Ouf! Azali Assoumani qualifie sa visite à Paris de «nulle»
Il y a la scène et les coulisses. Le discours off et le discours public
Par ARM
Heureusement, le mot «secret» n’existe pas dans le discours politique aux Comores. Comme on sait, quand, dès son avènement en novembre 1989, le Président Saïd Mohamed Djohar a décrété la fin du parti-État Udzima et du monolithisme politique par l’instauration du multipartisme dans le pays, il s’est trouvé même des hommes et leurs épouses qui ont créé des partis politiques dans leur basse-cour. Or, ce que l’homme et son épouse se disent en secret au sujet de leur organisation partisane, après avoir tiré les rideaux, fermé les fenêtres et fait descendre les moustiquaires imprégnées se sait toujours. Toujours. Et voilà l’usurpateur Azali Assoumani qui part à Paris pour une visite à l’utilité douteuse. On l’a vu parader devant les journalistes à l’Élysée pour pérorer en disant que le Palais présidentiel français est «une maison» qu’il connaissait depuis la présidence de Jacques Chirac. On l’a vu pérorer sur les résolutions onusiennes qui n’ont réglé aucun problème sur l’épineux dossier de Mayotte. On l’a vu faire le beau. On l’a vu faire le paon. Ça, c’est le côté scène. Côté coulisses, ça chauffe. En effet, il n’a pas des mots assez durs pour qualifier son propre voyage à Paris de «nul», mais uniquement quand il est avec son sérail.
Même aux dirigeants étrangers, il dit: «Mon voyage à Paris a été nul». Pourtant, ses séides inondent la planète entière de photos de leur maître. Culte de la personnalité. C’est fou. Mais, que vont faire aux Comoriens toutes ces photos? La réalité est la suivante. Avant d’aller à la session annuelle de l’ONU, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani a reçu le prétendu «Comité Maoré», a promis monts et merveilles pour que Mayotte soit administrée par l’Union des Comores. Les chefs du prétendu «Comité Maoré» salivaient déjà et se croyaient des gens très intéressants. Or, une fois arrivé à New York, l’usurpateur de Moroni fut sommé de ne pas demander le vote d’une résolution sur l’appartenance de Mayotte aux Comores. Il se contenta donc de dire des blablas, et reçut l’autorisation de venir réciter son cours d’orthographe à Paris. Seuls les gogos avaient eu la faiblesse de croire que tout ce cirque était quelque chose de sérieux alors que c’était de la poudre aux yeux. Aujourd’hui, devant un public trié sur le volet, il reconnaît que sa visite à Paris relève de la pure comédie.
Et, il a un autre problème à gérer: la presse électronique qu’il n’a pas corrompue et qui dit la vérité sur le fiasco total et définitif de sa gouvernance calamiteuse, désastreuse et catastrophique. On dit que sa clique veut fermer la bouche à tous ceux qui disent qu’il est nullissime, que son entourage est nullissime et que son gouvernement est nullissime. Cette grande personnalité comorienne a son avis sur la question: «Les connaissant comme je les connais, je sais qu’il vont tout faire pour faire taire toute voix dissidente. D’une manière ou d’une autre, il fallait s’attendre à une riposte de leur part. Mais, que peuvent-ils faire? T’insulter? Ce serait indigne d’un gouvernement. Te faire assassiner? Quand même pas. Te coller un procès? Pas facile, pas évident. Ils répandent des rumeurs de colère et de menaces parce qu’ils veulent t’obliger à les laisser tranquilles, pour qu’ils coulent le pays sans la moindre dissidence». Seulement, ils doivent savoir que quand on est habitué aux injures et aux procès, on finit par s’y habituer. Il leur reste l’agression. Ils sont attendus.
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Dimanche 16 octobre 2016.
One Comment
mgomri
octobre 19, 2016 at 6:09Azali n’est pas satisfait de sa visite. Personne n’est satisfait SAUF le Secrétaire d’Etat à l’Aménagement du Territoire, Monsieur Mmadi KAPACHIA. Désormais, on ne l’appellera plus KAPACHIA car il a voyagé. Enfin, c’est fait!