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Djaanfar Ahmed Saïd chouchoute son autre maquereau

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Djaanfar Ahmed Saïd chouchoute son autre maquereau

Pour la candidature à la députation de son frère Bahassane

Par ARM

      En matière de prévarication, concussion, droit de cuissage et promotion canapé, Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (Au secours!) ne recule devant aucune honte. Chaque jour que Dieu fait, il fait reculer les limites de l’opprobre, du moralement inacceptable et du juridiquement inapproprié. La façon qu’il a pour récompenser ses maquereaux sur le dos de la «Ripoux-blique» de famille et de village est allée trop loin et continue à aller toujours plus loin, encore plus loin. Emporté par le placement de ses maquereaux en jeunes filles les plus fraîches possibles, il ne regarde ni le Droit qu’il est censé avoir étudié à Rabat, au Maroc, ni la morale qu’il dit avoir reçue dans le cadre d’une éducation qui aurait été très à cheval sur les principes moraux et religieux. Il nomme pour incompétence et par corruption. Il nomme les incompétents et les corrompus pour les incompétents et les corrompus, dont fait partie son frère Bahassane Blabla, l’homme aux dents de loup doublées d’une mâchoire de requin.

      C’est ainsi que nous avons reçu sur lui des nouvelles qui lui ressemblent beaucoup. En effet, dans son n°0001 sorti ce lundi 19 juin 2017, le journal Comores Essentiel nous apprend avec tristesse: «Naoildine HOUMADI limogé: le chauvinisme atteint des sommets.

C’est par un simple coup de fil de la Vice-présidence en charge de l’Énergie que le “Monsieur pétrole”, Naoildine HOUMADI, géophysicien de formation et créateur du Bureau géologique des Comores (BGC), a appris son limogeage à la tête de cette structure. Il est remplacé par un sharif d’Itsandra. En effet, c’est Salah Eddine Saïd Ahmed Cheikh, un ancien directeur général de la Mamwé dont la gestion a été jugée chaotique, qui a été nommé par décret présidentiel pour prendre la relève de Naoildine Houmadi. Cette éviction sans ménagement d’un Directeur, pourtant, jugé d’une efficacité exemplaire dans son poste vient renforcer encore une fois le sentiment éprouvé jusqu’ici par certains d’une volonté du président Azali de favoriser son île par rapport aux autres dans ses nominations dans les postes de direction du pays. Force est donc de constater qu’Azali 2, malgré son nouveau titre d’imam n’a pas changé d’un iota sa politique de régionalisme exacerbée».

Oui, il y a le chauvinisme insulaire du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, et celui-ci dérange. Pas bon! Mais, au-delà des procédés népotiques du tyran de Mitsoudjé, il y a pire: les lubies, bévues et mauvaises manières de Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (Ouf!), l’homme qui a décidé de faire usage des moyens de l’État pour promouvoir la future candidature à la députation de son frère Bahassane Blabla. Les deux frères ont les méthodes de personnages de roman créés par Don Pendleton (1927-1995) dans la série L’Exécuteur (avec Mack Bolan): les frères Talifero. Ce sont de redoutables chefs de la mafia aux méthodes de mafia. Le fugitif international Hamada Madi Boléro, dans ses années de lycée, dévorait les romans de la série L’Exécuteur, et avait le béguin pour les méthodes mafieuses des frères Talifero, dont il allait s’inspirer par la suite. Le mal dans le mal et par le mal. Dans ses causeries nocturnes avec le «ventriote» Azali Assoumani, il pourra en parler au gourmand Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (Au feu!), histoire d’échanger les expériences en matière de vol d’argent public et de pédophilie.

Cette nouvelle affaire tombe juste au moment où Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (Allons bon!) vient de voler 1 million d’euros (500 millions de francs comoriens) provenant d’un nouveau trabendo de passeports comoriens au Moyen-Orient, quelques jours avant que son beau-frère «ventriote» ne s’envole pour aller toucher ses 30 deniers de Judas en Arabie Saoudite. La famille a du bon. L’esprit de famille a du bon. Le sens de la famille a du bon. Le vol en famille a du bon. Enfin… Que dire d’autre face à cette débauche mafieuse qui a explosé dans un cadre familial polygamique?

Parlons vrai. Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (De grâce, ne nous achevez pas!) a une obsession: faire élire prochainement son frère Bahassane Blabla Député, après l’avoir fait nommer «Conseiller juridique» de toutes les entreprises publiques comoriennes passées, présentes et à venir. Sa stratégie digne des frères Talifero consiste à quadriller notamment Itsandra Sud en vue des élections législatives à venir. Le tout au profit de son frère Bahassane Blabla, qu’il veut faire élire Député, à tout prix, vaille que vaille, nolens volens. Ce brusque remplacement d’un expert reconnu dans sa spécialité par un inconnu mais maquereau des frères Talifero d’Itsandra a une signification: une drague en pleine ville d’Itsandra pour attendre un retour d’ascenseur électoral. Ce qui s’apparente à la décision de Caligula nommant Sénateur son cheval préféré. Sauf que, faute de cheval préféré, les deux frères Talifero d’Itsandra sont dans la promotion de l’un de leur maquereau, de tous leurs maquereaux, à la Grande-Comore comme à Anjouan.

La décision des deux frères Talifero d’Itsandra est immorale et antipatriotique. J’ai déjà discuté avec Naoildine Houmadi à Rabat, Maroc. Ce cadre brillant est d’Anjouan. Il est un géologue passionné et compétent, autant que Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (Ollé, ollé!) a été très nul et médiocre comme étudiant en Droit, à la Faculté de Droit de la capitale marocaine, et désastreux et épouvantable comme magistrat à Moroni. L’impression de sérieux et de compétence que dégage Naoildine Houmadi me sera confirmée par un ami de Mitsamiouli, également ancien du Maroc, qui a vu notre géologue effectuer ses stages en France dans des conditions matérielles très difficiles, mais avec une volonté farouche de réussir.

Pour parler un langage encore plus clair, Naoildine Houmadi est victime à la fois de son anjouanité et des ambitions obsessionnelles et démesurées des frères Talifero d’Itsandra. Les Anjouanais voient un des meilleurs enfants de leur île subir un mauvais sort parce qu’il est Anjouanais, et les Comoriens aimant sincèrement leur pays assistent à la promotion de la médiocrité crasse sur le dos de la compétence et de l’expertise, le tout sans doute au nom de «l’émergence à l’horizon 2030».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 19 juin 2017.


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