Où Mouigni Baraka a-t-il vu qu’il peut être Président?
Qui a dit à Mouigni Baraka qu’il peut devenir Président?
Par ARM
La scène, ahurissante, surréaliste, hallucinante et hallucinogène, a eu lieu à la résidence du Vice-président Mohamed Ali Soilihi le 26 mai 2011, quelques minutes après l’investiture du Président Ikililou Dhoinine et des Vice-présidents Mohamed Ali Soilihi, Fouad Mohadji et Nourdine Bourhane. Après la cérémonie d’investiture, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi se rend chez lui pour se reposer un peu. Qui trouve-t-il dans sa propre maison en train de l’attendre, et ce pour lui dire la plus abracadabrantesque des âneries politiques? L’inégalable et inégalé, l’inimitable et inimité Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi. Celui-ci, fraîchement investi Gouverneur de la Grande-Comore, après avoir célébré son grand mariage «grâce» à l’argent volé à la Douane par Kiki et lui-même, s’adressa au Vice-président Mohamed Ali Soilihi d’une voix à faire attendrir Satan: «Grand frère, pour l’élection présidentielle de 2016, donc dans 5 ans, je voudrais être ton colistier pour la Grande-Comore. Je ne suis connu ni à Mohéli, ni à Anjouan, et je compte sur ta notoriété pour me doter d’une stature politique nationale». Rien que ça?
Par la suite, il s’employa à haïr, détester, calomnier et à dénigrer haineusement et traitreusement le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, s’appropriant ses propres projets et réalisations. Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, avait une technique de pure tartufferie: le soir, il se rendait à Bête-Salam, muni d’un chapelet de taille monstrueuse, se mettant à réciter les 99 attributs de Dieu. Pour Ikililou Dhoinine, Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, était le Musulman le plus sincère, le plus croyant et le pieux du monde, depuis le début de la Révélation de l’Islam en 609, et aspirait à un statut «bien mérité» de Prophète.
Il a fait beaucoup de zigzags entre le Vice-président Mohamed Ali Soilihi et d’autres acteurs politiques, dans l’escalade du ridicule et la misère de la réflexion qui révèlent en lui la petitesse, l’étroitesse d’esprit, le goût du vulgaire et du subalterne. Il a deux objectifs dans sa vie: d’une part, que son chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri le nomme chef de l’opposition et le dote de beaucoup d’argent et d’une voiture ayant une sirène hurlante, et d’autre part, que meure le Vice-président Mohamed Ali Soilihi pour qu’il ne lui fasse plus de l’ombre. Ce dimanche 5 février 2023, quand toute la classe politique fit du Vice-président Mohamed Ali Soilihi son leader en cette période de dislocation des Comores, du bout des lèvres, en se bouchant le nez et en versant des larmes de crocodile, il se déclara favorable à cette démarche. Or, au même moment, il se répand en rumeurs perfides: «Le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi sont condamnés par la Justice à de lourdes peines de prison. Ils ne peuvent donc pas être candidats à une élection présidentielle en 2024. Dès lors, je fais figure de candidat naturel». Comment cet homme foncièrement malhonnête et constipé peut-il reconnaître la validité d’une «Justice» dont il conteste la constitutionnalité, la légalité, la légitimité, l’humanité et l’existence?
D’autres questions se posent: 1.- Qui lui a dit qu’il peut devenir Président? Où a-t-il vu qu’il peut être Président? Est-il bête au point de croire que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi lui fera confiance un jour?
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 février 2023.
