Il est candidat à la fonction de Gouverneur de la Grande-Comore
Par ARM
Ses nombreux amis et ceux qui connaissent son sens profond de l’État et de l’intérêt général sont contents de savoir qu’il va s’engager en politique, et qu’il souhaite succéder à Mouigni Baraka, le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, au Gouvernorat de la Grande-Comore. Docteur en Droit public et également formé en Droit privé puisque lauréat de l’École de Formation professionnelle des Barreaux des Cours d’Appel (ÉFB) ou École des Avocats de Paris, Maître Saïd-Mohamed Saïd-Hassane, puisqu’il s’agit de lui, est avocat au Barreau de Paris et a entendu l’appel du devoir patriotique, un appel du cœur lancé par des milliers de Grands-Comoriens qui souhaitent une meilleure gouvernance pour leur île. Le cher Maître et Grand Docteur Saïd-Mohamed Saïd-Hassane est avant tout un homme de devoir et de conviction. Grand orateur devant l’Éternel (sa formation d’avocat y est pour beaucoup), il refuse de céder à la facilité de la démagogie et du populisme, en promettant de ne parler que des choses utiles, réalistes et réalisables et non de chimères. C’est un homme d’un optimisme à fleur de peau dès qu’il s’agit des Comores et des Comoriens. À La Gazette des Comores, il confie: «Je n’accepte pas de croire que les Comoriens sont médiocres. Je jure qu’au contraire ils sont capables de faire des belles choses. Ils l’ont montré dans le passé». Pour lui, la preuve de l’excellence comorienne réside dans la situation personnelle de tous ces Comoriens d’origine sociale modeste qui sont arrivés à se faire un nom et un prénom dans une société conservatrice. Que veut-il promouvoir au Gouvernorat de la Grande-Comore? Voulant sortir des sentiers battus, il veut mettre en avant la gouvernance économique, qui se situe aux antipodes de la «gouvernance oratoire», celle de «la bouche constamment ouverte», soit pour «manger» sans relâche ce qui appartient à autrui, soit pour parler pour ne rien dire.
Partisan de l’économie libérale et fervent défenseur du service public, il sait que le pays doit explorer de nouvelles voies en matière économique et social pour sortir de l’ornière. Celles-ci passent avant tout par un secteur privé à revigorer, voire à créer ou recréer, dans un pays où il y a beaucoup de choses à faire, où tout est à faire et à refaire. Pour lui, si les autorités se mettent à faire leur travail de manière correcte, au bout de trois ans, les résultats, positifs, se ressentiront, et c’est ce qu’il compte faire s’il est élu au Gouvernorat de la Grande-Comore: «En 3 ans, les gens doivent ressentir les effets positifs et commencer à comprendre qu’il y a quelque chose qui change». Ça ne serait pas une mauvaise chose que d’offrir cette heureuse alternative et perspective aux Grands-Comoriens qui, en 2010, ont eu le grand malheur de confier leur belle île à Mouigni Baraka, qui a conduit celle-ci à la ruine et a enfoui la ville de Moroni sous les ordures nauséabondes, après avoir rendu sourds la plupart des Grands-Comoriens à cause des sirènes annonçant ses passages sauf quand il va rendre visite à ses copines. Le cher Maître et Grand Docteur Saïd-Mohamed Saïd-Hassane veut jeter à la mer toute la médiocrité qui a caractérisé le pitoyable mandat de Mouigni Baraka, le plus grand mangeur de viande de chèvre jamais vu à la Grande-Comore, même s’il ne cite le nom de personne, se contentant de dire ce qu’il compte faire lui-même.
En même temps, le candidat Saïd-Mohamed Saïd-Hassane doit gérer la plus explosive des bombes: son frère Hachim Saïd-Hassane. Aux dernières nouvelles, Hachim Saïd-Hassane a été vu à Foumbouni, tout de blanc vêtu, avec une cravate rouge et devant une banderole évoquant son statut de descendant de «fils de Sultan», le tout pour déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2016. Que Dieu lui donne les moyens de maintenir sa candidature et que Dieu fasse qu’il soit suffisamment pris par sa propre candidature pour qu’il ne dispose même pas d’une seconde pour se rappeler que Saïd-Mohamed Saïd-Hassane est candidat à une autre élection, parce que ce dernier a besoin d’un certain calme pour gérer l’électorat de la Grande-Comore. Pourquoi? Parce que, autant Saïd-Mohamed Saïd-Hassane est républicain et met en avant le mérite individuel, autant Hachim Saïd-Hassane aime rappeler qu’il est le fils de Saïd-Hassane Saïd-Hachim, ancien Gouverneur de la Grande-Comore, ancien ministre d’Ahmed Abdallah et de Saïd Mohamed Djohar et ancien Ambassadeur à Paris, descendant du Sultan Hachim du Mbadjini. En plus, quand Hachim Saïd-Hassane cite son nom complet, Hachim Saïd-Hassane Ben Saïd Hachim Ben Sultan Mouigni Mkou, il énerve beaucoup de monde, qui crie à la fanfaronnade. D’ailleurs, certains l’accusent purement et simplement d’être un monarchiste qui veut restaurer la monarchie aux Comores. Le cher Maître et Grand Docteur Saïd-Mohamed Saïd-Hassane souhaite être jugé sur la base de son profil personnel et non sur celui des origines familiales. Il veut éviter toute équivoque à ce sujet. Et c’est ce qui lui permettra de s’affirmer lors de l’élection.
Dans une interview qu’il nous avait accordée le mercredi 23 avril 2014, Hachim Saïd-Hassane avait suscité beaucoup d’émoi en déclarant en substance: «Vous savez que je porte un nom qui n’est ni local, ni régional, mais national. Ma victoire ou ma défaite seront disséquées et interprétées nationalement. Voilà plus de 200 ans que ma famille est au cœur de l’actualité politique, économique, sociale, culturelle et cultuelle des Comores». Cela étant, le candidat Saïd-Mohamed Saïd-Hassane remportera sa première victoire s’il arrive à obtenir du frère Hachim Saïd-Hassane qu’il s’occupe de sa propre candidature et qu’il laisse les autres gérer leurs candidatures.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 1er juillet 2015.
