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Le «Juge» Rachadi Mchangama, dangereux précurseur

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Le «Juge» Rachadi Mchangama, dangereux précurseur

Il a officialisé et médiatisé la caporalisation de la Justice

Par ARM

      L’atroce instrumentalisation politicienne de la prétendue Justice par le tyran Assoumani Azali Boinaheri et sa famille pour faire condamner à 20 ans de travaux forcés et à une peine d’inéligibilité l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’est pas un fait nouveau. La Justice n’a jamais existé aux Comores. Sous la dictature d’Ali Soilihi (1975-1978), tout collégien du Comité révolutionnaire pouvait humilier et torturer qui il voulait, sans jugement. N’importe qui était un prisonnier en sursis sans décision judiciaire. Des Mohéliens innocents, jamais jugés, dont des mineurs, avaient été déportés en Grande-Comore jusqu’à la chute d’Ali Soilihi. Depuis la présidence d’Ahmed Abdallah Abderemane (1978-1989), la Justice comorienne est politisée, corrompue et placée sous des mains inexpertes et incompétentes.

L’injustice a remplacé la Justice. La prétendue Justice est aux ordres. Aucun juge ne l’a reconnu publiquement jusqu’au moment où le «Juge» Rachadi Mchangama s’est illustré de la plus horrible des façons contre le Général Salimou Mohamed Amiri, innocenté le 2 novembre 2012 par la Cour d’Assises de Moroni, qui a également acquitté ses coaccusés. Pour rappel, Le Lieutenant-colonel Combo Ayouba a été assassiné le 13 juin 2010 et, sans un début d’enquête, la fausse Justice avait emmuré le Général Salimou Mohamed Amiri et d’autres innocents. Rachadi Mchangama avait reconnu devant une Inspection du ministère de la Justice qu’il était rémunéré par le Procureur Nidhoim Attoumane, nommé plus tard à la Cour suprême par le fou Assoumani Azali Boinaheri parce que «magistrat chevronné».

Rachadi Mchangama n’a pas inventé la pourriture d’une Justice génétiquement pourrie, mais en a assuré l’officialisation et la médiatisation. Il est un dangereux précurseur. Le 2 novembre 2012, la Cour d’Assises déclara: «Tout au long de l’enquête et débats à l’audience, il n’y a pas de vrai mobile pouvant justifier et pousser les accusés à commettre le crime». Or, Rachadi Mchangama voulait faire faire fusiller au Port de Moroni le Général Salimou Mohamed Amiri, Mme Faouzia Miradji, Mohamed Mahamoud dit «Babylone», Youssouf Athoumani dit «Batterie» et Maoulida Mlindé dit «Ousso Oudou». Pis, après l’acquittement total et définitif du Général Salimou Mohamed Amiri et de ses coaccusés, Rachadi Mchangama se discrédita définitivement en posant devant une caméra pour verser sa haine sur le Général Salimou Mohamed Amiri, sous la dictée de gens dont on entend les ordres.

Rachadi Mchangama, auteur d’un vol d’argent public quand il était stagiaire à la Direction des Impôts, avait créé pour le Général Salimou Mohamed Amiri un concept qu’aucun juriste au monde ne connaît: «Contrôle judiciaire surveillé». En 2013, quand je demandais au Général Salimou Mohamed Amiri s’il avait provoqué la haine de Rachadi Mchangama en lui piquant sa copine, les yeux dans les yeux, il avait déclaré: «Avant cette triste affaire, je ne le connaissais même pas». En même temps, la haine de Rachadi Mchangama est une simple bise face à la détestation que le fugitif international Hamada Madi Boléro voue au Général. Le jeudi 17 juillet 2014, en ma présence, dans les locaux de la Fondation Jean-Jaurès, à Paris, Hamada Madi Boléro, alors Directeur du Cabinet du Président Ikililou Dhoinine chargé de la Défense, avait déclaré que l’affaire n’avait pas été jugée sur le fond et qu’il a juste été constaté un vice de procédure qui avait permis la mise en liberté des accusés. Honteux! Quel scandale! Le 2 novembre 2012, la Cour d’Assises avait acquitté les accusés «pour défaut de preuves, irrégularités procédurales et surtout au bénéfice du doute». Rachadi Mchangama s’en moquait. Certains «magistrats» incompétents et corrompus essaient de cacher leurs tares faisant d’eux des bêtes sauvages, mais Rachadi Mchangama en est fier, tout comme les «magistrats» sur commande et aux ordres qui ont pour consigne de faire tuer en prison Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Nous verrons bientôt ce dernier libre et la tête haute, malgré l’acharnement du «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri et de sa famille.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 22 juin 2020.


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