Abderemane Ahmed Abdallah a été arrêté et relâché
Assoumani Azali tue et emprisonne tous les Anjouanais
Par ARM
Le génocide projeté par «L’Éternel Miraculé divin» Assoumani Azali Boinaheri sur l’île d’Anjouan est passé à la vitesse supérieure. Chaque tête anjouanaise qui se dresse est coupée et jetée dans un sac à ordures. Les Anjouanais viennent de rejoindre les Mohéliens dans le mépris de la dictature: ils n’ont plus le droit d’être emprisonnés sur leur île, et doivent être toujours déportés à la Grande-Comore, le seul endroit au monde où il y a des juges, des Tribunaux et des prisons. L’Anjouanais doit être emprisonné, même sans jugement, à Moroni, en Grande-Comore, pour le punir lui-même et faire souffrir sa famille, incapable de le voir sans prendre l’avion.
Ce mercredi 27 mai 2020, l’ancien Député Abderemane Ahmed Abdallah, fils du Président Ahmed Abdallah Abderemane, a été entendu à la Gendarmerie d’Anjouan. Le motif: il a commis le plus horrible des crimes de génocide et des crimes contre l’humanité en déclarant sa candidature à l’élection présidentielle Anjouan-2021 devant placer à la Présidence de la République un Anjouanais le 26 mai 2021, date non négociable et pour laquelle nous serons nombreux à mourir pour la faire respecter par la force.
En digne fils du Président Ahmed Abdallah Abdallah, qu’aucune question ne pouvait mettre en difficulté, l’ancien Député Abderemane Ahmed Abdallah a doctement expliqué aux tortionnaires de la Gendarmerie qui s’apprêtaient à l’assassiner: «Si je suis en vie et en bonne santé et si l’élection présidentielle a lieu en 2021, je serais candidat. De même, si je suis en vie et en bonne santé, et si le tour d’Anjouan pour le scrutin présidentiel a lieu en 2059, je serais également candidat». Ce langage bien rodé et imparable a désarçonné les tortionnaires de la Gendarmerie d’Anjouan. Ils étaient obligés de le relâcher.
En même temps, cette nouvelle affaire d’abus de pouvoir dans un but d’intimidation d’une grande personnalité politique d’Anjouan constitue un nouveau chapitre honteux sur la situation de génocide qui prévaut à Anjouan, une île dont la population est accusée d’avoir voulu commettre un attentat contre «L’Éternel Miraculé divin» Assoumani Azali Boinaheri, qui sort toujours indemne des pires complots imaginaires qu’il s’invente. Le dictateur du Bambao mais né à Mitsoudjé dans le Hambou a appris de ses sorciers de Pemba, Tanzanie, qu’il mourra des mains d’un Anjouanais, et a à cœur d’emprisonner ou de tuer tous les Anjouanais, dans le cadre d’une «solution finale», chère à son idole Adolf Hitler.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 27 mai 2020.
