorisation dans les bureaux de l’ONU à Kaboul et y pendirent Mohamed Najibullah (ancien président afghan qui démissionna le 16 avril 1992 lors de l’entrée des Moudjahidin à Kaboul) et son frère.

En même temps, l’hyène de Mitsoudjé pousse Bellou Magochi, Kiki et Fakri Mahmoud Mradabi à créer une guerre civile entre les habitants des trois îles, croyant que la situation explosive et mortelle qui en naîtra va lui permettre de rester au pouvoir à mort. C’est ce qu’on verra. Pour sa part, l’ivrogne national Moustadroine Abdou «Mafitsi» («Foutaises») est spécialement instrumentalisé à cette fin pour qu’on dise par la suite qu’un Anjouanais y a contribué. Mais, ce soulard ne comprend rien à rien. Il se contente de prendre de l’alcool à gogo et de dire des bêtises chaque fois qu’il est devant un micro.

Le tourlourou Assoumani Azali Boinaheri est dépassé par les événements. Soucieux d’être celui qui va exploiter le gaz et le pétrole potentiels des Comores, il boit même l’urine de ses maîtres du Hedjaz. Aujourd’hui, pour être sûrs que c’est leur chaouch de Mitsoudjé qui devra être au pouvoir au moment de l’exploitation potentielle du gaz et pétrole potentiels des Comores, les dirigeants du Hedjaz sont allés très loin, s’arrogeant même le droit de placer sur écoute pour espionnage leurs esclaves comoriens dans leur propre pays. Les catastrophes qu’ils provoquent au Yémen ne leur suffisent point. Ils veulent du sang comorien, alors qu’ils n’ont aucune stratégie régionale viable, mais juste beaucoup d’arrogance et d’improvisation germant dans le cerveau infantile du petit amateur qu’est le Prince héritier Mohamed Ben Salmane, le fossoyeur imprévisible du Yémen.

Joseph Burlot a posé une question: «Le pétrole: chance ou malédiction?»: Joseph Burlot: La civilisation islamique, Hachette, Paris, 1990, p. 247. Comme les Comoriens sont devenus prisonniers dans leur propre pays, transformé en canton du Hedjaz, il est permis de dire que le pétrole relève de la malédiction, surtout quand il provoque le deuil avant même son exploitation. Or, les Comores ont un environnement immédiat formé du Kenya, de la Tanzanie, du Mozambique, de Madagascar et de la France. Les Comores ont des liens de sang avec ces pays, et n’ont jamais subi les malheurs que déclenche sur leur sol le Hedjaz, qui se limite à enrichir le «rongo-rongo» Assoumani Azali Boinaheri et sa famille et à jeter des dattes et des carcasses des moutons du pèlerinage aux Comoriens. Honteux! Aujourd’hui, les Comoriens doivent ouvrir les yeux et se rendre compte du fait que la France, présente dans leur pays depuis 1841, n’a jamais essuyé ses pieds sur les Comores, alors que le Hedjaz, qui débarque à peine dans ces îles, en a fait une serpillière. Les Comores sont devenues la serpillière des dirigeants du Hedjaz.

L’exploitation du gaz et du pétrole potentiels des Comores doit se faire dans une très bonne ambiance régionale parce que les ressources naturelles ne connaissent pas des frontières humaines. Dès lors, l’une des premières missions du prochain régime politique comorien, après la chute sanglante de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, sera la fermeture de l’Ambassade du Hedjaz à Moroni. Cette Ambassade doit être fermée et tout son personnel étranger expulsé en 24 heures pour en finir avec le deuil apporté aux Comores par le Hedjaz. Que le Hedjaz garde ses carcasses de moutons et ses dattes vermoulues!

Dans leur belle chanson «Mwana Mwenda pole» («L’enfant qui marche doucement»), les frères Peter et Wilson Kinyonga du légendaire groupe musical est-africain Simba Wanyika nous rappellent une chose fondamentale: «Même Goliath, qui avait une grande force physique, et son Armée ont péri». L’opposition comorienne survivra. Le Parti Juwa survivra. Ahmed Sambi survivra. Par contre, le pâtissier Assoumani Azali Boinaheri et sa «Constitution» de dictature de village ne survivront pas. Attendez et vous verrez.

Déjà, le dictateur fou de Mitsoudjé a perdu le sommeil et la sérénité. Partout, il affiche son sourire aux dents mal brossées pour dire qu’il a remporté une «victoire» référendaire. Mais, il rit jaune. Il a peur. Il sait désormais que ses jours sont comptés. Quand son corps sans vie sera traîné dans les rues de Moroni, il n’aura même pas le temps de penser au piège mortel dans lequel ses maîtres du Hedjaz l’ont jeté.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 5 août 2018.


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