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Douze terroristes comoriens identifiés au Mozambique

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Douze terroristes comoriens identifiés au Mozambique

Menaces sur «le cœur du monde», «l’enjeu pour l’Occident»

Par ARM

       La «gendrocratie» de Saïd Mohamed Djohar a «offert» au monde des terroristes comoriens: «Environ 160 jeunes Comoriens sont partis étudier en Iran. Sur place, ils sont pris en charge par le Front islamique de Libération des Comores. Quelques dizaines d’entre eux ont été envoyés en Afghanistan se battre aux côtés des moudjahidin. Certains sont rentrés au pays, une douzaine sont en Algérie, intégrés au sein du GIA (Groupe islamique armé), auteur d’attentats antifrançais […]»: Mireille Duteil: Scoop. Poudrière comorienne, Le Point n°1120, Paris, 5 mars 1994, p. 21.

Les résultats de ce crime étant connus, il suffirait à peine de rappeler que le représentant personnel en Afrique de l’Est du chef terroriste saoudien Oussama Ben Laden était un Comorien de Moroni et s’appelait Fazul Abdullah Mohammed (1972 ou 1974 – 2011) et a été tué sous les bombes de l’Armée des États-Unis en Somalie, le 8 juin 2011, il y a 10 ans.

En son temps, Jacques Foccart avait tiré la sonnette d’alarme en déclarant qu’«une menace qui vise plus spécifiquement les Comores vient des milieux islamistes, notamment d’un groupe basé au Kenya. Or, l’absence de réaction française ne se justifie pas par un manque de moyens. Les bacheliers comoriens qui veulent faire des études supérieures souhaitent tous, ou presque, aller à l’université de la Réunion. Ils sont deux cents ou deux cent cinquante par an. On leur donne quatre bourses. Résultat: les autres vont en Iran, en Arabie Saoudite ou dans les Émirats, où ils sont accueillis à bras ouverts. C’est du moins ainsi que je vois la situation. Le désintérêt de la France pour le développement des Comores est une constante navrante»: Jacques Foccart: Foccart parle. Entretiens avec Philippe Gaillard, Tome II, Fayard et Éditions Jeune Afrique, Paris, 1997, p. 440.

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, en accentuant la répression sur les Comoriens, en les poussant au désespoir sanglant, transforme certains d’entre eux en dangereux terroristes à l’étranger. C’est ainsi que 12 Comoriens ont été identifiés parmi les terroristes qui mettent le Mozambique à feu et à sang. Or, le Mozambique n’est pas n’importe quel pays. C’est le pays qui a donné son nom au Canal du Mozambique, où passent par jour 40 supertankers transportant du pétrole, soit 14.600 ou 14.650 par an, sur un océan Indien qualifié d’«enjeu pour l’Occident», avant même la découverte du pétrole et du gaz naturel dans la zone: Hélène Mazeran: L’océan Indien: un enjeu pour l’Occident, PUF, Collection «Perspectives internationales», Paris, 1987 (225 p.).

Le même océan Indien est qualifié de «cœur du monde» et, en période de guerre froide, les experts parlaient «du Canal du Mozambique si cher aux stratèges occidentaux et nullement indifférent à ceux du camp socialiste […]»: Philippe Leymarie: Océan Indien. Le nouveau cœur du monde, Karthala, Collection «Méridiens», Paris, 1981 p. 195.

Aujourd’hui, alors que le Canal du Mozambique a considérablement augmenté son importance stratégique, géostratégique et géopolitique à la suite de la découverte du pétrole et du gaz dans certains pays de la zone, des Comoriens sont parmi les dangereux terroristes qui empêchent l’exploitation de ces richesses. C’est un crime dont le dictateur terroriste Assoumani Azali Boinaheri est l’un des responsables. L’ONU doit lui demander des comptes.

Les terroristes somaliens installés au Kenya se pourlèchent les babines, se congratulent, boivent du petit-lait et exultent méchamment, espérant renouer avec les Comores, en souvenir de l’époque où le gendre de la «gendrocratie» et donneur universel de leçons Mohamed Saïd Abdallah Mchangama (Ouf! Ouf! Au secours! Au secours!) dit «Mohamed Saïd», au temps de sa «splendeur» à jamais perdue, leur vendait des armes: «Impliqué en Europe dans une escroquerie internationale à l’assurance-crédit, Mchangama est nommé… ministre de l’Économie et des Finances. Ce qui lui permet de mettre sur pied de nombreux trafics juteux. Au printemps 1992, le gouvernement de Moroni servira d’intermédiaire pour la livraison d’armes à une faction somalienne. “Faux passeports, blanchiment d’argent sale: Mchangama est dans tous les coups”, confirme un haut fonctionnaire français. Il va aussi, ce qui est politiquement grave, devenir le relais, dans l’archipel, de la République islamique d’Iran. En novembre [1993], une perquisition dans les milieux islamistes de France a permis de découvrir des documents prouvant que des fonds iraniens à destination du FIS algérien passaient par la Banque internationale des Comores, à Moroni»: M. Duteil: Scoop. Poudrière comorienne, op. cit., p. 21.

Voilà où nous en sommes. Ce qui a été initié par Mohamed Saïd Abdallah Mchangama est poursuivi joyeusement par son pote et complice, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, «l’allié stratégique de l’Occident dans l’océan Indien». Bon courage…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 26 juillet 2021.


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