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Ahmed Sambi finasse et ses finasseries feront un drame

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Ahmed Sambi finasse et ses finasseries feront un drame

Sa peur de voyager à l’étranger en dit long sur ses noirs desseins

Par ARM

     Mais, pourquoi donc Ahmed Sambi, le plus grand voyageur international et interplanétaire du monde contemporain, a-t-il peur de mettre le nez hors des Comores? Mais, pourquoi donc, depuis le 16 juin 2015, l’homme qui aime le plus voyager au monde se terre-t-il aux Comores et n’a pas pris une seule fois l’avion pour l’étranger, où il aime se faire photographier aux côtés des dirigeants étrangers, dont il prétend crânement être le digne Conseiller spécial ou technique? Ce sont des questions que les Comoriens doivent se poser pour bien comprendre les raisons qui poussent cet homme prétentieux et irresponsable à faire de l’acceptation de sa candidature au scrutin présidentiel de 2016 une question de mort ou de vie pour lui-même et pour la nation comorienne entière. Car c’est de cela qu’il s’agit. Une question de mort ou de vie, la vie avant la mort. Naturellement, quand, en mai 2015, l’un de ses proches chuchote au téléphone que son chef ne quittera pas les Comores avant la fin de l’élection présidentielle de 2016, on avait du mal à le croire. La ficelle paraissait trop grosse. Pourtant, la vérité est là: Ahmed Sambi a peur de voyager à l’étranger et se cache de ceux qui, à l’étranger, voudraient bien l’écouter sur certains dossiers sentant le pétrole et le gaz qui ne sont pour l’instant que des rêves insaisissables. Quand on comprendra officiellement pourquoi cet homme qui aime faire le paparazzo à l’étranger n’ose plus mettre le nez hors des Comores, on comprendra tout sur les raisons pour lesquelles cet homme s’acharne à vouloir devenir de nouveau le Président des Comores. Tout est là. Avant de se mettre à mentir, mentir et mentir aux Comores comme il sait le faire, il doit expliquer aux Comoriens les raisons de la peur qui l’étrangle au point de le pousser à se terrer aux Comores.

     Et s’il n’y avait que ça… Et s’il n’y avait que ça. Parce que, alors que le monde entier est endeuillé par les attentats ignobles ayant ensanglanté Paris le vendredi 13 novembre 2015, Ahmed Sambi doit s’interroger. Il doit s’interroger parce qu’il a une lourde coresponsabilité dans le développement du terrorisme dans le monde. C’est lui qui, avec la complicité de son séide Ibrahima Mhoumadi Sidi, a fait «adopter» la «loi» sur «la citoyenneté économique» par 13 Députés contre 20, une première sur les annales parlementaires mondiales! Cette «loi» sur «la citoyenneté économique» permit de vendre dans un désordre total des milliers de passeports comoriens à des étrangers qui ne savent même pas situer les Comores sur une carte du monde. Parmi les bénéficiaires de ces passeports comoriens, il y a des terroristes, des trafiquants d’armes et des trafiquants de drogue. Cela étant, Ahmed Sambi est devenu l’un des vecteurs de développement du terrorisme transfrontalier dans le monde. Pourtant, toute honte bue, il se présentera à l’Ambassade de France aux Comores pour aller signer un registre de condoléances suite aux attentats du 13 novembre 2015. Que les terroristes du vendredi 13 novembre 2015 aient utilisé des passeports comoriens vendus par Ahmed Sambi ou pas, cet homme n’est pas digne de présenter des condoléances à un État frappé par un mal qui aurait pu naître de ses propres mains parce que, quelle que soit l’identité des victimes du terrorisme et celle de leurs bourreaux, toute personne nourrissant le terrorisme transfrontalier ou autre est responsable de la mort de tout être humain ayant rendu l’âme du fait d’un acte terroriste.

     Or, à ce jour, personne n’a entendu l’ancien satrape faire son mea culpa sur le caractère criminel de sa «loi» sur «la citoyenneté économique». Et, au lieu d’adopter un profil bas, il fait tout pour se mettre devant, pour faire imploser et faire exploser son égocentrisme et sa mégalomanie, comme si un inculte pouvait diriger un État pour le bien de celui-ci. Dès lors, quand Ahmed Sambi ira signer un registre de condoléances à l’Ambassade de France aux Comores, il doit bien avoir à l’esprit l’idée selon laquelle il signera ce document avec le sang des victimes. Aujourd’hui, il est rassurant d’apprendre que les autorités comoriennes prennent des dispositions pour participer à la sécurisation du monde. Mais, que feront-elles pour gommer les graves fautes commises par Ahmed Sambi contre l’humanité entière? Certes, les Comores ont limité les dégâts, en mettant un terme à l’odieux trafic international des documents administratifs comoriens. Mais, que devront-elles faire pour en juguler les implications en matière de terrorisme international, puisque le monstre est mort, il est vrai, mais a donné naissance à des enfants qui sont de la même nature monstrueuse que Papa Monstre? Et, n’oublions pas qu’Ahmed Sambi a commis un autre crime également horrible, celui consistant à donner toutes sortes de facilités à des «Fondations» intégristes étrangères aux Comores, des «Fondations» qui n’ont d’autre but que la radicalisation et la criminalisation de jeunes Comoriens pour en faire des fanatiques devant passer un jour à l’étape du terrorisme transfrontalier. Il a même offert à sa puissance étrangère de prédilection un bâtiment construit par l’Union européenne pour aider au développement social et économique des Comores. Ahmed Sambi doit s’expliquer sur cette largesse et dire au peuple comorien en quoi il était nécessaire de détourner ce bâtiment de sa destination première, pour en faire un vecteur de propagande et d’un prosélytisme religieux dont ne veulent pas les Comoriens.

     Ahmed Sambi doit être confronté à un autre de ses méfaits les plus dangereux: le fanatisme aveugle le conduisant à ignorer toute prudence humaine et toute forme de respect envers l’humanité, au point de vouloir faire changer les normes juridiques de tout un État et de tout une République à son profit. Ahmed Sambi doit suivre l’actualité internationale de temps à autre et savoir que l’entêtement de dictateurs bornés et sans imagination a conduit l’Afrique au bord du précipice. En 2014, des innocents sont morts à Ouagadougou pour empêcher un seul homme de rester au pouvoir ad vitam æternam, à mort et jusque mort s’ensuive, et en 2015, d’autres personnes sont mortes toujours au Burkina Faso pour défendre les acquis de leur belle révolution contre le pouvoir personnel d’un homme au pouvoir depuis 1987. À Bujumbura et autres villes du Burundi, des gens meurent chaque semaine à cause de l’entêtement d’un Pierre Nkurunziza, dont les actes et méthodes sont calqués sur ceux d’Ahmed Sambi, dont les méfaits les plus vils en matière de confiscation et d’accaparement de pouvoir sont de notoriété publique depuis 2010. Mais, malgré le sang qui coule, Ahmed Sambi s’arcboute sur ses certitudes que les Comoriens vont mourir s’il ne devient pas Président en 2016. On aurait pu fournir l’effort de comprendre son obsession morbide du pouvoir s’il avait un projet de société pour les Comores. Or, il est de notoriété publique que sa première et dernière expérience présidentielle a été une catastrophe que ne veulent plus vivre les Comoriens.

     Il y a du fanatisme dans la manière d’Ahmed Sambi de vouloir casser tout le système normatif comorien pour accéder au pouvoir. C’est du fanatisme. Et ce fanatisme tuera. Parce que tout fanatisme tue. Cet homme doit comprendre qu’un pays entier ne doit pas se limiter à une personne, sa personne.

     Et le fanatisme pour sa propre personne se nourrit d’une manipulation qui devrait conduire à l’interdiction de faire de la religion un instrument de manipulation politicienne. En effet, dans la mesure où certains des plus grands drames du monde actuel proviennent d’une manipulation éhontée de l’Islam, il est bien temps pour les Comores de se doter d’un arsenal juridique destiné à définir une liste officielle des personnes qui doivent expliquer la religion à la population et dans des lieux précis. Cette mesure aurait le mérite d’empêcher n’importe quel menteur de sévir sur l’espace public en faisant de l’Islam un outil personnel de pouvoir et un instrument de radicalisation d’une partie de la population. Ce n’est pas une restriction des libertés, mais une mesure qu’on préconise même dans certains États parmi les plus démocratiques du monde pour que la religion ne soit pas un instrument de haine et de mort. Et, aujourd’hui, toutes les tueries perpétrées par des prétendus «islamistes» sont le fait de terroristes ayant cédé au discours manipulateur de gourous sadiques qui se moquent de Dieu comme de leur premier turban. Ces gens-là pervertissent le Message de Dieu, et sans l’usage mafieux qu’il fait de l’Islam, alors qu’il a toujours été incapable de traduire et d’interpréter le moindre verset du Coran (Dieu demande aux croyants de le connaître avant de l’adorer!), Ahmed Sambi aurait vécu et serait mort sans être connu au-delà des limites de son quartier. Il aurait vécu et serait mort dans l’insignifiance et l’indifférence. Les Comores étant un pays de Musulmans, elles n’ont pas besoin d’un menteur qui prétendrait être meilleur Musulman que les autres et qui se servirait de l’Islam pour accéder au pouvoir pour, ensuite, commettre des actes quotidiens qui sont une offense quotidienne faite à Dieu. L’instrumentalisation du nom de Dieu par Ahmed Sambi tuera un jour au-delà des frontières des Comores. C’est juste une question de jour. Donc, à un moment où des terroristes ignorant tout de Dieu tuent des innocents qu’ils ne connaissent même pas, il serait temps de penser aux individus qui, du fait de l’usage qu’ils font de leur bouche au venin de vipère, sont prêts à tout pour assouvir leurs bas instincts et leurs intérêts personnels. Si les Comores ne se préparent pas à mettre hors d’état de nuire Ahmed Sambi dès maintenant, le prix à payer demain sera insupportable.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 16 novembre 2015.


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