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S. Mohamed Sagaf affolé, Saïd Larifou danse du ventre

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Mohamed Sagaf affolé, Saïd Larifou danse du ventre

Peur bleue et panique au sein du haineux Comité de Pilotage

Par ARM

      On l’appelle le «Discours de Cancun», mais il avait été prononcé devant le Monument de la Révolution, à Mexico, la capitale du Mexique. C’était le 20 octobre 1981, et le Président François Mitterrand avait prononcé l’un de ses discours les plus émouvants et sentimentaux. On y trouve des phrases d’anthologie: «Salut aux humiliés, aux émigrés, aux exilés sur leur propre terre qui veulent vivre et vivre libres. Salut à celles et à ceux qu’on bâillonne, qu’on persécute ou qu’on torture, qui veulent vivre et vivre libres», et «à tous, la France dit: courage, la liberté vaincra». C’est comme s’il saluait les Comoriens d’aujourd’hui.

Dans ce discours d’espoir, on retrouve également ces belles paroles: «Il existe dans notre Code pénal, un délit grave, celui de non-assistance à personne en danger. Lorsqu’on est témoin d’une agression dans la rue, on ne peut pas impunément laisser le plus faible seul face au plus fort, tourner le dos et suivre son chemin. En Droit international, la non-assistance aux peuples en danger n’est pas encore un délit. Mais c’est une faute morale et politique qui a déjà coûté trop de morts et trop de douleurs à trop de peuples abandonnés, où qu’ils se trouvent sur la carte pour que nous acceptions, à notre tour, de la commettre».

Ces belles paroles sont parfaitement appropriées pour dénoncer le grave crime qu’un régime politique familial, clanique, anticonstitutionnel et illégitime est en train de commettre aujourd’hui aux Comores au nom d’assises villageoises prétendument nationales. Les faits sont d’autant plus graves qu’il faut les situer dans un contexte qui va faire couler du sang et briser à jamais ce qui reste de l’unité des Comores. Comme on le sait désormais, même les plus fervents animateurs du Mouvement du 11-Août, à l’origine de ces assises aujourd’hui rejetées par l’écrasante majorité des Comoriens, a quitté le navire de la haine et du mépris tel que conduit par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé d’Ambari Darouèche dite Ma Dalton.

Naturellement, sans coup de force, l’affaire n’ira pas loin. Le projet d’instauration d’une présidence à vie, ad vitam æternam, à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive ne pourra jamais être imposé de force comme le veut secrètement le pouvoir politique actuel. D’ailleurs, une réunion du Comité de Pilotage des assises de la haine et du mépris a eu lieu dans l’après-midi du mardi 2 janvier 2018. C’était la panique au bord du navire en train de couler vers le fond des océans. Les rats qui sont à bord se regardent, paniqués.

Saïd Mohamed Sagaf expliqua qu’il n’y avait pas d’adhésion populaire alors que des personnalités étrangères viendraient assister aux assises. Pour lui, les partis d’opposition ont réussi la prouesse de démobiliser une population comorienne que les partis politiques du pouvoir n’arrivent pas à mobiliser. Il s’est adressé solennellement aux personnes participant à la réunion et a soutenu aussi que les partis d’opposition et la société civile avaient gagné du terrain, en se montrant plus convaincants et en faisant un excellent travail d’explication et de pédagogie sur le terrain. Saïd Mohamed Sagaf enfonça le clou en annonçant que le Comité de Pilotage et les autorités comoriennes vont avoir la honte de leur vie si des personnalités étrangères comme Abdou Diouf arrivent aux Comores pour assister aux assises de la haine et du mépris et se rendent compte que la population comorienne n’adhère pas à un projet fou et destructeur qui va provoquer l’éclatement des Comores.

C’est alors que se leva le danseur de ventre Saïd Larifou dit RIDJA, du nom de son parti politique mort-né, dont il est le seul membre et le décideur unique. Le danseur du ventre Saïd Larifou a été l’égal de lui-même. Le pathétique larbin chef des larbins a essayé de dédouaner le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Dans un langage confus, oiseux, vaseux, fumeux et brumeux, il se lança dans des explications biscornues dans lesquelles, toute honte bue, il prétendit que c’était de l’intérêt du pays que les assises se tiennent et bénéficient de l’adhésion de la population comorienne, et que lesdites assises ne charriaient pas des calculs à connotation politicienne. Il faut être maudit pour tenir des propos aussi infâmes et honteux, alors que bientôt, l’État des Comores va imploser comme une pastèque du Kalahari, en donnant naissance à une «Républiquette» à Chissioi Mbouzi, l’Îlot aux Chèvres, à Mohéli.

Cette réunion de la peur et de la panique, qui a eu lieu dans l’après-midi du mardi 2 janvier 2018, faisait suite à la rencontre matinale du même jour entre le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri et les trois têtes maudites du Comité de Pilotage: Saïd Mohamed Sagaf, le danseur du ventre Saïd Larifou et le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane, le Docteur des Docteurs, le cardiologue des cardiologues. Par la suite, il y avait une cérémonie de remise de prétendus «documents de travail», élaborés par l’économiste et fonctionnaire international Abdallah Msa, originaire de Mbéni, dont le sérieux relève du pipi de chat.

En réalité, le Comité de Pilotage joue un rôle d’amuseur de galerie et de tapis, pendant que le vrai complot est ourdi ailleurs, sous la houlette d’un groupe très restreint composé de larbins et chaouchs inconnus du public à part Abdallah Msa et Monsieur Neveu, Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», le «secrétaire général du gouvernement», ancien repris de justice. Le rôle du danseur du ventre Saïd Larifou est de danser sur les places publiques et de se ridiculiser au maximum. Il a obtenu du «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri ce rôle de danseur du ventre en public. Bon courage…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 3 décembre 2018.


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