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Vers une élection partielle sur l’île d’Anjouan

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Vers une élection partielle sur l’île d’Anjouan

Oui à la démocratie aux Comores, oui à l’élection partielle

Par Saïd Abdallah

     Dans les rues de Moroni et partout dans les quatre coins de l’archipel des Comores, sur les places publiques sur les réseaux sociaux, l’information sur une annulation des résultats du scrutin du 10 avril 2016 proclamés dans une précipitation suspecte et l’organisation d’une élection partielle prend de plus en plus de la force. Les Comoriens dans leur majorité sont favorables à cette nécessité juridique et démocratique, y compris certains cadres et militants de la CRC car la stabilité et la sécurité du pays en dépend et on ne peut pas à la lisière de l’État et de la République 11% des électeurs d’Anjouan. Ça fait vraiment beaucoup.

     Le camp Azali Assoumani, le chouchou de la Présidence de la République, a fraudé l’élection, et tout le monde le sait. Ironie du sort, ce sont eux qui, durant toute la campagne électorale, ont accusé Mohamed Ali Soilihi de tricheur, et aujourd’hui, les Comoriens ont vraiment compris qui est qui dans l’histoire, qui sont les fraudeurs, et ils sont furieux contre les agissements d’un Azali Assoumani recordman des coups d’État aux Comores, en Afrique et dans le monde. Après le coup d’État militaire de 1999, le coup d’État électoral de 2002 dont il était le seul candidat au second tour après avoir triché honteusement, voilà qu’il agrandit son palmarès en 2016 avec un coup d’état institutionnel orchestré par son ami l’indésirable Hamada Madi Boléro. C’est du jamais vu aux Comores, ni nulle part ailleurs dans le monde.

     Ayant compris la dangerosité des agissements du Colonel putschiste, la communauté internationale, les candidats Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka, la classe politique comorienne ainsi que les citoyens comoriens sont unanimes pour l’organisation d’une élection partielle à Anjouan et à Wanani sur l’île de Mohéli pour que le futur Président des Comores soit élu d’une façon démocratique par tous les citoyens comoriens. Ils refusent que 11.250 électeurs soient privés de leur droit au profit d’un seul homme qui a lui-même organisé le pillage et la destruction des bureaux de vote. L’organisation d’une élection partielle sera une bonne nouvelle pour les Comores et une belle leçon de démocratie à des individus sans foi ni loi bien déterminés à détruire les Comores.

     Bien évidemment, il est à noter que la décision de l’organisation d’une élection partielle appartient à la Cour constitutionnelle, mais au vu du déroulement des événements et de l’engouement que suscite cette démarche introduite et initiée par Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka et encouragée par l’Union européenne et certains partenaires des Comores, cette nécessité républicaine fait l’unanimité.

     Retranché et isolé dans ses bêtises, le camp Azali Assoumani peine à trouver des arguments solides et se contente de ses mensonges habituels sur les réseaux sociaux et sur certains pseudo-médias corrompus appelant à la haine, à la violence, à la division et aux menaces quotidienne dont tout le monde se moque.

Par Saïd Abdallah

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© www.lemohelien.com – Mardi 19 avril 2016.


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