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Saïd Larifou a bien présenté la vérité sur les Comores

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Saïd Larifou a bien présenté la vérité sur les Comores

Le combat actuel: une symbiose entre le peuple et le CNT

Par ARM

     La terre d’Islam est plongée dans des malheurs en série. Dans une très large mesure, les malheurs des peuples musulmans sont imputables à l’abandon d’une institution islamique fondamentale: l’«Ijmaa» ou consensus de la Communauté musulmane. Ce consensus a l’avantage d’être un vecteur de démocratie – cette démocratie dont sont sevrés les peuples musulmans – et a le mérite d’éviter les erreurs découlant de l’autocratie. Le Prophète Mohammed avait valorisé ce consensus dans les termes suivants: «Ma Communauté ne s’accordera jamais sur une erreur». Donc, quand les Musulmans se mettent majoritairement d’accord sur un sujet donné, ils évitent l’erreur.

     Logiquement donc, quand les Musulmans des Comores se mobilisent partout dans le monde pour contester la non-élection du dimanche 24 mars 2019, c’est qu’ils ont raison. Ils n’auraient jamais pu trouver un si bel accord dans l’erreur. Ces milliers de Comoriens ne se seraient jamais mobilisés sur la base d’une erreur. Ils ne sont pas dans l’erreur.

     Leur mobilisation rappelle délicieusement une pensée délicieuse émise par Jean Bertrand Aristide, l’ancien prêtre des quartiers pauvres devenu Président de la République à Haïti: «Il vaut mieux échouer avec le peuple que réussir sans lui». La plupart des graves fautes qui sont commises par le dictateur fou de Mitsoudjé proviennent de l’ignorance d’une telle sagesse.

     En tout état de cause, Saïd Larifou, membre du Comité national de Transition (CNT), que la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé qualifie d’«organisation terroriste», a été, le dimanche 14 avril 2019, l’invité du journal de TV5, et a tenu un discours se situant aux antipodes de celui du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

     Saïd Larifou a su expliquer la vérité qui prévaut aujourd’hui aux Comores en termes très simples et dans un langage très sobre: le combat mené actuellement aux Comores ne se limite pas au CNT, mais est une lutte nationale menée dans une symbiose parfaite entre le peuple et son CNT. Partout dans le monde, les Comoriens se mobilisent pour le même combat de la vérité, du Droit, de l’État de Droit et de la démocratie.

     La mobilisation nationale des Comoriens fait peur à la dictature de Mitsoudjé, qui fait tout pour faire échouer la ferveur patriotique des Comoriens aimant leur pays. Dans l’Histoire des Comores, aucune autre mobilisation de contestation d’un scrutin n’avait atteint de telles proportions.

 

     Saïd Larifou a entièrement raison de dire que la sortie du deuil qui frappe actuellement les Comores suppose la tenue d’un nouveau scrutin, et cela, dans des conditions démocratiques optimales, sinon la mobilisation à travers le monde va se poursuivre. Il n’y a rien à y ajouter si ce n’est que le dictateur fou de Mitsoudjé n’est pas homme à négocier, et que le salut des Comores réside dans la mort violente de ce tyran et de ses complices actuels. Ils doivent disparaître dans leur ensemble.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 15 avril 2019.


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