Communiqué du Mouvement du 17-Février

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Communiqué du Mouvement du 17-Février

Le Mouvement du 17-Février contre la dictature des clous

COMMUNIQUÉ

        Un des membres éminents de la CPAN a déclaré sur les réseaux sociaux que le Président de l’Union des Comores, M. Azali Assoumani a fait l’objet d’attentat à Mwali. Cette publication particulièrement grave par ses conséquences stigmatise Mwali, comme une île devenue terroriste. Or, il y a toujours eu auparavant lors des crises politiques, à l’exemple de celle de 2010, des barricades dressés à l’aéroport, pour empêcher le Président comorien et ses ministres d’atterrir à Mohéli; personne n’a osé à l’époque parler de terrorisme ou d’attentat.

L’enquête judiciaire ouverte sur l’île depuis hier, en présence du ministre de l’Intérieur, du Procureur général et du Chef d’État-major ne devrait pas tarder à rétablir la vérité.

En réaction à cette dangereuse confusion, le Mouvement du 17-Février tient à démentir formellement toute allégation sur le terrorisme, en rejetant toute idée d’attentat à Mwali, contre le Chef de l’État comorien. Le Président Azali était sur place dans l’île, mais à des kilomètres de l’aéroport où l’avion était attendu, et les clous répandus sur la piste.

Cette opération condamnable s’est passée en pleine journée, quand toute la zone aéroportuaire était placée sous la surveillance des forces de sécurité.

Donc, tout semble indiquer que ce soi-disant attentat est un prétexte pour justifier la vague d’arrestations et de répression et l’instauration du climat de terreur qui s’abattent sur l’Ile de Mwali, dès que les Mohéliens ont affiché clairement leur opposition à la suppression de la présidence tournante et de l’autonomie des îles.

        Le Mouvement du 17-Février ne saurait laisser passer sous silence cette dérive dictatoriale qui ternit l’image de Mwali, et qui mine les libertés d’expression, en inventant un scénario d’attentat imaginaire.

Par conséquent, il appelle tous les patriotes de toutes les îles de l’archipel et la diaspora à résister au démantèlement de nos institutions et du processus démocratique chèrement acquis dans le cadre des Accords de Fomboni, qui nous ont garanti la paix et la stabilité, voilà bientôt deux décennies.

Fait à Fomboni le 22 février 2018

Le Mouvement du 17-Février

© www.lemohelien.com – Vendredi 23 février 2018.


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