Mouigni Baraka, le cache-sexe démocratique et diplomatique d’Assoumani Azali
À chaque session de l’Assemblée générale de l’ONU, il est payé pour anoblir le tyran
Par ARM
Ce vendredi 24 octobre 2025, alors qu’il s’apprêtait à aller assister à un Madjliss lié à un mariage, et au moment où il était aux abords de la Place Rouge de Mtsoudjini, en direction de sa voiture, le frère Archimède appela votre site préféré: «Frère ARM, je traverse en ce moment même la Place Rouge de Ntsoudjini. Je n’ai pas envie de rire tant la situation que traverse notre pays est dramatique. Je pense à deux mauvais garçons de Ntsoudjini. Je commence par Saïd Ahmed Saïd Ali dit William Shakespeare. Tu as raison de ne plus le mentionner dans tes publications. Il ne vaut rien. Il ne représente rien, il ne représente personne, il ne représente même pas sa propre personne. C’est un homme fini, un vantard en fin de parcours politique, si déjà il a un parcours politique en dehors de ses activités de boy.
Le deuxième mauvais garçon est Mouigni Baraka Saïd Soilihi. Son récent déplacement mouvementé à Anjouan, du fait de quelques voyous agissant comme mercenaires de la dictature, est très révélateur de sa complicité avec le pouvoir. Il se dit ouvertement à la Place Rouge de Ntsoudjini et ailleurs qu’il s’était rendu à Anjouan en septembre 2025 pour faire ridiculiser l’opposition, à la demande personnelle d’Azali, son chef. Les gens ne sont pas bêtes. Les gens réfléchissent. Ils constatent qu’à la veille de chaque session de l’Assemblée générale des Nations Unies, en septembre, il crée un événement fumeux destiné à fragiliser l’opposition et à montrer à la communauté internationale qu’une opposition existe aux Comores, qu’elle est entièrement libre, qu’elle agit à sa guise.
N’oublie pas que l’année dernière, Azali avait reçu Mouigni Baraka à Beït-Salam à l’insu de l’opposition. Il s’agissait d’une initiative personnelle, d’une démarche personnelle, d’une action personnelle. Pour de nombreux opposants, les photos prises à cette occasion devaient servir à Azali à New York pour montrer qu’il y a un climat d’apaisement aux Comores, qu’il discute avec l’opposition dans un climat apaisé et fraternel. Cette fois-ci, l’événement a été créé à Anjouan pour montrer à la même communauté internationale que l’opposition n’est pas acceptée par la population, alors que le pouvoir en place n’a pas de problème avec elle. Mouigni Baraka Saïd Soilihi joue toujours le rôle de garçon de courses pour Azali. Ce que disent les gens est fondé. La concomitance de ces événements, à la veille de chaque intervention d’Azali aux Nations Unies, est troublante. Il n’y a pas de coïncidence. C’est voulu par Azali, qui paie Mouigni Baraka Saïd Soilihi pour fragiliser l’opposition».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 24 octobre 2025.





