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Marine Le Pen parle des Comores à la télé de Mayotte

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Marine Le Pen parle des Comores à la télé de Mayotte

Son propos sur l’immigration et l’insécurité n’est pas faux

Par ARM

     En arrivant à Mayotte, Mme Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national (RN) à l’élection présidentielle française de 2022, est accueillie chaleureusement par des militantes et des militants qui voient en elle une autorité ayant la ferme volonté de mettre fin à l’immigration clandestine, essentiellement comorienne, sur l’île. Elle s’adresse à une population mahoraise terrorisée par des migrants clandestins comoriens qui arrivent à Mayotte à la recherche de la vie, mais qui y apportent l’insécurité, la destruction et la mort. Ceux qui ne vivent pas à Mayotte et qui ne savent pas comment l’immigration clandestine comorienne tue cette belle île sont restés dans la stigmatisation, dans le déni et dans l’insulte de toute personne disant la vérité. Or, hier comme aujourd’hui, les faits sont là:

1.- Mayotte est surchargée et saturée de migrants clandestins comoriens, et se meurt, ne pouvant supporter toute cette surcharge clandestine, qui détruit le milieu naturel et humain, alors que chacun d’entre nous doit vivre sur son île d’origine et admettre qu’il est un étranger sur toute île autre que la sienne. La plupart des Comoriens vivant à Mayotte sont jaloux et haineux envers les Mahorais, tout en vivant sur leur dos. Nous nous connaissons tous.

2.- L’insécurité comorienne tue Mayotte, où n’importe qui peut se faire attaquer au couteau ou à la machette, et se faire dépouiller de tout. L’un de mes amis mahorais a été attaqué récemment dans sa voiture, et l’agresseur comorien (il est facile d’imaginer son île d’origine, qui n’est pas Mohéli) lui a volé sa voiture, neuve et l’a cassée contre un mur. Les parents de mon ami mahorais ont lutté pour que leurs enfants puissent vivre dans une Mayotte débarrassée des Comores, et voilà les résultats. À Mayotte, les terroristes comoriens agissent en bandes et terrorisent les gens, qui ont peur de sortir au-delà de 18 heures. Ce n’est pas normal. Ce n’est pas bien.

3.- Les Comores sont dans l’obligation de recevoir leurs ressortissants refoulés de Mayotte parce que cette île a fait un choix, celui de la France. Cela donne tout son poids aux propos de Marine Le Pen selon lesquels «Mayotte, c’est la France». Après l’échec cuisant et définitif des Comores, nous nous cachons à Mayotte. Mais, avons-nous besoin de vivre à Mayotte, de profiter du choix que les Mahorais ont fait lors du référendum d’autodétermination des Comores le 22 décembre 1974, mais en empêchant les Mahorais de vivre dans la sécurité, en devenant plus nombreux qu’eux sur leur propre île? Quand on est sain de corps et d’esprit, on a mauvaise conscience quand on voit le mal que sèment à Mayotte les migrants clandestins comoriens, dont certains sont des bandits de grands chemins et des terroristes, tuant pour rien.

4.- Pour rappel, la plupart des délinquants et des criminels sévissant à Mayotte sont des Comoriens. Par conséquent, la prison de Majicavo est essentiellement peuplée de Comoriens. Cela n’est pas à l’avantage des Comores. C’est sale, c’est triste, c’est honteux!

5.- Les autorités comoriennes sont complices de trafics d’êtres humains, et ne font rien pour empêcher leurs ressortissants de quitter leur pays et entrer clandestinement à Mayotte, où ils sèment la haine et cultivent l’insécurité, la destruction et la mort. Marine Le Pen a raison de stigmatiser les dirigeants comoriens, qui reçoivent l’argent du contribuable français pour arrêter l’immigration clandestine vers Mayotte, mais ne font rien contre ce fléau. Elle aurait pu ajouter que les dirigeants comoriens tirent profit à titre personnel de l’immigration clandestine vers Mayotte, en organisant les voyages des clandestins.

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Samedi 18 décembre 2021.


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8 Comments

  • Abdou Said Houmadi

    décembre 19, 2021 at 6:41

    Mr ARM.Vous parlez de référendum d’autodétermination de l’archipel des Comores du 22 décembre 1974.Cette journée noire,de deuils,de mépris,d’assassinats et des crimes pour l’ensemble de l’archipel des Comores reste pour moi ineffaçable dans ma petite mémoire.En effet,la FRANCE colonisatrice a organisé cette journée pour PARTAGER morceaux par morceaux l’archipel des Comores.Aujourd’hui les conséquences sont dramatiques des faits réels et palpables.Mon père est disparu à cette époque parce que il a refusé de se rendre au “bureau de vote”pour se présenter à M’JAMAOUE ANJOUAN.En outre,vous parlez de la prison de MAJICAVO,je vous demanderais de parler aussi celle de KOKI à ANJOUAN,celle BONOVO à MOHELI,celle de MORONI à la GRANDE COMORE , celle de BOMETTES à MARSELLE et celle de BRAS DE MER QUI SEPARE ANJOUAN-MAYOTTE.J’attends vos commentaires pour la suite de mes arguments.MERCI.

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    • ARM

      décembre 20, 2021 at 8:51

      Bonjour,
      Nos prisons comoriennes, sous autorité comorienne, sont connues, hélas! Ce sont des mouroirs indignes et indécents.
      Il serait temps pour nous de nous pencher sur nos graves errements historiques, devenus des éléments de la vie actuelle. Pour les besoins de mon livre en cours de rédaction, j’ai travaillé hier de 3 heures du matin à 22 heures. Je redécouvre et approfondis des horreurs commises à Mayotte dans les 1950-1970 qui donnent froid au dos. Comment des gens considérés comme des dirigeants d’un pays ont-ils fait ça sans se rendre compte qu’ils faisaient mal et détruisaient leur pays par leur mépris, leur inconscience, leur incompétence et leur haine? Les témoignages historiques pleuvant à ce sujet ne sont ni imaginaires, ni fallacieux. Pour les besoins de mes enquêtes, je sillonne l’île pour discuter avec des personnes qui ont vécu ces évènements. C’est très grave, ce que j’entends. Ce ne sont pas des rumeurs isolées, mais des témoignages véridiques et sincères corroborés par la réalité historique.
      Comment est-il possible de sauver un pays en refusant de regarder la réalité en face?
      Je suis désolé pour votre père. Paix à son âme.
      Il faut se dire la vérité historique pour sauver les Comores.
      Cordialement,
      ARM

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  • Abdou Said Houmadi

    décembre 21, 2021 at 7:25

    Mr ARM.
    Je suis sincèrement satisfait de vos arguments surtout en parlant de votre nouveau livre que vous etes entrain de travailler.Je vous demanderais de bien vouloir pencher le role de la colonisation française dans l’archipel des Comores qui est autre que la civilisation.Quand cette colonisation féroce a voulu que la capitale de l’archipel des Comores soit à Tananarive Madagascar,elle l’était.Quand cette meme colonisation sauvage a voulu que la capitale soit à Dzaoudzi Mayotte,elle l’était.Quand cette meme colonisation lion a voulu que la capitale de l’archipel des Comores soit à Moroni Grande Comore,elle l’est.C’est pour vous dire que cette criminelle colonisation existe toujours sous une autre forme divine dans l’ensemble de l’archipel des Comores.Voyez-vous que GOZIBI fait ce qu’il lui semble beau dans les autres trois iles de l’archipel des Comores.C’est toujours cette colonisation qui n’a pas de nom qui le soutient de près ou de loin.GOZIBI est un agent de cette colonisation qu’elle l’a préparé pour les circonstances.GOZIBI continue ses sales boulots.

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  • Abdou Said Houmadi

    décembre 22, 2021 at 6:47

    Mr ARM.Je suis sincèrement très ravi,content,satisfait et jaloux de vous connaitre.Je m’appelle ABDOU SAID HOUMADI né à M’JAMAOUE-ANJOUAN habitant à MARSEILLE.
    La période 1950-1970 c’est une époque coloniale française.Tout ce qui s’est passé à cette époque ,la responsabilité est à l’actif de la colonisation française,dans l’archipel des Comores,il faut accepter de le dire et l’écrire à haute et intelligible voix dans votre nouveau livre.
    Nous ne pouvons pas nous réunir,nous rassembler,nous concerter,nous trouver,nous serrer la main,nous échanger et nous pencher pour réfléchir sur nos graves errements historiques,devenus des éléments nuisibles et défavorables à la vie actuelle et j’ajoute à la vie future de nos enfants et petits-enfants sans l’implication réelle et effective de la vieille dame de la cité”la colonisation française”.C’est ELLE qui détient tout pour le futur de nos petits-enfants dans cet archipel des Comores.
    Dans presque toutes les périodes de l’histoire de l’archipel des Comores,c’est la colonisation française qui est le chef d’orchestre;et tant qu’elle ne prend conscience de ce qu’elle a fait et continue à faire subir à l’ensemble de l’archipel des Comores,ce sera quand les poules pousseront des dents et que les petits poussins seront devant pour guider,orienter,protéger et sauver leur mère poule au moment où le loup,le chat,le chien, le renard vient les dévorer dès l’aube,POUR UNE FUTURE VIE DURABLE ET STABLE POUR NOS PETITS-ENFANTS.

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    • ARM

      décembre 22, 2021 at 10:08

      Bonjour, mon frère,
      Je suis également enchanté. Il y a quelques jours, je me rendais au travail. Je marchais en guettant un taxi. Un chauffeur qui ne me voyait que de dos, voyant mon sac et ayant compris que je ne devais pas être un “dangereux criminel”, s’était arrêté et m’avait déposé devant mon lieu de travail. Il est de Mjamaoué. Il m’avait vu chez l’ancien Premier ministre Mohamed Abdou Madi dit Mjamaoué fin novembre 2017, au cours d’une grande invitation ayant regroupé des Comoriens de divers horizons insulaires.
      La colonisation a été la colonisation. Mais, aujourd’hui, nous devons arrêter la colonisation de Comoriens par d’autres Comoriens. La colonisation interne est plus pernicieuse que la colonisation extérieure. Le mal que se font les Comoriens entre eux dépasse de très loin les abus qui ont été constatés lors de la période coloniale. Durant la période coloniale, les Comoriens n’avaient jamais connu le deuil dans lequel ils vivent depuis le 26 mai 2016.
      Fraternellement,
      ARM

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      • Ali Madi

        décembre 24, 2021 at 12:51

        Il est vrai que depuis le 26 mai 2016, le comorien n’a connu que des disparitions. Deuil de nombreux de ses enfants victimes des forces sataniques, d’une justice aux ordres, d’un parlement vassalisé, d’une presse infantilisée et d’une jeunesse sacrifiée. Cependant la colonisation ce fût autre chose. Le colon s’est approprié, par la violence, le pays et son peuple. Celles et ceux qui ont survécu aux massacres des colons ont vu une bonne partie de leur terre confisquée. Les règles de vie imposées, la gestion du pays usurpée et le comorien devenu étranger chez lui. Si le comorien a toujours vu d’un œil critique la présence de la France sur la terre, les raisons sont nombreuses. Pas de droit voté pendant de nombreuses décennies, considérant qu’un noire n’avait pas la capacité de faire le choix entre un bon et un mauvais candidat. Puis un temps de confier la gestion des Comores au gouverneur de Madagascar avant de désigner Mayotte comme résidence de la capitale des Comores que Paris va finir pour la transférer à Moroni juste pour créer la zizanie entre les îles sœurs des Comores. Lorsque les Comores furent admises au néocolonialisme français Paris a continué à désigner ses préfets pour la gestion des îles comores. Ali Soilih n’a pu accéder au pouvoir que par le biais d’un coup d’état organisé par la Françafrique. Lorsque Mongosi a pris ses distances avec Paris, les autorités de ce dernier ont envoyé leurs mercenaires le déloger et imposer Abdallah à sa place. Ce dernier est resté au pouvoir, avec un parti unique, pendant 11 ans d’atrocités animales sans que la France n’ait dit un mot. Il a fallu attendre que AAA ait commencé à se plaindre de la nasse pratiquée par Paris sur la souveraineté des comores pour voir Bob le décapiter avec le bénédiction de Paris. A la place du président de l’assemblée, comme le stipulait la constitution, Djohar est désigné par des forces, encore, obscures pour le destin alambiqué de la nation comorienne. Il conservera le pouvoir jusqu’à ce que Denard, encore une fois, vient le déloger et l’exiler sur l’île occupée de la réunion. Apres la mascarade de l’armée française qui ait eu la fausse réédition des mercenaires, bras armé de Paris, Djohar n’a jamais retrouvé son pouvoir. Preuve de plus pour illustrer l’autorité de la France sur les Comores. Taki quitte son exile de paris pour se présenter à la présidence et devient président en 1996. Lorsque ce dernier ait commencé à affirmer une forme d’indépendance politique, la guillotine lui est tombé brutalement. Azali va en 1999 fomenter un coup d’état et organiser des élections en 2002 dont il fut le seul candidat aux deuxième tour après avoir tout fait pour empêcher deux de ses concurrents de s’y maintenir. C t le début d’une tournante imposée par Paris. 2007 Sambi arrive aux responsabilités avec un soutien de Paris qui a entamé la normalisation de ses relations avec Tripoli. Sambi est en bon terme avec les Saoudes, Taheran et Doha comme avec Kadafi. Cela convenait bien à Sarkozy. Sambi défile à L’Élysée et Kadafi y implante ses tantes. Sambi commence à entendre une musique selon laquelle il pouvait prolonger sa présence à beit Mashaka tout en se présentant candidat pour violer encore à son tour les Comores à la place d’un Mgazidja. Pas de chance, kadafi est renversé et assassiné par le pouvoir de N Sar… Le vent a commencé à tourner le dos à Sambi et ce dernier ait procédé à un remaniement de gouvernement pour tenter de retrouver l’image d’autrefois aux yeux de Paris. Fahmi est pris pour s’occuper de la diplomatie. Un monsieur issu d’une famille politique francophile et gaullienne, ça a bonne figure. Sauf que la Françafrique ne le voit tjs pas d’un bo œil. Sambi se trouve partager de continuer à lécher les bottes de Paris pour une confiance perdue et avec des politiques qui ont departementalisé Mayotte avec impressionnant des comoriens expulsés ou tenter d’amadouer les expulsés dans l’espoir de capter leur voix au cas où il serait admis à concourir à la présidence pour le tour de la grande Comore. La déclaration de Fahmi, à Bruxelles, selon laquelle un comorien ne peut-être expulsé de son pays ” Mayotte” vers une autre partie du même territoire a sonné le glas entre Sakozy et Sambi. La Françafrique s’est immédiatement mise en branle et ait activé ses vassaux de Moroni pour empêcher Sambi de se succéder à lui-même. Finalement après le tour du muet de Moheli, Azali fut pour la grande Comore élu dans un scrutin à 104,41% de votants. La Françafrique de Holande valide ce mascarade et le putschiste reprend accéde à la présidence en mai 2016. Son premier acte fut pour autoriser les crimes financiers et ce par la suppression de la commission anticorruption mise en place par une loi votée par le parlement. 2 ans après, il s’autoattribue tous les pouvoirs et se débarrasse de la cours constitutionnelle par, encore, un de ses décrets tout en musclant la justice. La presse est muselée, les enlèvements, les séquestrations et assassinats s’y multiplient. Les exilés se comptent en centaine et s’exprimer coûte la liberté ou la vie de celles et ceux qui s’y aventurent. 2019 Azali organise une fausse présidentielle où il fut candidat et juge pour des résultats connus d’avance où même les moins de 10 ans l’ont vu voleur du scrutin au premier tour. Des législatives et municipales ont suivi avec comme seuls élus les partis du pouvoir. pire encore Azali pouvait exiger, pour les législatives, à des candidats de se retirer au deuxième tour au profit d’un candidat du parti du président dictateur. Toutes ces mascarades ont été actées au vu et au su de Paris garant de la sécurité des comores depuis la pseudo independance, sans que la france n’ait autre chose que la validation de ces crimes politiques, judiciaires, journalistiques, économiques et humaines. Alors, entre les deuils subis depuis mai 2016 et les massacres perpétrés depuis le colonialisme à ce jour, je préfère le respect de la personne humaine et ce à tous les niveaux. Celui ne peut-être facultatif et sera le fruit d’un pouvoir où seul le peuple désigne et reste maître de l’autorité et les élus des délégués du peuple que ce dernier peut révoquer si nécessaire

        Répondre
    • Ali Madi

      décembre 23, 2021 at 7:22

      Vous avez raison. La colonisation a fait et continue de faire subir les Comores. La france y a toujours pratique la loi du ” Partager pour mieux regner”. Elle monté les îles, les unes contre les autres. A la veille du référendum pour le néo colonialisme, elle a opposé les comoriens devant l’idée d’une reconnaissance d’un peuple devant aspirer à une dignité humaine. La souveraineté. Apres le premier coup d’état d’Azali, la france n’ a pas trouvé mieux à faire contre les comores que s’imposer une tournante dont le but fut de séparer davantage le reste du lambeau de l’état comorien. Puis d’installer dans le temps des régimes qui vont, comme le dit ARM, coloniser le peuple comorien. Aujourd’hui, la France est le premier à adouber la transgression de la constitution comorienne par Azali, la suppression de la commission anticorruption, l’organisation d’un faux référendum constitutionnel suvi des élections frauduleuses pour la présidentielle, les législatives et les municipales. Alors, vous avez raison. Si l’on continue à prendre le diable pour un prophète, nos arrières petits enfants en verront leurs progénitures subir pire que nos arrières grands-parents et nous. La France n’a pas d’ami.e.s mais des intérêts.

      Répondre
  • Ali Madi

    décembre 24, 2021 at 12:51

    Il est vrai que depuis le 26 mai 2016, le comorien n’a connu que des disparitions. Deuil de nombreux de ses enfants victimes des forces sataniques, d’une justice aux ordres, d’un parlement vassalisé, d’une presse infantilisée et d’une jeunesse sacrifiée. Cependant la colonisation ce fût autre chose. Le colon s’est approprié, par la violence, le pays et son peuple. Celles et ceux qui ont survécu aux massacres des colons ont vu une bonne partie de leur terre confisquée. Les règles de vie imposées, la gestion du pays usurpée et le comorien devenu étranger chez lui. Si le comorien a toujours vu d’un œil critique la présence de la France sur la terre, les raisons sont nombreuses. Pas de droit voté pendant de nombreuses décennies, considérant qu’un noire n’avait pas la capacité de faire le choix entre un bon et un mauvais candidat. Puis un temps de confier la gestion des Comores au gouverneur de Madagascar avant de désigner Mayotte comme résidence de la capitale des Comores que Paris va finir pour la transférer à Moroni juste pour créer la zizanie entre les îles sœurs des Comores. Lorsque les Comores furent admises au néocolonialisme français Paris a continué à désigner ses préfets pour la gestion des îles comores. Ali Soilih n’a pu accéder au pouvoir que par le biais d’un coup d’état organisé par la Françafrique. Lorsque Mongosi a pris ses distances avec Paris, les autorités de ce dernier ont envoyé leurs mercenaires le déloger et imposer Abdallah à sa place. Ce dernier est resté au pouvoir, avec un parti unique, pendant 11 ans d’atrocités animales sans que la France n’ait dit un mot. Il a fallu attendre que AAA ait commencé à se plaindre de la nasse pratiquée par Paris sur la souveraineté des comores pour voir Bob le décapiter avec le bénédiction de Paris. A la place du président de l’assemblée, comme le stipulait la constitution, Djohar est désigné par des forces, encore, obscures pour le destin alambiqué de la nation comorienne. Il conservera le pouvoir jusqu’à ce que Denard, encore une fois, vient le déloger et l’exiler sur l’île occupée de la réunion. Apres la mascarade de l’armée française qui ait eu la fausse réédition des mercenaires, bras armé de Paris, Djohar n’a jamais retrouvé son pouvoir. Preuve de plus pour illustrer l’autorité de la France sur les Comores. Taki quitte son exile de paris pour se présenter à la présidence et devient président en 1996. Lorsque ce dernier ait commencé à affirmer une forme d’indépendance politique, la guillotine lui est tombé brutalement. Azali va en 1999 fomenter un coup d’état et organiser des élections en 2002 dont il fut le seul candidat aux deuxième tour après avoir tout fait pour empêcher deux de ses concurrents de s’y maintenir. C t le début d’une tournante imposée par Paris. 2007 Sambi arrive aux responsabilités avec un soutien de Paris qui a entamé la normalisation de ses relations avec Tripoli. Sambi est en bon terme avec les Saoudes, Taheran et Doha comme avec Kadafi. Cela convenait bien à Sarkozy. Sambi défile à L’Élysée et Kadafi y implante ses tantes. Sambi commence à entendre une musique selon laquelle il pouvait prolonger sa présence à beit Mashaka tout en se présentant candidat pour violer encore à son tour les Comores à la place d’un Mgazidja. Pas de chance, kadafi est renversé et assassiné par le pouvoir de N Sar… Le vent a commencé à tourner le dos à Sambi et ce dernier ait procédé à un remaniement de gouvernement pour tenter de retrouver l’image d’autrefois aux yeux de Paris. Fahmi est pris pour s’occuper de la diplomatie. Un monsieur issu d’une famille politique francophile et gaullienne, ça a bonne figure. Sauf que la Françafrique ne le voit tjs pas d’un bo œil. Sambi se trouve partager de continuer à lécher les bottes de Paris pour une confiance perdue et avec des politiques qui ont departementalisé Mayotte avec impressionnant des comoriens expulsés ou tenter d’amadouer les expulsés dans l’espoir de capter leur voix au cas où il serait admis à concourir à la présidence pour le tour de la grande Comore. La déclaration de Fahmi, à Bruxelles, selon laquelle un comorien ne peut-être expulsé de son pays ” Mayotte” vers une autre partie du même territoire a sonné le glas entre Sakozy et Sambi. La Françafrique s’est immédiatement mise en branle et ait activé ses vassaux de Moroni pour empêcher Sambi de se succéder à lui-même. Finalement après le tour du muet de Moheli, Azali fut pour la grande Comore élu dans un scrutin à 104,41% de votants. La Françafrique de Holande valide ce mascarade et le putschiste reprend accéde à la présidence en mai 2016. Son premier acte fut pour autoriser les crimes financiers et ce par la suppression de la commission anticorruption mise en place par une loi votée par le parlement. 2 ans après, il s’autoattribue tous les pouvoirs et se débarrasse de la cours constitutionnelle par, encore, un de ses décrets tout en musclant la justice. La presse est muselée, les enlèvements, les séquestrations et assassinats s’y multiplient. Les exilés se comptent en centaine et s’exprimer coûte la liberté ou la vie de celles et ceux qui s’y aventurent. 2019 Azali organise une fausse présidentielle où il fut candidat et juge pour des résultats connus d’avance où même les moins de 10 ans l’ont vu voleur du scrutin au premier tour. Des législatives et municipales ont suivi avec comme seuls élus les partis du pouvoir. pire encore Azali pouvait exiger, pour les législatives, à des candidats de se retirer au deuxième tour au profit d’un candidat du parti du président dictateur. Toutes ces mascarades ont été actées au vu et au su de Paris garant de la sécurité des comores depuis la pseudo independance, sans que la france n’ait autre chose que la validation de ces crimes politiques, judiciaires, journalistiques, économiques et humaines. Alors, entre les deuils subis depuis mai 2016 et les massacres perpétrés depuis le colonialisme à ce jour, je préfère le respect de la personne humaine et ce à tous les niveaux. Celui ne peut-être facultatif et sera le fruit d’un pouvoir où seul le peuple désigne et reste maître de l’autorité et les élus des délégués du peuple que ce dernier peut révoquer si nécessaire

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