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Assoumani Azali pisse dans la bouche des Mohéliens

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Assoumani Azali pisse dans la bouche des Mohéliens

Il réveille chez les Mohéliens des souvenirs douloureux

Par ARM

      Abbas Houtoib est un cousin. C’est vrai. Il est membre de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), le parti politique mafieux du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Sur la photo ci-haut, lors de son mariage à Fomboni, portant ses vêtements blancs du jour de l’Aïd, il danse avec le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri en prenant des postures de rastaquouères et de maquignons découvrant les lumières de la ville. Le cousin Abbas Houtoib, en tant que citoyen, a entièrement le droit d’avoir les idées politiques, philosophiques, religieuses et autres qu’il veut. Oui, c’est son droit. Il en use et en abuse. Seulement, il oublie une chose très importante: il est magistrat. Au Tribunal de Première Instance de Fomboni (il n’y en a pas d’autres à Mohéli), il est Procureur de la République. Le Tout-Mohéli aurait pu le féliciter.

Si le Tout-Mohéli ne le félicite pas, c’est parce qu’il est acheté par son parti politique, la CRC. Il est avili. Il porte un costume blanc, mais il est moralement et professionnellement très sale. Il est corrompu par le «Colonel» vieillissant, malade, dictateur et débile Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi (Ouf! Ouf!), qui lui dicte ses décisions sur tous les dossiers politiques.

Cela fait un bon moment que le Tout-Mohéli crache sur le cousin Abbas Houtoib, mais ce dernier, dégoulinant de servilité obséquieuse envers les autorités, préfère servir les intérêts mafieux d’un clan de voyous au lieu d’honorer le Droit et la Justice, qui font la fierté de tous les siens, dont je fais partie, même si par le passé, il m’a «accusé» (et condamné à mort) d’avoir «mangé la galère à Sidi Elyabouri», mon quartier, à Rabat, au Maroc. Il pouvait le dire puisque ma porte lui était ouverte, en toute fraternité, malgré ma «galère». Allons bon…

Aujourd’hui, le cousin Abbas Houtoib, toute honte bue, ne se soucie guère des Mohéliens qui ont été sodomisés par des militaires grands-comoriens, forcés par eux à boire leur urine et à subir des traitements dégradants et inhumains. Aujourd’hui, toute honte bue, le cousin Abbas Houtoib permet que des Mohéliens soient déportés à la Grande-Comore sans que leur culpabilité dans l’affaire des clous à l’Aéroport de Mohéli ne soit prouvée. Le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri déporte les Mohéliens en Grande-Comore exactement comme son compatriote insulaire Ali Soilihi le fit avec les Mohéliens quand, le 28 octobre 1977, à 97%, Mohéli avait voté pour le remplacement d’Ali Soilihi par son «remplaçant» sans nom.

Le Grand-Comorien Ali Soilihi a donc puni les Mohéliens, exactement comme le fait aujourd’hui le Grand-Comorien qu’est le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Après le scrutin-sanction du 28 octobre 1977, la situation de Mohéli était empoisonnée: «Ce qui signifie que de nombreux villages ne votèrent pas. L’île même de Mohéli refusa la manipulation électorale d’Ali Soilih et ne lui accorda que 3% des voix. Bien difficilement on bourra les urnes. Par vengeance, le chef d’État révolutionnaire interdit toute circulation dans l’île pendant quinze jours entiers, puis y envoya ses commandos. Pendant six mois Mohéli subit la terreur Mapindrouzi […]»: Jean Charpantier: Le régime d’Ali Soilih, Moroni, 1975-1978: analyse structurelle, 3ème partie, Le Mois en Afrique n°223-224, Paris, août-septembre 1984, p. 31.

Plus grave encore, «la révolte de Mohéli ne fait l’objet d’aucune mention dans les agences de presse. Pourtant, après le vote du référendum, l’île se met en état de contestation totale à l’égard du pouvoir central et des comités […]. Il fait envoyer un détachement de l’armée à Nioumachoua le 28 décembre 1977 pour rétablir l’autorité. La répression sera sévère: au moins une centaine de récalcitrants seront déportés dans le Sud de la Grande-Comore et le vice-président Mohamed Hassanaly, coupable de sympathie pour ses concitoyens est mis en résidence surveillée dans sa maison de Mrodjou»: Emmanuel Vérin: Les Comores dans la tourmente: vie politique de l’Archipel, de la crise de 1975 jusqu’au coup d’État de 1978, APOI 1984-1985, p. 86.

C’est exactement ce que fait le putschiste Assoumani Azali Boinaheri contre les Mohéliens aujourd’hui: il les emprisonne et les déporte sur son île, pendant que les Anjouanais parlent du débarquement du Commando Moissi grand-comorien sur leur île en 1975 en termes de tueries.

Quand des militaires grands-comoriens urinent dans la bouche des Mohéliens, c’est le «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri qui urine dans la bouche de tous les Mohéliens. Et c’est le fugitif international Hamada Madi Boléro qui oblige tous les Mohéliens à ouvrir la bouche, lui qui a été remercié par le Roi de leur Hambou (l’un étant de Mitsoudjé, l’autre de Chouani, mais né à Mohéli) dans son discours de clôture des «Asseyez-vous et taisez-vous!» et qui avait passé son temps à essayer de convaincre ceux qu’il croit être des Mohéliens naïfs sur les supposés bienfaits des «Asseyez-vous et taisez-vous!». Le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri fait dire aux Mohéliens qu’après le Grand-Comorien Ali Soilihi, lui, un autre Grand-Comorien, s’acharne sur eux avec haine, détestation et mépris.

Le cousin Abbas Houtoib n’est pas homme à se soucier des Mohéliens qu’on torture sous ses yeux, mais à organiser une conférence de presse bidon pour divaguer et radoter: «La piste visée est le numéro 31, c’est-à-dire celle allant dans le sens Djoiezi-Bandar-Es-Salam, et les clous n’étaient pas disposés de façon disparate, mais à l’endroit précis où l’aéronef devait poser ses pneus, dans le but de les faire crever, avec tout ce que cela suppose comme conséquences». «Piste n°31»? Sommes-nous à l’Aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle et ses nombreuses pistes numérotées? Ne vous laissez pas emporter par les mensonges: le sentier de cabris pompeusement baptisé «Aéroport» de Mohéli n’à qu’une misérable piste, de la longueur d’un terrain de football de plage. «Piste n°31», tu parles…

Qui plus est, ce sentier de cabris était sous la surveillance de l’Armée. Les fous de l’injustice comorienne sont tellement minables dans leurs péroraisons qu’ils en arrivent, sans la moindre enquête, à la «conclusion» selon laquelle les clous se promenant sur la piste de l’Aéroport de Mohéli devaient faire exploser les pneus de l’avion lors de son atterrissage à Hahaya, en Grande-Comore! Cette éventualité est rejetée par tous les Ingénieurs à qui nous avons parlé de la chose. Nous avons déjà expliqué que les clous répandus sur la piste de l’Aéroport de Mohéli, même s’il y en avait des milliards, n’auraient jamais pu faire exploser le pneu d’une trottinette car ils «se couchent» dans une position horizontale.

Par ailleurs, les Mohéliens sont très indignés de voir sur leur île le Procureur grand-comorien Youssoufa Ali Djaé, le sombre individu pris en flagrant délit de fraude dans un train reliant Paris à Bordeaux alors qu’il était en formation à l’École de Magistrature de Bordeaux. Quand cette dernière a été informée de la fraude de son élève, non seulement elle le chassa de ses murs, mais en plus, refuse depuis de former d’autres Comoriens. Elle a raison car c’est quand même gravissime de voir l’homme chargé de pourchasser les voyous se comporter lui-même en voyou. Et c’est ce voyou qui crâne à Mohéli sur une supposée enquête.

Pendant que les Procureurs incompétents, corrompus, vénaux et aux ordres débitent des bêtises sur la place publique, le malade de Mitsoudjé vient de se rendre compte qu’il a commis une erreur monumentale en créant de toutes pièces une affaire qui repose sur le néant. Cette affaire sans le moindre fondement, si elle était vraie, aurait permis de constater que le Roi de Mitsoudjé est tellement haï que les Comoriens veulent se débarrasser de lui. Et, un attentat à l’aéroport signifie que les Comores sont sans sécurité aéroportuaire. Aujourd’hui, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé se réveille dans la douleur, se rendant compte de l’énormité de sa bêtise et verse dans le double langage, multipliant la répression contre «les auteurs d’un attentat» à Mohéli, mais disant aux chancelleries qu’il n’y a pas eu de tentative d’attentat.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 24 février 2018.


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