• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Raspoutine, Mzimba: «Le péché peut vaincre le péché»

Raspoutine, Mzimba: «Le péché peut vaincre le péché»

Partagez sur

Raspoutine, Mzimba: «Le péché peut vaincre le péché»

Mzimba achète une interview, étale ignorance et mensonges

Par ARM

     Le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba a acheté une nouvelle interview sur FCBK FM, s’est répandu en mensonges et a étalé sur la place publique son ignorance crasse et totale du Droit. Il n’a pas bronché quand Oubeid Mchangama l’a qualifié à deux reprises d’«ancien Président de la COI» (Commission de l’océan Indien), alors que la COI n’a pas de président, mais de secrétaire général, poste qu’il n’a jamais occupé. Avait-il besoin de dire que le journaliste Abdallah Abou Hassan dit Abdallah Agwa avait l’espoir de sortir un jour de la prison, où il a été jeté pour des raisons politiques, alors qu’il n’en est condamné «que» pour 5 ans, pour avoir voulu organiser une manifestation pacifique? Par quel désespoir le pauvre Abdallah Agwa a choisi ce comique grandguignolesque comme Avocat?

Chaque jour et à travers chaque acte qu’il pose, le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba viole la Loi, mais dit qu’il est l’un des meilleurs défenseurs du Droit aux Comores. C’est gravissime, surtout de la part du prétendu «juriste» qui avait osé me dire en mars 2018 que le Droit constitutionnel, matière très vivante et pratique, n’existait pas et qu’il était tout juste un rapport de forces, lui qui avait traité la Cour constitutionnelle de «Cour constitutionnelle de merde», avant de m’interdire, sur une vive colère, toute critique sur lui quand il conduirait une délégation du Barreau de Moroni pour aller soutenir la suppression de la Cour constitutionnelle en avril 2018, la confiscation de la Constitution du 23 décembre 2001 et la suppression de la présidence tournante. Depuis, je ne lui ai jamais parlé. Il a soutenu, approuvé et applaudi la dérive dictatoriale actuelle, et aujourd’hui, toute honte bue, sans mea culpa, il se dit «combattant de la liberté et chantre des droits de l’Homme».

Pis, lui qui n’a jamais soutenu le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi depuis son incarcération anticonstitutionnelle, illégale et inhumaine, déclare doctement lui avoir rendu visite, «par humanité» et «par courtoisie» parce qu’un jour, celui-ci, sous sa présidence, avait dépêché auprès de lui Djaffar Mansoib pour lui proposer un poste de ministre. Or, l’ex-Président ne recourait pas à des émissaires pour les nominations des ministres, mais parlait aux gens les yeux dans les yeux. Le faussaire crâne, ment, et dit avoir refusé le poste de ministre car son métier d’Avocat lui apporte plus d’argent que celui de ministre. Allons bon!

Ce mardi 19 juillet 2022, à 10 heures et 6 minutes, j’ai posé la question à Djaffar Mansoib. Sa réponse est: «Comme je suis d’une grande proximité avec “Foundiˮ [L’Enseignant, le Maître, le Théologien: Sambi], j’ai introduit auprès de lui de nombreux Comoriens, dont Mzimba. “Foundiˮ ne m’a jamais chargé de proposer à Mzimba un poste de ministre. Jamais! Il aurait pu me demander son numéro de téléphone, pour lui parler, mais ne l’a pas fait. Je ne sais pas ce qu’ils ont pu se dire, mais, en aucune façon, je n’ai été chargé par “Foundiˮ pour proposer à Mzimba un poste de ministre. Jamais et au grand jamais». Ah bon?

En plus, ce que dit le faussaire sur l’incarcération du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est horrible: «La situation qui prévaut aujourd’hui ne justifie pas que Sambi soit jugé, parce que son maintien en prison et les procédures d’incarcération qui ont été appliquées ont violé ce que dit notre Droit. Donc, je ne fais pas partie des gens qui disent qu’il faut le juger», et «le Président de ce pays doit enclencher une procédure spéciale pour que Sambi soit libéré». C’est très grave. Il aurait dû dire: «Le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi doit bénéficier d’un procès sérieux, juste et équitable, au cours duquel ses accusateurs doivent prouver leurs allégations par la production d’un chèque sur la totalité des sommes prétendument détournées par lui dans le cadre de la “citoyenneté économiqueˮ, ou du virement y afférent ou de la tonne de billets de 100 dollars des États-Unis correspondant audites sommes. Il doit laver son honneur en public, au Tribunal, et non par la fausse grâce».

Il prétend que «les délais de procédure sont de 6 mois, 3 mois, 2 mois». Or, aux termes de l’article 145 alinéa 2 du Code de Procédure pénale des Comores, «la détention provisoire ne peut excéder 4 mois. Toutefois, à l’expiration de ce délai, le juge d’instruction peut la prolonger par ordonnance motivée comme il est dit dans l’alinéa précédent. Aucune prolongation ne peut être prescrite pour une durée de plus de 4 mois».

Plus grave encore, le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba parle de la «prescription» des faits de détournement de fonds par Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Là, il ne le défend, mais l’accuse d’avoir volé cet argent au montant indéfinissable et indéfini. Pour qu’il puisse y avoir prescription, il faut au préalable une infraction. Et horreur des horreurs, le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba ose étaler sa méconnaissance totale, entière et définitive du Droit par ces mots sortis de la bouche de Satan et du Diable: «Je souhaite que le Président prenne une initiative pour enclencher une procédure spéciale, LE FAIT DU PRINCE, pour qu’Abdallah Abou Hassan et Sambi soient libérés», donc par grâce, une grâce sans infraction. C’est honteux! C’est criminel!

C’est une horreur horriblement horrible. 1.- Le dictateur de Mitsoudjé a jeté le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi en prison sans le moindre respect de la procédure pénale, ni motif légal; donc le gracier équivaudrait à sa culpabilité. Or, la culpabilité est impossible, puisque l’ex-Président est absolument innocent. 2.- Par respect de la séparation des pouvoirs, le pouvoir exécutif ne donne pas des ordres au pouvoir judiciaire. 3.- Le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba se tue en parlant de recours au FAIT DE PRINCE, alors qu’il ne sait pas ce que signifie cette expression en Droit: le fait du prince est un acte arbitraire émis par le gouvernement ou par le chef de l’État. ARBITRAIRE. Sous l’Ancien Régime en France, il correspondait à un acte despotique et discrétionnaire du Roi, monarque de Droit divin se permettant de prendre des mesures arbitraires. Voilà ce qu’un homme qui se prétend «juriste» propose. On l’aura compris: le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba adhère à la secte des khlysts, qui, apparue en Russie au XVIIème siècle, prétendait que «le péché peut vaincre le péché». Raspoutine en était membre. Le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi doit être jugé et libéré parce qu’il est innocent et ne doit pas être «gracié» par FAIT DU PRINCE. Il ne faut pas ajouter l’arbitraire à l’arbitraire, «le péché au péché».

On rit: Le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba, qui est reçu à Bête-Salamalecs quand il va mentir, moucharder, ramper et mendier, dit qu’il y est indésirable quand il veut aller parler des droits du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi! Hum…

Il cite en exemple de Justice indépendante celle du dictateur Paul Kagamé au Rwanda!

Le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba se jette dans un autre mensonge monstrueux: «J’ai eu la chance d’être l’Avocat et le Conseiller juridique de trois Présidents successifs. J’ai été l’Avocat et le Conseiller juridique du Président Djohar; j’ai été l’Avocat et le Conseiller juridique du Président Taki; j’ai été l’Avocat et le Conseiller juridique du Président Tadjidine». Il se contredit lui-même par la suite: «Je n’ai jamais été au sein d’un pouvoir en dehors de celui du Président Taki, et cela, jusqu’à ce jour. J’ai été au sein d’un seul pouvoir. Mohamed Taki est mort, et je ne suis plus devenu membre d’un pouvoir, et ce, jusqu’à ce jour». Comment et par quelle magie extraterrestre et de l’au-delà cet individu avait-il pu être Avocat de 1989-1990 à 1999, alors qu’il n’allait devenir Avocat sur prestation de serment qu’en 2004? Qu’il le dise aux masses populaires pour que la chose soit claire dans les esprits! Et puis, comment et par quel miracle extraterrestre et de l’au-delà est-il rentré aux Comores en tant qu’«économiste, spécialiste en Sciences économiques», recruté à la Chambre de Commerce sur intervention d’Ibrahima Hissani Mfoihaya, son «compatriote régional du Mbadjini», devenant ensuite «juriste» et «Avocat», du jour au lendemain? C’est gravissime.

Il dit avoir travaillé au sein de trois pouvoirs, mais prétend n’en avoir travaillé qu’avec un seul, celui du Président Mohamed Taki Abdoulkarim, alors que le 14 novembre 1994, j’étais à Rabat, Maroc, et je lui avais parlé au téléphone, et lui à Casablanca, pour récupérer les billets d’avion de deux cousins, remis à un membre de la délégation du Président Saïd Mohamed Djohar, lors de la participation des Comores à une réunion de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI). Ce fanfaron m’avait dit au téléphone: «Vous avez l’honneur de parler au Conseiller juridique du Président». En plus, il avait été Député de 2009 à 2015, et le mandat du Député s’exerce dans le cadre du POUVOIR législatif. Qu’on se le dise!

Sur le dossier des potentielles ressources gazières et pétrolières des Comores, il se noie dans un verre d’eau. En effet, il attribue à Ikililou Dhoinine le tracé des frontières maritimes des Comores avec les pays limitrophes, alors que l’opération avait été menée sous le mandat du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Lors de son dernier conseil des ministres, celui-ci avait remis à Ikililou Dhoinine la clé USB relative au dossier.

Il parle de la réunion entre Ikililou Dhoinine et des Députés, dont lui-même, et des firmes étrangères de passage aux Comores, «oubliant» que certaines avaient fait du lobbying à l’Assemblée de l’Union et lui avaient remis de l’argent à distribuer aux autres Députés, argent qu’il n’avait distribué qu’avec lui-même. Un député de Mohéli m’a confirmé ce vol.

Il ment de nouveau en prétendant avoir été dans un avion qui avait fait escale pendant une heure à Mayotte et avoir refusé d’aller se rafraîchir au salon VIP à l’invitation du Préfet de l’île. Là, il s’approprie un acte posé par le ministre Mourad Saïd Ibrahim et non par lui.

Lui qui prétend avoir fait des études en Science politique ne sait pas qu’une organisation internationale peut être à vocation régionale ou à vocation universelle et que l’Union africaine est une organisation internationale à vocation régionale. Il ne sait pas non plus que sur le plan géopolitique et géostratégique, l’Afrique fait partie de la communauté internationale.

Il dit que pour réclamer Mayotte, les Comores devraient s’inspirer de la Chine face à Hong Kong, avec le procédé «Un pays, deux systèmes», transformé en «Un pays, un système dans la dictature de Pékin, dans la suppression de toutes les libertés et de tous les droits», le tout pour plonger Mayotte dans une dictature comorienne.

Alors que seule la force fera partir du pouvoir le dictateur de Mitsoudjé, il parle d’élections et de «changement pacifique», déclarant son béguin pour «la non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018, un chiffon liberticide, sans valeur en Droit.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mardi 19 juillet 2022.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.