«Les Comoriens n’ont jamais formé un peuple antisémite»
Cri du cœur du Sultan Hachim pour l’honneur des Comores
Par ARM
Le Sultan Hachim Saïd-Hassane Ben Saïd Hachim Ben Sultan Mouigni Mkou, pétri de piété et de valeurs de l’honneur et de la dignité, est profondément meurtri actuellement, et pour cause. Ses amis à l’étranger, dont deux anciens Premiers ministres occidentaux, des industriels et des intellectuels de haut niveau, l’appellent et l’interrogent sur le virage antisémite à la fois brusque et inattendu pris par les Comores. Naturellement, il s’agit d’une allusion aux propos antisémites tenus par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, dictateur de Mitsoudjé et Président de l’Union africaine, dans une mosquée d’Anjouan, en ces termes malheureux et honteux: «Les sales Juifs, que Dieu les fasse périr. On doit, malheureusement, vivre avec eux. Aujourd’hui, ils possèdent le monde et le dirigent. Ils ne sont pas comme nous. Ils sont fourbes, se cachent jusqu’à ce qu’ils aient la force et attaquent sournoisement. Ils dominent l’économie et les médias dans le monde entier. Tout leur appartient, aujourd’hui».
Depuis l’éclatement de ce scandale nauséabond, devenu mondial, le Sultan Hachim Saïd-Hassane Ben Saïd Hachim Ben Sultan Mouigni Mkou est accroché à son téléphone, pour expliquer à ses amis à l’étranger: «Les Comoriens n’ont jamais formé un peuple antisémite. Assoumani Azali n’a pas vocation à s’exprimer en leur nom parce qu’ils ne l’ont jamais élu. Ce que dit cet homme ne touche pas les Comoriens. Le Prophète Mohammed avait une épouse juive appelée Sophia, a vécu avec des Juifs, à Médine, avait des voisins et amis juifs, était en contact permanent avec des Juifs, négociait avec des Juifs. Assoumani Azali peut-il être plus Musulman que le Prophète Mohammed? Le Coran n’a-t-il pas classé les Juifs parmi les Gens du Livre, les monothéistes purs, les croyants, ceux qui ne seront pas tourmentés dans l’au-delà? Nous sommes devant une triste affaire, mais la communauté internationale doit faire l’effort de comprendre qu’Assoumani Azali n’est pas les Comores».
Pour rappel, le Sultan Hachim Saïd-Hassane Ben Saïd Hachim Ben Sultan Mouigni Mkou a été un des rares acteurs politiques comoriens à avoir réagi positivement quand Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait préconisé l’idée absolument séduisante et féconde d’établissement de relations diplomatiques entre les Comores et Israël. Il avait déclaré: «Les Musulmans sont les frères des Juifs. Les Arabes et les Juifs appartiennent au même rameau familial, et certains Comoriens ont une généalogie arabe. Juifs et Musulmans sont appelés à vivre ensemble. Les Comoriens doivent vivre en harmonie avec tous les peuples du monde».
Le Sultan Hachim Saïd-Hassane Ben Saïd Hachim Ben Sultan Mouigni Mkou est tellement dérangé par cette malheureuse affaire qu’il a décidé de «monter» à Paris, où il doit mener une campagne de «déminage» devant préserver l’honneur et la dignité du peuple comorien, loin de toute accusation d’antisémitisme. Il est arrivé dans la capitale française dans la matinée de ce mardi 19 septembre 2023.
Pour sa part, sans être un Musulman sincère, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est plongé dans une dérive qui se sert hypocritement de l’Islam, avec en toile de fond sa mendicité envers le gouvernement dictatorial et féodal du Hedjaz. En effet, dans le Préambule de sa «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018, emporté par l’idéologie nazie du «Ein Folk, Eine Reich, Eine Fûhrer», «Un seul Peuple, un seul État, un seul Chef», le dictateur Assoumani Azali Boinaheri pontifie: «Cultiver une identité nationale basée sur un seul peuple, une seule religion (Islam sunnite) et une seule langue».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 19 septembre 2023.
