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Azali et «Taliban»: tous les pouvoirs, pénuries et chaos

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Azali et «Taliban»: tous les pouvoirs, pénuries et chaos

Ils ont tous les pouvoirs et règnent par la terreur et la crise

Par ARM

       Les États-Unis, «oubliant» que l’Afghanistan est rétif à toute domination étrangère, s’y étaient installés par la force au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. 20 ans plus tard, ils ont quitté piteusement ce pays, laissant derrière eux les «Taliban», qui en ont ramassé le pouvoir par terre. En 20 ans de colonialisme en Afghanistan, ils n’ont pas eu l’intelligence de former une vraie Armée afghane, et même le Président de ce pays a fui pour mourir en exil. Les «Taliban», plus fanatisés, plus haineux et obscurantistes que jamais contrôlent ce pays, faisant fuir des centaines de milliers d’Afghans et d’étrangers. Or, ils ne sont pas aptes à se demander pourquoi leur «projet et modèle de société» fait fuir les gens. Si tout le peuple le pouvait, il aurait totalement émigré pour fuir les «Taliban». Seules l’ignorance et la cécité empêchent un mauvais dirigeant de s’interroger sur les raisons du rejet de sa politique.

Les «Taliban» contrôlent même la musique que les Afghans sont interdits d’écouter dans leurs maisons. Ils ont plongé tout un peuple dans la terreur, une famine inégalable et inégalée, une pénurie inédite, une crise socioéconomique hors pair. La crise humanitaire fait ravage. Les gens bradent leurs meubles et d’autres biens pour s’acheter à manger. Les «Taliban» ont chassé de leurs emplois toutes les femmes et tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils ont pris tous les pouvoirs, mais sont incapables de satisfaire le moindre besoin d’intérêt général. Ils voulaient le pouvoir, l’ont conquis par la force, mais n’en ont pas fait un facteur d’entente nationale, de liberté et de satisfaction des besoins d’intérêt général, mais de vile oppression.

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est dans le même cas de figure. Le 30 avril 1999, il avait commis un putsch qui avait achevé de détruire les Comores en pleine crise séparatiste ayant éclaté à Anjouan le 16 février 1997. Le 26 mai 2006, sous la pression de la communauté internationale, il a quitté le pouvoir sans gloire, sous les huées, malédictions et insultes des Comoriens. Les monstruosités frauduleuses des Mohéliens de Bête-Salam le font retourner à l’antre de la Dictature par un score de «104%» concocté par «le Docteur» Ahmed Mohamed Djaza. Depuis, cette forfaiture criminelle et son retour crapuleux à Bête-Salam, le 26 mai 2016, il a été l’horrible imitateur et précurseur des affreux «Taliban», de sinistre mémoire…

Il a détruit par explosion et implosion toute l’architecture juridique, constitutionnelle et institutionnelle des Comores. Il s’est offert sa «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018, et concentre entre ses mains tous les pouvoirs: «Président» de la «Ripoux-blique», «chef de l’État» et de l’Armée, «chef de gouvernement», trois Vice-présidents, juge «constitutionnel», juge ordinaire, bourreau, Procureur et législateur, du fait des lois d’habilitation qu’il a achetées en corrompant les Députés «grâce» aux 600.000 euros venus de chez ses maîtres du Hedjaz et du Nedjd. Pourtant, la confiscation de toutes les prérogatives «étatiques» ne l’ont pas rendu meilleur, mais pire.

Comme dans l’Afghanistan des «Taliban», la confiscation de tous les pouvoirs fut suivie de l’emprisonnement et du départ en exil de tous ceux qui ne pensent pas comme lui, mais aussi de l’aggravation de la crise socioéconomique, dont les signes les plus visibles sont les pénuries en série, les coupures quotidiennes d’eau et d’électricité, les arriérés de salaire, le Baccalauréat hécatombe organisé non pas en juin mais en septembre, la poursuite de la nomination de voleurs de poules, la famine. Un carton de 10 kg de poulet décongelé et pourri coûte 40 euros. Le kg de viande rouge en pleine pourriture coûte 10 euros, quand le peuple est étranglé par la ceinture et le portemonnaie. Mais, pourquoi tuer pour conquérir et conserver le pouvoir si c’est pour causer autant de malheurs au peuple? Le deuil frappant les Comores et l’Afghanistan nous apprend qu’un dirigeant ne s’améliorera jamais par la quantité de pouvoirs concentrés bestialement entre ses mains, mais par la pertinence, l’intelligence et la sincérité de ses méthodes de gestion et par son souci de la bonne gouvernance. C’est tout.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 12 octobre 2021.


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