Voici donc l’acte de vente des Comores à la Tanzanie
Mohamed Elamine Soeuf s’est paré des plumes du paon
Par ARM
Le mot «imposteur» a fini par arriver aux oreilles et dans la structure mentale de Môssier Mohamed Elamine Souef, «sinistre» des Affaires qui lui sont étrangères, et cousin du poète électoral divin Assoumani Azali Boinaheri. Comme il ne supporte pas d’être contesté et dénoncé, à ce qu’il paraît, il passe son temps à qualifier d’«imposteur» tel blogueur mohélien qu’il chérit. C’est marrant. C’est émouvant! Il vient de se compromettre gravement en vendant les Comores à la Tanzanie sous le couvert d’une prétendue «union» dont l’issue serait l’absorption des Comores par la Tanzanie. Comme il faut l’empêcher de sévir et de crâner, il a fallu publier la page du journal tanzanien qui parle de son idée complètement saugrenue et farfelue. Non seulement la cession d’une portion de l’État comorien est anticonstitutionnelle, mais en plus, l’Assemblée de l’Union des Comores est la seule institution publique ayant compétence en la matière. Plus grave encore, Môssieur Mohamed Elamine Souef est allé vendre les Comores à la Tanzanie sans en parler au peuple comorien.
C’est ainsi que sur cet article du journal tanzanien, on lit les choses ahurissantes suivantes: «Le ministre des Affaires étrangères des Comores, Mohamed Elamine Souef, dit qu’il souhaite que son pays soit rattaché à la République unie de Tanzanie», «Souef dit que les citoyens des Comores et ceux de Tanzanie ont une Histoire d’amitié qui justifie le rattachement de leurs deux pays à leur profit». Et voici les propos de Monsieur, le Grandiose «diplomate de formation, de carrière et polyglotte», comme il aime se définir lui-même: «De mon point de vue, nos deux pays, les Comores et la Tanzanie, doivent être rattachés et édifier leur unité, comme cela a été fait entre Zanzibar et le Tanganyika pour former la Tanzanie», ajoutant: «En ce qui me concerne personnellement, je souhaiterais une union de ces trois pays (la Tanzanie continentale [ex-Tanganyika], Zanzibar et les Comores […]». Les séparatistes anjouanais demandant le rattachement de leur île à la France ont créé le «rattachisme».
Môssieur Mohamed Elamine Souef parle trop. Et comme il parle trop, il parle mal. Pour preuve, du point de vue du Droit public (Droit constitutionnel et Droit international public), il a insulté la Tanzanie en parlant de Zanzibar et de la Tanzanie continentale comme s’il s’agissait de deux États différents. Avant de crier à l’acharnement, il doit appeler son pote, le fugitif international Hamada Madi Boléro, qui lui confirmera qu’il a commis un grave impair en parlant de «trois pays», citant «la Tanzanie continentale, Zanzibar et les Comores», alors que les deux États en présence ici sont la Tanzanie et les Comores. Un autre pays aurait immédiatement émis une protestation diplomatique. Avant de crier à «l’imposture», terme qu’il vient de découvrir et qu’il affectionne contre tel blogueur mohélien, qu’il adore, il peut s’informer auprès de l’Ambassadeur Soilih Mohamed Soilihi.
Et puis Môssieur Mohamed Elamine Souef a bien un «attaché de presse» et un «Chargé de Communication», qu’il trimballe aux 4 coins du monde, mais qui sont incapables de lui dire que depuis le 26 avril 1964, le Tanganyika et Zanzibar forment la République unie de Tanzanie. En d’autres termes, il a été injurieux envers la Tanzanie, et criminel envers les Comores. La question qui se pose alors est celle de savoir pourquoi il vend les Comores sans en parler aux Comoriens? Certes, les Comores et la Tanzanie ont une Histoire commune et fraternelle plusieurs fois séculaire, mais on ne célèbre pas les unions et les mariages dans la clandestinité et unilatéralisme. Qu’on se le dise!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 28 janvier 2020.
