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Nour El Fatah, le fils d’Azali, dans un journal de Mayotte

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Nour El Fatah, le fils d’Azali, dans un journal de Mayotte

Le voleur international ne sort pas honoré de ses vols d’argent

Par ARM

       Donc, il n’a pas échappé à la presse de Mayotte qu’aux Comores voisines, la descente aux enfers se poursuit? Cette fois, Monsieur Fils Nour El Fatah, fils du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, le Prince héritier du Mal et de la Dictature de Mitsoudjé, y tient la vedette dans son rôle peu enviable de voleur international, lavant très noir à Dubaï l’argent noir qu’il a volé au peuple comorien. On s’interroge: comment peut-on vivre aux Comores et diriger, sans représentant, une société à Dubaï? Quelles sont les sociétés que le voleur Nour El Fatah a conseillées via son entreprise fantôme? Compte tenu de la multitude de firmes multinationales ayant pignon sur rue à Dubaï, par quel miracle céleste des entreprises sérieuses auraient-elles eu recours à un sombre petit voleur de père, mère et fils des Comores pour prospérer?

Toujours est-il que le journal France Mayotte Matin se penche sur ce scandale.

       Comme en 2016 avec la Panama Papers, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a mené l’enquête Pandora Papers. Fruit d’un travail mené dans 117 pays, elle met à jour 29.000 sociétés offshores qui ont été créées pour le compte de plus de 336 dirigeants et responsables politiques de premier plan. Et les Comores ne sont pas épargnées…

       Les Comores figurent parmi le top 30 des pays les plus pauvres du monde. Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. En effet, le fils du président Azali Assoumani, l’avocat Nour-El-Fath Azali vient de se faire pincer par la Pandora Papers, lui et Faharate Mahamoud, l’ancienne présidente du Mouvement des entreprises comoriennes (le Modec), via la société SFM Company Formation DMCC, spécialisée dans la création des entreprises offshores. En effet, fin 2016, SFM Compagny Formation DMCC a créé la société Select Cars Africa International Limited, domiciliée à Dubaï aux Émirats Arabes. La seule actionnaire de cette entreprise est Faharate Mahamoud, qui est aussi la sœur de l’actuel ministre de l’Intérieur et de l’Information, Mahamoud Fakridine. Comme le monde comorien est petit…

       En clair, un contrat entre SFM et Select Cars stipulait la fourniture de véhicules à la première. Or, avec Pandora Papers, impossible de trouver la moindre trace d’activité de cette société… Pourquoi alors avoir créé la société à Dubaï et non aux Comores? L’ex-patronne des patrons comoriens estime que les Comores n’ont rien à lui offrir dans le domaine des affaires car pas de sécurité bancaire, ni financière. Cela en dit long, surtout lorsque l’entreprise «fantôme» a été accompagnée depuis 2016 et ce, jusqu’en 2019 par des exonérations d’impôts sur les bénéfices et des exonérations douanières sur ses importations.

       En fait, si l’entreprise de vente de voitures existe bel et bien à Dubaï, il ne s’agit en réalité que d’une boîte aux lettres, une coquille vide logée à la même adresse que SFM Company Formation DMCC.

       Bref, un bel imbroglio fiscal et financier au cœur duquel se retrouve le fils du Président…

       Samuel Boscher: Finance: La Pandora Papers continue à épingler les nantis de ce monde. Le fils du Président Azali parmi les mis en cause de cette enquête fiscale mondiale, France Mayotte Matin n°2530, Mamoudzou, vendredi 8 octobre 2021, p. 15.

       Comme les chiens ne font pas des chats, le voleur Assoumani Azali Boinaheri a fait le voleur Nour El Fatah, promis par Papa et Maman à un riche présent et avenir de dictateur, de kleptomane, de kleptocrate et de voleur international, au nom, du Père, du Fils, de la Mère et de l’esprit familial du vol. Quand les membres de cette famille de voleurs vont mourir les uns après les autres, vont-ils partir en enfer dans des sarcophages pleins d’argent et d’or volés?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 11 octobre 2021.


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