Azali Assoumani et ses commensaux au zénith du Mal
Abus de l’abus d’ignorance, de pouvoir et d’ivresse de pouvoir
Par Boina Mkouboi
Le nabot de Mitsoudjé est au zénith de son ignorance pour ne pas dire de sa puissance factice et de façade, une pseudo-puissance bâtie sur le sable. Il profite de l’existence, crée l’inexistence à ses côtés, et abuse sans regrets, ni remords, des plaisirs que dispense le pouvoir pour ceux qui n’en connaissent que les artifices les plus superficiels. Par ailleurs, il donne libre cours à ses appétits incontrôlés. Il place les fameux goulots de bouteilles vides à des postes clés (son neveu «Tonton-m’a-dit» et d’autres ignorants qui exécuteront ses ordres sans les discuter). Il tente de reprendre le dessus en faisant le vide autour de lui, en écartant de son chemin les hommes de l’opposition.
Azali Assoumani n’a pas changé. Azali Assoumani n’a rien changé de ses mauvaises habitudes. Il aime le pouvoir au-delà de toute expression, au-delà de la raison. Il l’aime, s’y incruste et démontre qu’il fera tout pour le garder par la violence, l’illégalité et le coup d’État constitutionnel et militaire permanent. Ceux qui s’estomaquent et sont scandalisés par ses violences contre les journalistes et d’autres catégories de citoyens n’ont encore rien vu. Toutes les manœuvres et les scénarios qui font appel à la provocation, à la corruption, à l’achat des consciences, aux menaces, à l’usage abusif des biens de l’État, au chantage, aux procédés mafieux, aux promesses des campagnes qui ne seront jamais tenues seront utilisés pour qu’il règne sur le pays avec sa famille. N’est-il pas en train de se transformer en glissière? Ce petit n’est pas logique dans sa démarche. Il ne consulte personne autour de lui, excepté le Satan cornu et ailé: l’affreux Nourdine Abodo.
C’est un ambitieux effréné, impétré dans un embrouillamini d’avidités contradictoires, un faiseur d’entourloupes et d’embrouilles, un être complexé socialement, imprévisible et haineux qui veut se maintenir au pouvoir par un bain de sang. Par ailleurs, il biaise, il croit avoir de l’aura, et vit dans un messianisme bon marché qu’il croit à même de provoquer le miracle le faire émerger sans eau. Mais, mais le rêve est gratuit. On apprend au jour le jour. Personne ne peut le critiquer. Son régime politique est celui d’un sans-souci, d’un jean-foutre. Il ne supporte pas qu’on réfute ses errances, élucubrations et délires, qu’on s’oppose à lui, encore moins qu’on s’insurge contre lui.
Azali Assoumani est entouré de prétendus Conseillers, des ministres (des portefaix qui transportent sans état d’âme ses ordres illégaux). Personne ne comprend où le cloné du dictateur Franco veut en venir quand il tourne le dos à toute proposition de dialogue. Par conséquent, le laisser faire, c’est l’encourager à marcher sur le Droit et les institutions, le laisser insulter l’histoire politique comorienne.
Il est temps que les fils sincères des Comores qui aiment leur pays prennent l’initiative d’agir ensemble pour le retour de la stabilité et de l’existence d’une justice «juste» afin de faire sortir le pays du marécage dans lequel il se trouve.
Cet homme a-t-il des revanches à prendre sur le destin, sur les hommes et sur tout un pays? À qui veut-il se mesurer? Pour qui se prend-il? D’aucuns s’interrogent, mais gardent le silence pour le moment, par peur de faire face à sa parodie de Justice et parce qu’ils croient qu’il n’y a rien d’autre à faire hormis le silence de mort. Comme disent les Mohéliens: «Mliché tout», «laisse-le» sous-entendu «Dieu se chargera de lui». Cette parole est le pire des malédictions, le plus mortel des poisons.
Par Boina Mkouboi
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© www.lemohelien.com – Mercredi 29 janvier 2020.
