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Mohamed S. Djounaïdi plonge l’Aéroport dans le noir

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Mohamed S. Djounaïdi plonge l’Aéroport dans le noir

Vil, il fait accuser injustement le Directeur de l’Aéroport

Par ARM

     Sous la première kleptocratie du putschiste Assoumani Azali Boinaheri (30 avril 1999 – 26 mai 2006), Môssieur Mohamed Soilihi Djounaïdi défrayait souvent la chronique, et de la plus sale des façons. Protégé de la dictatrice Ambari Darouèche, qui posait sur lui un regard de propriétaire, il avait été nommé Directeur général des Impôts. Il avait volé tellement d’argent public qu’il avait chez lui un matelas rempli de billets de 10.000 francs comoriens (20 euros). Un jour, à Paris, alors qu’il se rendait à l’Aéroport de Roissy – Charles-de-Gaulle, il constata qu’il avait oublié à son hôtel une caisse de bijoux en or achetés à Dubaï. Il ne téléphona pas à l’hôtel pour que ses bijoux soient placés en lieu sûr. C’est quoi, pour lui, le protégé de la dictatrice Ambari Darouèche, des bijoux de 40.000 euros, 20 millions de francs comoriens?

Il eut le pompon et la poudre de perlimpinpin quand il apprit qu’une Ambassade à Moroni vendait un de ses immeubles pour 100 millions de francs comoriens, soit 200.000 euros. Le protégé de la dictatrice Ambari Darouèche à Ouzioini se présenta auprès des diplomates de l’Ambassade avec sa mallette contenant la somme demandée pour payer en liquide l’achat de l’immeuble. Indignés par ce procédé de la mafia, ces diplomates avaient appelé le putschiste Assoumani Azali Boinaheri, avaient exprimé leur colère, et avaient demandé des sanctions contre le voleur d’argent public. C’est ainsi que Môssieur Mohamed Soilihi Djounaïdi atterrit en prison. Durant toute la période de son emprisonnement, il n’appelait qu’une personne: la dictatrice Ambari Darouèche, sa «Sainte Protectrice», qui fit libérer le doudou «innocent»!

Au lendemain de l’assassinat, le 28 mars 2019, par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri de son propre cousin, le Commandant Fayçal Abdou Salami, dont le père l’a élevé comme son propre fils, toute honte bue, toute morale ravalée, Môssieur Mohamed Soilihi Djounaïdi accepta d’être nommé dans un «gouvernement» dirigé par l’assassin de son cousin, qui le traitait en frère, selon les normes sociales du pays. Après ses magouilles de secrétaire d’État, il est nommé en décembre 2020 Directeur général de la Société nationale de l’Électricité des Comores (SONÉLEC), la garce maudite de Voidjou. Ses promesses pour ressusciter la garce maudite de Voidjou ont été du vent. Bien au contraire, la situation de la SONÉLEC a empiré.

Nous voici à l’Aéroport international de Hahaya. C’est un site hautement stratégique, et la SONÉLEC a l’obligation de l’alimenter en électricité 24 heures sur 24. Or, Môssieur Mohamed Soilihi Djounaïdi n’y arrive pas. L’Aéroport est dans noir. Le groupe électrogène de secours de l’Aéroport est… «de secours», pour quelques minutes, et non pour des heures. L’allumer longuement le fait surchauffer et peut le faire imploser. Môssieur Mohamed Soilihi Djounaïdi cache son incompétence en lançant une campagne calomnieuse contre Yasser Ali Assoumani, Directeur général de l’Aéroport de Hahaya. Or, malgré les cris de haine et les campagnes de diffamation régulièrement lancées contre ce dernier pour des raisons politiques (chacun a le droit d’avoir ses idées politiques, mais obligé de se comporter honorablement), celui-ci fait son travail correctement. Il a l’a prouvé, notamment en 2020, en pleine crise de coronavirus, quand en juin, il arriva à faire obtenir à l’Aéroport international Prince Saïd Ibrahim de Hahaya une certification internationale en matière d’hygiène et contre le coronavirus et quand, alors que d’autres aéroports dans le monde licenciaient leurs personnels et réduisaient leurs salaires, et fermaient, il avait maintenu en l’état le personnel et les salaires.

Le hasard? Mohamed Soilihi Djounaïdi est arrivé à l’École nationale d’Administration publique (ÉNAP) de Rabat, Maroc, quand j’étais en 3ème ou 4ème année, ou en 3ème Cycle. S’il n’était pas un cancre, il n’aurait pas demandé à feu Mohamed Abdou Mouigni dit Méda de Panda de rédiger son Mémoire de fin d’études. Comment un cancre qui n’a pas été capable de rédiger son Mémoire de fin d’études peut sauver de la mort une entreprise publique maudite?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 18 décembre 2021.


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