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«Campagnard» a trahi le peuple comorien pour Azali

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«Campagnard» a trahi le peuple comorien pour Azali

Dès le départ, «Campagnard» a été un traître qui se cache

Par ARM

     L’Algérien Malek Chebel (1953-2016) accusait les Arabes de diviniser des «héros négatifs comme Mouammar Kadhafi et Oussama Ben Laden». Aux Comores, la fabrique des héros est morte, et le peuple est face à des héros autoproclamés et imaginaires. Le plus connu et encensé n’est autre que le Colonel Mohamed Soilihi dit «Campagnard». Celui-ci avait connu son heure de gloire quand, le 28 septembre 1995, il s’était battu aux côtés de ses soldats contre Robert «Bob» Denard et ses mercenaires, qui venaient de renverser le Président Saïd Mohamed Djohar, pendant qu’Assoumani Azali Boinaheri, chef d’État-major de l’Armée, avait fui en slip pour se cacher dans les toilettes et sous une table de l’Ambassade de France.

Or, Mohamed Soilihi dit «Campagnard» est le pire complice du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Il n’a même pas le courage d’assumer ses actes en public, mais se fait passer pour celui qui allait mettre fin à la dictature de son complice et chef. En public, il affichait le visage d’un adversaire déterminé à chasser du pouvoir le tyran de Mitsoudjé. En privé, il fait des affaires à coups de millions de francs comoriens avec le dictateur Assoumani Azali Boinaheri.

Toute honte bue, Mohamed Soilihi dit «Campagnard» s’était déclaré candidat à l’élection présidentielle qui n’a pas eu lieu le dimanche 24 mars 2019. Quand il déclara sa candidature, sur commande de la dictature de Mitsoudjé, il avait été reçu par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Les deux hommes ont l’habitude de se rencontrer à Bête-Salam, Mitsoudjé ou Mitsamiouli. Dès cet entretien consécutif à cette déclaration de candidature, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri exigea du Trésor public qu’il lui remette 66 millions de francs comoriens. L’ordre a été exécuté avec une rapidité inédite dans les annales de la corruption. D’autres sommes se chiffrant à des dizaines de millions de francs comoriens ont été remises à «Campagnard» par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri «à titre de paiement d’arriérés de pension de retraite», mais en réalité, il s’agissait des Trente Deniers de Judas.

Cette complicité remonte à la première kleptocratie du putschiste Assoumani Azali Boinaheri (1999-2006). Celle-ci avait accordé à «Campagnard» le marché du ramassage des ordures à Moroni sans appel d’offres. «Campagnard» est payé par l’argent de la Douane, alors que les règles des Finances publiques interdisent strictement l’affectation automatique et directe de ressources données à des dépenses spécifiques, par prudence. Tout fonds public doit être versé au Trésor public. Pis, l’entreprise de ramassage des ordures de «Campagnard» emploie des «esclaves en uniforme»: des militaires, payés par l’État! C’est de la filouterie.

L’équipe de campagne électorale de «Campagnard» prétendait être pauvre, alors qu’elle était «arrosée» par son vrai chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. D’autres fonds clandestins suivirent. Pour les «blanchir et laver plus blanc», «Campagnard» était parti en France pleurer sur l’épaule compatissante de la communauté comorienne y vivant. Or, Mohamed Soilihi dit «Campagnard» était un candidat bidon et fantoche créé de toutes pièces par la dictature. Il n’est pas un «héros», mais un traître entouré de deux autres traîtres: Mouigni Baraka Saïd Soilihi et Saïd Larifou.

Après l’échec de l’élection qui n’a pas eu lieu le dimanche 24 mars 2019, «Campagnard» lança le Comité national de Transition, dont il devint le Président, avant de disparaître de la circulation. Ne reculant devant aucune obséquiosité devant son chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, il lui envoya une lettre d’excuses, car il ne devait le condamner que très mollement, mais avait fait un peu fort. Ses propos avaient beaucoup énervé la dictatrice Ambari Darouèche, la «légitime» du tyran. Donc, celui qui se pose en «héros» des Comoriens ne gagne pas à être connu. Autant le peuple comorien accepte la traîtrise d’un Saïd Larifou ou d’un Mouigni Baraka Saïd Soilihi, autant celle d’un «Campagnard» est un nouveau coup de tronçonneuse sur son dos. «Pauvres Comores!», dixit Ibrahim Barwane…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 21 août 2021.


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