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Mrimdu décortique les crapuleries des crypto-sambistes

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Mrimdu décortique les crapuleries des crypto-sambistes

Un «discours dégradé», un «tâtonnement» et une «étonnante publicité»

Par ARM

   Dans la blogosphère comorienne, Abdou Hamadi dit Mrimdu occupe une place à part, et cela parce qu’il a choisi de s’intéresser aux «ressorts intimes» du crypto-sambisme, un courant «politique» dont il est le plus grand et le meilleur spécialiste. À ce jour, il n’a pas proféré un seul mensonge sur Ahmed Sambi, ses crypto-sambistes et leur Parti Bidoche. À ce jour, il n’a fait aucune prédiction sur Ahmed Sambi, les crypto-sambistes et le Parti Bidoche dont on a pu dénoncer le manque de sérieux ou le caractère spécieux. Quand Abdou Hamadi prend sa belle plume pour parler de son sujet de prédilection, c’est parce qu’il a des choses sérieuses, intéressantes et utiles à écrire sur lui, et il a toujours la meilleure des notes, avec les félicitations du jury. C’est ainsi que dans un article joliment intitulé «Une dégradation sans précédent du discours présidentiel “de 2006 à 2011”», Abdou Hamadi s’est employé méthodiquement à démontrer ce qui suit: «Exagération vous dites? Alors, trouvez un discours de l’ancien Président Ahmed Sambi (2006-2011), qui ne serait pas une insulte à sa personne, si on le rediffuse aujourd’hui. La situation désole, même si les Comoriens déçus par l’homme au turban vert ne s’opposent pas frontalement aux “chimères”. À un moment, la question de l’hygiène du discours présidentiel, s’impose et mérite d’être posée. Pendant longtemps, les Comoriens ont courtisé Ahmed Sambi, hélas, ce dernier s’est toujours refusé à respecter les Comoriens et Comoriennes, et passait tout son temps à toujours mentir aux Comoriens. J’exagère vous dites? Alors, puisque les proches de cet ancien président Ahmed Sambi vont dire que j’exagère, j’ai préparé une petite question pour voir si vraiment Mrimdu exagère. Surtout, je dirai chapeau au champion qui répondra à cette question. La question est: “2006-2011: Qui peut trouver un discours du Président Ahmed Sambi qui ne serait pas une insulte à sa personne, si on le rediffuse aujourd’hui en 2015”».

   Abdou Hamadi a soulevé une question d’une importance vitale: «La question de l’hygiène du discours présidentiel» depuis 2006-2011. Or, justement, c’est au cours de cette période que le discours du Président des Comores a perdu son «hygiène» puisque la parole présidentielle a été mangée à toutes les sauces, noyée dans les mensonges les plus éhontés, et finissant par perdre toute saveur. Ahmed Sambi a trop parlé, mais n’a rien dit de concret et de sérieux aux Comoriens. Il s’est contenté de produire ce que son fidèle séide Ibrahima Mhoumadi Sidi qualifia de «discours kilométriques» et, à ce jour, ces discours creux nous apprennent qu’Ahmed Sambi «s’est toujours refusé à respecter les Comoriens et Comoriennes, et passait tout son temps à toujours mentir aux Comoriens». Et puis, il y a le défi, puisque Mrimdu dit que «2006-2011: Qui peut trouver un discours du Président Ahmed Sambi qui ne serait pas une insulte à sa personne, si on le rediffuse aujourd’hui en 2015». Et comme aucun crypto-sambiste ne s’est manifesté pour contester les déclarations de Mrimdu, on peut valablement et légitimement considérer que le grand blogueur a eu raison sur toute la ligne.

   Par ailleurs, stigmatisant les crypto-sambistes et leur dévergondage du Droit, dans un article intitulé «Le groupe “tout tâtonnement” Juwa-PEC tâtonne encore», Abdou Hamadi estime qu’«ils découvrent en 2015 l’article 42 d’une Constitution adoptée en 2001. Ils sont à jour dans l’actualité, n’est-ce pas? Pire, ce groupe s’appuie sur une loi organique de 2005, devenue caduque, car aliénée à l’article 14 depuis 2009. Tantôt ils s’appuient sur l’article 13 et cette loi organique de 2005, en disant que leur champion peut être candidat en 2016, tantôt Fahmi nous dit dans une vidéo que son groupe n’est pas contre la tournante, tantôt ils demandent purement et simplement la disparition de la tournante, convaincu que leur champion n’a aucune chance valable de se présenter à cette élection primaire de la Grande-Comore, devenue depuis 2009, 100% insulaire, au vu de l’art 14 qu’on peut appeler aussi, “l’aliénataire de la loi organique N°05-009/AU du 4 juin 2005”. Peut-être, j’ai tort, mais je pense sérieusement, que les membres de ce groupe Juwa-Pec, y compris Maître Fahmi Saïd Ibrahim, n’ont jamais lu la Constitution comorienne. Ils se précipitent seulement sur un article qui fait l’actualité, exactement comme sur nos réseaux sociaux. Sinon, comment ça se fait que des personnalités politiques comme eux découvrent, en 2015, l’article 42 d’une Constitution adoptée en 2001? Aussi, comment des personnalités comme eux n’ont pas compris qu’après leur révision constitutionnelle de 2009 (la révision d’Ahmed Sambi), il fallait réviser aussi la loi organique N°05-009/AU du 4 juin 2005, celle-ci étant devenue caduque après l’adoption d’une loi supérieure qui s’avère contraire après l’adoption en 2009 de l’article 14 de la Constitution? Quand Maître Fahmi et son équipe nous chantent l’article 13 et une loi organique antérieure à la Constitution de 2009, ils savent parfaitement qu’ils ont entièrement tort, mais ils privilégient les applaudissements au détriment du métier de juriste. Sauf s’il pourra nous dire que l’adoption d’une loi supérieure ne rend pas toutes dispositions contraires à elle caduques, y compris une disposition contraire se trouvant dans une loi “inférieure” (loi organique). Cela dit donc, que les dispositions de la Constitution de 2009 ont aliéné celles antérieures de n’importe quelle loi, fût-elle organique adoptée antérieurement en 2005. Encore une fois, nos hommes politiques et nos juristes détériorent la crédibilité de leurs compétences. En décembre 2014, sur ce mur, nous avons signalé que la troisième illusion généreuse de l’ancien raïs Ahmed Sambi était brisée. L’idée de mobiliser la population pour avoir une majorité écrasante à l’Assemblé de l’Union des Comores afin de modifier la Loi fondamentale et permettre par la suite sa candidature pour 2016, puisque apparemment, Ahmed Sambi doit redevenir Président coûte que coûte. Le temps passe et l’eau a coulé sous le pont sans que cela change la donne. Nous sommes de retour sur les illusions généreuses d’Ahmed Sambi et son équipe».

   Nulle part, dans la belle démonstration d’Abdou Hamadi sur les crypto-sambistes, on ne retrouve une faille, et surtout quand le grand blogueur dit que «nos hommes politiques et nos juristes détériorent la crédibilité de leurs compétences». Le seul problème qui se pose est celui de savoir qui est juriste aux Comores et qui ne l’est pas, qui a des «compétences» en Droit et qui n’en a pas.

   L’incompétence du «juriste» comorien, Abdou Hamadi prend le soin de la stigmatiser dans un autre article, un article intitulé «L’étonnante publicité d’un recours jugé irrecevable». Ici, Mrimdu martèle: «C’est un coup de massue, pourtant, ils sont tous fiers de leur recours jugé irrecevable par la Cour constitutionnelle. Le parti “Juwa-Pec” a eu le 0/20 d’un étudiant qui n’a jamais révisé sa leçon. Bizarrement ils sont tous fiers et ne savent pas qu’un recours jugé irrecevable et hors-cadre de la Cour constitutionnelle n’honore pas les auteurs. C’est un hors-sujet en quelque sorte, pourtant ça vous chante? La réponse de la Cour constitutionnelle n’honore ni Maître Fahmi ni Maître Saïd Larifou, encore moins leurs formations politiques. C’est une terrible nouvelle pour nos juristes qui ont demandé deux questions à la Cour constitutionnelle, et qui ont eu comme réponse pour la première question: “Cette candidature est virtuelle, et, prématurée, par conséquent irrecevable”. Pour la deuxième question, “Juwa-Pec” a demandé à la Cour constitutionnelle d’interpréter seulement l’article 13 de la Constitution, pour dire si une candidature est recevable ou irrecevable. Ici encore, on se demandait si cela était faisable. On se demandait si la Cour constitutionnelle pouvait apprécier la recevabilité ou l’irrecevabilité d’une candidature, au regard d’un seul article appelé “article 13”. Soyons sérieux, la recevabilité ou l’irrecevabilité d’une candidature s’apprécie au regard de notre Constitution qui est un tout, et non au regard d’un seul article (art 13). Autant dire que sur les deux questions posées par “Juwa-Pec”, la première est jugée “irrecevable” et la deuxième est jugée “hors cadre de la Cour constitutionnelle”. Malgré cela, ils sont tous fiers de leur travail. Est ce que avec cette méchante note de “zéro sur vingt, 0/20”, Maître Fahmi Said Ibrahim qui fait son mea-culpa en donnant raison à la Cour constitutionnelle, est fier aussi de son recours “irrecevable”?».

   Ce raisonnement est absolument et entièrement logique. Il rappelle d’ailleurs la belle formule du grand juriste tunisien Yahd Ben Achour, qui avait tenu tête à l’ancien Président Zine El Abidine Ben Ali, et qui dira par la suite: «Un juriste ne tend pas la main à un dictateur». En d’autres termes, Abdou Hamadi dit Mrimdu a refusé de s’enfermer dans la politique politicienne et a élevé le débat vers des horizons juridiques et logiques tout à fait honorables, des horizons qui permettent de revoir les innombrables failles de toutes les démarches entamées par les crypto-sambistes pour tenter de sauver de ses propres méchancetés malsaines un ancien dictateur borné.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 8 novembre 2015.


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