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Ahmed Sambi et Mohamed Ali Soilihi pour sauver le pays

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Ahmed Sambi et Mohamed Ali Soilihi pour sauver le pays

Ikililou Dhoinine s’est déjà bêtement exclu de tout leadership

Par ARM

       Karl Marx ironisait: «Saint Suffrage universel, priez pour nous». Or, le suffrage universel est à la base de la légitime. L’élection conférant cette légitimité doit être propre, libre, transparente et démocratique, sans fraude, ni tripatouillage: «En droit, la légitimité s’apprécie à la façon dont le pouvoir a été transmis. Sera considéré comme illégitime le gouvernement qui tiendra son pouvoir d’une investiture irrégulière»: Philippe Ardant et Bertrand Mathieu: Droit constitutionnel et institutions politiques, 27ème édition, LGDJ et Lextenso Éditions, Issy-les-Moulineaux, 2015, p. 161.

C’est le peuple qui désigne les dirigeants et non la fraude et le coup d’État: «Le peuple est titulaire du pouvoir souverain au sein de l’État»: Michel Verpeaux: Droit constitutionnel français, 2ème édition, PUF, Collection «Droit fondamental», Paris, 2015, p. 36. Donc, «dans une société moderne, les élections jouent un rôle capital pour que l’on ne puisse pas s’y intéresser. La constatation suffit pour induire qu’à l’instar d’une fondation pour un immeuble, les élections sont indispensables à la mise en place des régimes démocratiques. Comparativement à un immeuble bâti sur une fondation peu solide, un régime politique aurait des difficultés à se consolider s’il est assis sur un hold-up électoral. Il s’écroulerait au moindre contact des intempéries produites par des conditions météorologiques moins clémentes»: Jean-Louis Ésambo Kangashé: Élections en Afrique, un modèle d’importation étrangère ou une voie originale de démocratie, in Frédéric Joël Aïvo et autres: La Constitution béninoise du 11 décembre 1990: un modèle pour l’Afrique? Mélanges en l’honneur de Maurice Ahanhanzo-Glélé, L’Harmattan, Collection «Études africaines», Paris, 2014, p. 441.

Aux Comores, 4 dirigeants ont eu une légitimité après un scrutin présidentiel: Mohamed Taki Abdoulkarim, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, Ikililou Dhoinine et Mohamed Ali Soilihi. Par contre, Ali Soilihi, Ahmed Abdallah Abderemane, Saïd Mohamed Djohar et le dictateur Assoumani Azali Boinaheri étaient ou sont dans l’illégitimité. Ils n’ont pas eu l’onction populaire et ne sont pas des «dictateurs sortis des urnes»: Martine-Renée Galloy et Marc-Éric Gruenais: Errements des démocraties balbutiantes. Des dictateurs africains sortis des urnes, Le Monde diplomatique, Paris, novembre 1997, p. 12.

Aujourd’hui, alors que les Comores vivent dans le deuil depuis le jeudi 26 mai 2016, deux dirigeants peuvent les sauver: le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi. Ils présentent des qualités et des garanties: ils sont modérés, ont une conscience et carrure de dirigeants, veulent réconcilier le peuple, bénéficient d’une légitimité et de la confiance de la majorité du peuple, qui leur fait confiance pour mettre fin au deuil actuel, ont la volonté de bien faire, peuvent bien faire, et savent qu’ils sont l’espoir.

Et Ikililou Dhoinine? Il est resté dans sa petitesse, sa médiocrité, sa mesquinerie et sa traîtrise. Il a trahi le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui l’a sorti de l’anonymat, du ruisseau et de l’insignifiance, en en faisant un Vice-président et un Président, avant de trahir son Vice-président Mohamed Ali Soilihi, grâce à qui il a été à la tête du pouvoir comorien le plus aidé. Il a trahi le passé et détruit l’avenir. Il le paie et paiera très cher.

Il trahit Mohamed Ali Soilihi et offrit le pouvoir au dictateur Assoumani Azali Boinaheri, qui avait volé au peuple 40 millions d’euros en 1999-2006, et a été éliminé au premier tour en 2016. Il l’a placé à Bête-Salam à «104%». Sa trahison fit des Mohéliens des traîtres. Mais, comme dit ce dirigeant comorien, «heureusement, l’expression “Mohéliens de Beït-Salamˮ dédouane les Mohéliens, qui n’ont trahi personne, contrairement au trio maudit composé d’Ikililou Dhoinine, son épouse et Hamada Madi Boléro. Qu’ont récolté Ikililou Dhoinine et son épouse du dictateur à qui ils ont remis le pouvoir en toute inconstitutionnalité, si ce n’est une accusation de voleurs de l’argent de “la citoyenneté économiqueˮ?». Le couple Ikililou Dhoinine, dormant sur des milliards de francs comoriens, se prépare à retourner à Bête-Salam quand viendra le tour de la présidence tournante pour Mohéli, car sur cette île, ne vit personne d’autre, et les Mohéliens sont pressés de retrouver le mépris et les injures de Madame ainsi que les coups de poings entre Monsieur et Madame devant le personnel de la Présidence.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 13 octobre 2021.


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5 Comments

  • ALI Madi

    octobre 13, 2021 at 11:40

    J’ai eu à rencontrer chacune de ces trois hommes politiques du pays comme, d’ailleurs, Azali. Je serais très court sur ce que je crois avoir compris de ces hommes. Bien évidemment de l’intérêt qu’ils porteraient à la vie publique et non privée.

    J’ai trouvé:

    1) SAMBI imbu de sa personne et laissant croire être à l’écoute tout en demeurant sourd,

    2) IKILILOU d2pourvu de caractère fort pour s’occuper de tout un peuple mais accroché à son
    siège. Le paiement de 5000 000FKM contre le bannissement des notables de ngazidja dont il
    fut victime, est une parfaite illustration de son inculture,

    3) MOHAMED Ali me semblait sortir de cette caste fumeuse qui ne présentait, de mon point de
    vue, aucun caractère propre au sens de la responsabilité nationale. Il savait écouter avec
    empathie sans laisser parler ses propres émotions. Une de ses difficultés, une confiance
    excessif à ses proches politiques comme aux autorités institutionnelles. Pas besoin d’être une
    étoile pour s’en rendre compte. Un de ses traitres n’est autre que HOUMEDI ancien candidat
    à la vice présidence aux côtés de MOHAMED Ali. IKI ne l’a pas moins trahi non plus. La
    cours constitutionnelle et DJAZA ont oublié le serment prêté et se sont corrompus contre
    M. A. Si non, MOHAMED Ali Soilihi m’est apparu parfaitement loin des deux autres hommes
    d’état même si SAMBI pouvait laisser espérer. Aujourd’hui, je crois savoir que M. A élu
    président n’aurait pu rien faire pour le pays tant son UPDC fut gangréné par les HOUMEDI
    et compagnie. Ses indiscutables compétences n’aurait pas suffit à contenir les traitres et
    requins qui l’entouraient.

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    • ARM

      octobre 14, 2021 at 2:41

      Bonjour,
      C’est une présentation objective et pertinente des faits.
      En réalité, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a beaucoup appris de ses erreurs passées. Je l’ai critiqué de 2010 à 2017. En novembre 2017, juste avant de partir de Paris, j’ai discuté 2 fois au téléphone avec lui, alors qu’il s’apprêtait à arriver en France. Lui aussi a été poignardé sur le dos. Il est un dirigeant intéressant à tout point de vue. Comme j’aimerais écrire un livre d’entretiens avec lui!
      Ikililou Dhoinine est trop petit et mesquin. Comme j’ai l’habitude de l’écrire, il est devenu Vice-président et Président par un mauvais aiguillage de l’Histoire. Quelle honte!
      Mohamed Ali Soilihi est exactement comme vous dites. Comme il ne trichait jamais en classe, il ne triche pas sur la scène publique. J’ai vu des gens nullissimes le trahir sans la moindre honte. S’il pouvait de tous les autres traîtres. Je lui fais confiance à 100%.
      Cordialement,
      ARM

      Répondre
      • ALI Madi

        octobre 14, 2021 at 3:16

        Cher frère, bonjour.
        Vous avez, toujours, une analyse cohérente de la politique Comoriènne. Il est vrai que SAMBI ait évolué et ce depuis 2017. Son éloignement des décisions infantiles d’Azali en atteste. Le conflit QATARO-SAOUDIEN ne devant pas dicter la politique étrangère du pays, il a préféré dire les choses comme il le pensait et prendre le large que de se soumettre à un pouvoir ivre. Il en paie le prix avec dignité. Dommage que son soleil, pris en otage par des partisans imbibés d’indignité, ne soit plus là dans ces moments difficiles. Quant à MOHAMED ALI SOILIHI, j’en conviens qu’il a les compétences nécessaires pour relever le défit. Mon 100% lui serait accordé à la seule condition de produire un cercle de politiques intègres, loyaux et désintéressés capables de s’arrimer à ce monstre expert de la vie publique. Ce qui n’est pas impossible étant donnée sa large et parfaite expérience ainsi que le nombre important de matière grise que dispose le pays mais jamais mis en valeur.

        Répondre
        • ARM

          octobre 14, 2021 at 6:49

          Mon frère, bonsoir,
          Après 23 ans et 1 mois d’absence des Comores, me voici repêché le 18 octobre 2015 à hauteur de Ndzaoudzé pour Mitsamiouli, suite à la panne de la voiture de mon neveu. J’atterris chez un “partisan très proche” de Houmed Msaïdié. Le maître des céans et un autre “partisan très proche” du même Houmed Msaïdié me disent une chose: je dois signaler à Mohamed Ali Soilihi que s’il prend en Grande-Comore Houmed Msaïdié comme colistier, ils allaient se désolidariser de lui. Je suis rentré en pleine nuit à Moroni, et le lendemain je suis devant Mohamed Ali Soilihi, à qui je dis: “Monsieur le Vice-président, je sais que la politique en Grande-Comore est conditionnée à beaucoup de pesanteurs sociologiques. Donc, je n’entre pas dans tes choix politiques et électoraux, que je ne maîtrise pas. Par contre, je te prie de recevoir aujourd’hui-même Untel et Untel car ils ont proféré des menaces qu’il ne faut pas prendre à la légère”. Il a discuté avec les 2 personnes. La situation avait été arrangée.
          Me voici en décembre 2015 à Djoiezi, chez Mohamed Larif Oucacha, candidat au Gouvernorat de Mohéli. Une réunion politique s’y tenait, et le maître des céans m’avait reproché ma froideur à l’égard de sa candidature. Très peu de Djoieziens étaient présents: moins de 20. J’ai entendu les jeunes de Djoiezi accuser Mohamed Larif Oucacha d’avoir participé à une vente crapuleux et donc illégal d’un avion de l’Etat des Comores et d’avoir bradé la présidence mohélienne de l’Assemblée fédérale à Mohamed Saïd Abdallah Mchangama. J’étais très gêné par une attaque aussi sincère, audacieuse, courageuse et frontale, dans la propre maison de Mohamed Larif Oucacha, de la part de Djoieziens qui lui promirent de ne pas voter pour lui. Effectivement, dans sa propre ville, Oucacha avait été battu par trois candidats venus d’ailleurs. Il était classé quatrième à Djoiezi!
          Pourquoi parler de tout ça?
          Le but est d’expliquer que les Mohéliens peuvent être très “méchants” en politique, quand en Grande-Comore, on a toujours les moyens de s’arranger, par les MACHOUARA. Toute sa vie, Oucacha vivra sous l’ombre de l’affaire de la présidence de l’Assemblée. Aucun arrangement n’est possible en la matière avec les Mohéliens.
          Tous ceux qui se sont éloignés de Mohamed Ali Soilihi aujourd’hui par opportunisme iraient faire le ménage chez lui demain s’il reprenait du service. En avril 2016, j’avais débarqué à Moroni alors que les Mohéliens de Bête-Salam avaient tué l’élection présidentielle par la fraude et la violence. Tout mon séjour (presque un mois) se passa en Grande-Comore, et je ne me suis rendu à Mohéli que pour 48 heures, pour le Mihradj. Je regardais les gens palabrer chez Mohamed Ali Soilihi. Je n’ai jamais écouté ce qui se disait, et je n’ai jamais pris part à leurs palabres. Je n’ai jamais été invité à leurs réunions. Je savais qu’il s’agissait d’une alliance basée sur le mensonge et l’hypocrisie. Trop de choses éloignaient ces gens-là. Je connais la sociologie politique des Comores. Par fidélité et constance sincère, nos Anciens se situent toujours en Parti Vert et en Parti Blanc, alors que ces 2 formations partisanes n’existent plus. Eux avaient des convictions et de la constance.
          Après l’échec dans la fraude de l’élection de 2016, je retrouvais Ahmed Wadaane Mahamoud chez Mohamed Ali Soilihi. L’intellectuel cité savait que le candidat Assoumani Azali Boinaheri était éliminé dès le premier tour et que les Mohéliens de Bête-Salam lui avaient concocté un score de “104%”. Or, il avait osé dire sur une chaîne de télévision française: “Le Président Azali Assoumani a été élu pour 5 ans”. Elu par qui? Par qui? Youssouf Boina, ancien secrétaire de l’UPDC, le parti politique de Mohamed Ali Soilihi, mentionne la même information sur son livre. Tout ceci me laisse soupçonneux. Je me méfie de tout le monde. Le pouvoir attire les opportunistes et les mendiants.
          Donc, les traîtres et la trahison restent un déterminant politique majeur aux Comores. C’est pour cela que je n’ai aucune envie de faire de la politique de manière directe aux Comores. Vivant très mal le nomadisme politique, je ne supporte pas ses acteurs.
          Depuis août 2021, Fakri Mahamoud Mradabi est ministre de l’Intérieur. Savez-vous que le staff de Mohamed Ali Soilihi n’avait pas eu l’intelligence de le chasser quand il s’était désigné membre de ce staff contre le dictateur Assoumani Azali Boinaheri? Moi, connaissant ses relations avec le fugitif international Hamada Madi Boléro et le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, j’avais expliqué que ce type était un espion de ce dictateur.
          Cordialement,
          ARM

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        • ALI Madi

          octobre 15, 2021 at 12:41

          Bonjour,
          Vos mots me laissent sans voix par la portée détaillée et limpide de leur sens. Hélas, les exemples mentionnés ne sont que la face immergée de l’iceberg. Vous n’avez, certainement, pas voulu lister toutes les rapaces qui gravitaient au tour de M. A. S pendant les élections de 2016. Vous l’avez bien dit, la direction ( grand comorienne ) de Mamadou était composé des vautours sans aucun amour pour le pays ou une idéologie partisane. A l’exception d’un nombre de personnes à compter sur les doigts d’une main, le cercle politique formé et fermé au tour de MAS ne fut composé que par des espions et des affamés attirés par la mangeoire. Aujourd’hui, il me semble que les défenseurs des droits de MAS sont, majoritairement, des personnes autrefois exclues du premier cercle politique. Toute la jeunesse Mamadou s’est désagrégée, les dits cadres aient immigré vers une dictature nourricière et les caméléons restés fidèles à leur culture. MAS fut victime de trahison de ses proches, comme il est un homme de confiance, il a toujours cru que ses compatriotes sont aussi tous intègres. L’esprit insulaire, régional et villageois qui prévaut à la grande comore ne peut convenir à la philosophie politique qui anime MAS pour le pays. La notabilité grand comorienne étant nuisible à l’idée d’une unité nationale. Pour le reste, je ne voulais pas dire plus de chose étant donné la satisfaction d’avoir lu votre commentaire mais le plaisir était tel que je me suis laissé emporté votre rédaction. Enfin vous connaissez très bien les Comores et votre constat reste sans appel. Que faire?

          Fraternellement,
          MADI

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