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Assoumani Azali, confronté à la guérilla à Mitsoudjé

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Assoumani Azali, confronté à la guérilla à Mitsoudjé

Les signes avant-coureurs de la fin du tyran s’empilent

Par ARM

       Qui l’aurait imaginé? Le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri est confronté à une guérilla urbaine à Mitsoudjé, le village de son père, qu’on croyait le sien, jusqu’à ce que les jeunes de Mitsoudjé lui rappellent brutalement qu’il est de Mkazi dans le Bambao par sa mamie et de Mboudé Yadjou dans le Bambao chez sa maman. Qui l’aurait parié? Des jeunes de Mitsoudjé ont exprimé leur colère envers la dictature par des graffitis sur les murs, les routes et les voitures officielles, le vendredi 19 juin 2020, à Mitsoudjé. Le lundi 22 juin 2020, la rébellion a brûlé deux voitures officielles, pendant que Kiki s’époumone en public et montre ses muscles de mauviette. Les contestataires sont allés jeter leurs papiers devant Tatie Ambari Darouèche pour rappeler perfidement le caractère mensonger et démagogique du slogan criminel de son époux lors de l’élection fraudée de 2016: «Un jeune, un emploi». Tu parles…

Les contestataires, qui dénoncent la dictature et réclament le départ du tyran, ne sont pas des étrangers aigris, grincheux et haineux, mais des gens de Mitsoudjé, dont des membres de la famille du dictateur Assoumani Azali Boinaheri.

Ce scénario inattendu n’est pas sans rappeler qu’Ikililou Dhoinine, son mentor électoral frauduleux de 2016, n’avait pas été ébranlé par l’opposition, mais par les patriotes sincères de Djoiezi qui, en mai 2014, l’avaient littéralement tué par le tract historique et d’anthologie «Kala Wa Dala», la mère et le père de la littérature politique subversive et explosive mondiale. Ces jeunes de Djoiezi avaient été jetés en prison, mais ont fait leur entrée dans les livres d’Histoire. Ce sont de bons pères de famille qui me font l’honneur de leurs bons conseils patriotiques pour faire sortir les Comores de la misère. Donc, à Djoiezi comme à Mitsoudjé, l’avenir politique des Comores est dans la contestation la plus irrévérencieuse. Les Comoriens doivent continuer à taper fort sur la dictature.

Alors, à Poteau Central, haut-lieu des intrigues politiques et sociales à Djoiezi, les jeunes suivent avec attention cette actualité subversive et posent une seule question: «Comment un dictateur qui n’arrive pas à contrôler son propre village peut-il contrôler un pays tout entier qui réclame son départ?». Les jeunes de Djoiezi sont d’autant plus satisfaits de ce qui se passe à Mitsoudjé qu’ils savent tout de la honte qui avait submergé Ikililou Dhoinine à cause de «Kala Wa Dala». À l’époque, au lieu de prendre les déclarations fracassantes et volcaniques de ses jeunes neveux pour une contestation légitime des Djoieziens, l’homme des Mohéliens de Bête-Salam en avait fait une maladie, et les Comoriens constituaient des délégations pour aller lui présenter des «condoléances pour injures», il est vrai, très lourdes. Les jeunes avaient fait très fort, et certains passages de «Kala Wa Sala» font froid au dos.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 23 juin 2020.


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