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Soutien patriotique au Général Salimou Mohamed Amiri

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Grâce à son patriotisme, le sang n’a pas coulé aux Comores

Par Saïd Mounir

     Le Général Salimou Mohamed Amiri a montré aux Comoriens son attachement réel et sincère, mais surtout son amour pour son pays. Il a rallumé la flamme du patriotisme aux Comores et a prouvé que le Comorien peut faire le bien pour son pays quand il veut. Il est devenu un modèle pour de nombreux Comoriens, qui s’identifient à lui comme on s’identifie à Thomas Sankara, Samora Machel, Joshua Nkomo, Julius Nyerere, Jomo Kenyatta et bien d’autres grandes figures de la libération de l’Afrique moderne. Cela étant, je soutiens le Général Salimou Mohamed Amiri sans demander un centime d’euro ou de franc, sans exiger un kilo de riz, ni d’ailes de poulets, et je souhaite signaler que je n’aime pas les gens qui soutiennent un candidat pour des besoins alimentaires. Je soutiens le Général Salimou Mohamed Amiri parce qu’il est un grand patriote comorien, un grand homme d’État. Son amour sincère pour le pays l’a déjà désigné à l’attention des Comoriens comme celui qui peut faire du bien à tout un pays, le placer dans la bonne voie, comme il l’a prouvé quand il dirigeait l’Armée nationale de Développement (AND) comorienne.

     Il a libéré Anjouan du séparatisme, du divisionnisme et de la dictature, contrairement à Azali Assoumani qui, alors qu’il était chef d’État-major de cette Armée, s’était réfugié à l’Ambassade de France aux Comores quand le pays était attaqué en septembre 1995 par des mercenaires qui allaient renverser le Président Saïd Mohamed Djohar, qui allait subir l’humiliation d’une déportation à la Réunion, comme s’il était un lépreux qu’on mettait en quarantaine. Azali Assoumani, qui veut redevenir Président en 2016, avait préféré déserter, au lieu de défendre l’honneur du pays, commettant une grande trahison à l’égard des Forces de Défense du pays. Malgré tout ça, le Colonel Azali Assoumani a été Président durant 7 ans, mais ce qu’il a fait contre le pays n’était pas un acte responsable. Il avait laissé la rébellion prospérer dans le pays, en hissant des drapeaux séparatistes. Il aurait donné même de l’argent à ces séparatistes uniquement pour faire durer son pouvoir putschiste, au lieu de combattre aux côtés de la nation comorienne et de la population anjouanaise, qui étaient prises en tenailles par des hors-la-loi. Il n’avait rien fait pour restaurer l’intégrité territoriale. Ce n’est pas ça le travail que les Comoriens attendaient d’un soldat comme le Colonel Azali Assoumani.

     Par contre, le Général Salimou Mohamed Amiri a dit «Non!» à la rébellion, en mobilisant l’Armée pour la victoire triomphale. Le professionnalisme avec lequel a été organisée l’opération a permis à celle-ci de se dérouler avec zéro mort. Alors Colonel, le valeureux Salimou Mohamed Amiri a sauvé l’utilité même du corps de l’Armée qui, à un moment donné, voyait son existence remise en cause par le peuple comorien. Il a osé dire «Non!» aussi au Président Ahmed Sambi, qui voulait se maintenir au pouvoir par la force, en faisant venir aux Comores des mercenaires tchétchènes et libyens, sans l’accord de l’Assemblée des Comores, ni consultation de l’AND, la Force de Défense du pays. Si Mouammar Kadhafi était encore vivant, Ahmed Sambi serait Président à vie, avec un pouvoir dictatorial. Le Général Salimou Mohamed Amiri a su aussi résister à la passion du pouvoir, en refusant d’utiliser l’Armée, revigorée par son succès militaire, pour faire un coup d’État. Cette force de caractère a marqué la conscience collective surtout quand il a dit aux militaires de ne pas faire couler le sang dans le pays, quand le régime politique d’Ahmed Sambi avait comploté contre lui pour s’en débarrasser.

     Une erreur politique a été commise par Ahmed Sambi: pourquoi après l’assassinat de notre cher frère Ayouba Combo, n’a-t-il pas fait une déclaration solennelle au peuple comorien pour l’éclairer sur ce qui s’est passé? Au contraire, pris par la panique, Ahmed Sambi s’en est pris au vaillant Général en lui interdisant de participer aux obsèques d’Ayouba Combo. Le ministre Ibrahim Mhoumadi Sidi lui-même a été signifié de dire au Général Salimou Mohamed Amiri de ne pas monter dans l’avion. On connaît la suite: Ahmed Sambi a enterré Ayouba Combo dans la précipitation, sans autopsie, pour éviter que son complot ne soit dévoilé. Le Général Salimou Mohamed Amiri a rendu ses hommages à son frère d’armes sur le tarmac de l’Aéroport de Hahaya. Ahmed Sambi n’a pas été à la hauteur pour diriger le pays. Il a vendu nos passeports à l’étranger et a légitimé ses magouilles avec ses séides. Ahmed Sambi est un beau parleur sans imagination fondée sur la réalité, et c’est logique quelque part, parce qu’il joue sur l’émotion de la population.

     Encore une erreur d’Ahmed Sambi: en soutenant Ikililou Dhoinine, dans des conditions destinées à créer le conditionnement psychologique de celui-ci, afin qu’il lui obéisse au doigt et à l’œil. Cela n’a pas fait son bonheur. En tout état de cause, loin de toutes ces considérations, aujourd’hui, les Comoriens regardent vers le Général Salimou Mohamed Amiri, en fondant leurs espoirs de redressement sur lui.

Par Saïd Mounir

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© www.lemohelien.com – Mercredi 19 août 2015.


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