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Maoulana Charif favorise la polyandrie aux Comores

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Maoulana Charif favorise la polyandrie aux Comores

Il organise le mariage d’une femme vivant déjà en couple

Par ARM

      Commençons par un petit rappel sur un mot. Juste un mot: «Polyandrie». La polyandrie est le fait pour une femme d’avoir deux ou plusieurs maris au même moment. Cette définition étant rappelée, allons à la ligne et touchons le cœur palpitant du sujet du moment, un sujet concernant un célèbre vaurien: le trabendiste et voyou notoire Maoulana Charif.

La chose est de plus en plus certaine. Elle ne fait plus de doute. Si, à coups de couteaux très acérés, on ouvrait la poitrine de Maoulana Charif, Vice-président de l’Assemblée de l’Union des Comores, à la place du cœur, on trouverait un gros caillou de couleur aussi indéfinissable qu’indéfinie, une couleur qui partirait du rouge sang vers le noir de jais.

Comme on sait, Maoulana Charif devait financer un nouveau mariage d’État, cette fois-ci, dans la propre famille de sa Madame, pour essayer de se faire pardonner la goujaterie qui l’avait conduit à «enceinter» jusqu’aux yeux sa stagiaire. Devant son épouse légitime, il regarda à droite et à gauche, scruta ses ongles d’écailleur de poissons, avant de suggérer à la douce et tendre épouse: «J’ai la solution pour financer les dépenses liées au grand mariage de la nièce». Alors qu’elle boudait et faisait semblant de somnoler, son épouse légitime se réveilla d’un coup, comme piquée par un essaim de frelons. «Hein?».

En termes précis, Maoulana Charif, voleur parmi les plus grands voleurs de la voyoucratie correspondant à la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, expliqua à sa délicieuse épouse qu’elle n’avait qu’à voler tout l’argent stocké – illégalement – dans le coffre de la Caisse nationale des Retraites des Comores, dont elle est la Directrice. Cette fois-ci, sa douce moitié était réveillée pour de bon et buvait les paroles mielleuses de sa canaille de mari. Un léger sourire aux lèvres, elle donnait l’impression de boire du petit-lait. De ce pas, Madame Maoulana Charif se leva en compagnie de son gredin d’époux, et le couple de voleurs partit en direction du bureau de Madame, où il vida le coffre, sans en laisser un centime derrière.

Avec une dextérité digne de Victor Lustig, l’escroc qui avait vendu la Tour Eiffel à des ferrailleurs «au nom de la Ville de Paris», en 1937, Madame Maoulana Charif commit une grosse faute: après avoir vidé le coffre jusqu’au dernier billet, elle n’a pas cherché à simuler un vol. Son chenapan d’époux lui a tout simplement dit: «Bof! On s’en moque. Le chef nous couvre, et il ne nous arrivera rien. Il m’a dit que c’était sa façon à lui de nous aider à affronter les frais de ce mariage qui va réunir dans le Oichili tout l’appareil d’État et tous les caciques, vieux grognons et fous furieux de la CRC». Pour rappel, la CRC est la Confrérie des Renégats et des Criminels, le parti politique des voleurs du pouvoir en place.

Faisant semblant d’enquêter, les autorités, à la demande du mercenaire Nourdine Abodo dit «le serpent à lunettes», dit «la pute des putes», lui-même agissant sous les ordres du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit «Bakapihi», «Le Père qui ne prépare jamais à manger», ont tout fait pour ne pas faire deux constats majeurs. D’une part, le coffre de la Caisse des Retraites n’a subi aucune effraction, étant ouvert à clé. D’autre part, la seule personne qui dispose de la clé du coffre en question et qui peut l’ouvrir comme bon lui semble n’est autre que Madame Maoulana Charif. Cherchez l’erreur! Aucune autorité comorienne n’a cherché à lier les deux faits, alors qu’ils entretiennent une relation de cause à effet et sont la clé de cet acte ignoble et barbare.

Dans cette affaire grossière et pathétique, Maoulana Charif a tout faux. Il a organisé le mariage d’une personne ayant déjà une vie maritale. Il est dans la promotion de la polyandrie, et ne l’a fait que pour pouvoir parader devant les autres renégats, voleurs et criminels de la CRC. D’ailleurs, au cours de ce mariage, dont l’organisation a nécessité le vol de l’argent des retraités comoriens, Maoulana Charif a poussé la plaisanterie tellement loin que ces jours-là, les règles protocolaires, communautaires et sociales ont été supplantées par l’appartenance à la CRC et au régime politique actuel. Au diable «Le pouvoir de l’honneur», cher à Sultan Chouzour!

Il va sans dire que dans la région Oichili, la population locale n’a pas aimé l’intrusion malhonnête et mafieuse de la politique dans des affaires sociales et communautaires. C’est la raison pour laquelle, ces derniers temps, Maoulana Charif tente de se faire oublier, mais comment un tel truand peut-il se faire oublier lui qui, alors qu’on était en train d’enrager sur le fait qu’il avait «enceinté» sa stagiaire jusqu’aux yeux, est allé dévaliser la Caisse nationale des Retraites en compagnie de son exquise épouse? Il est à espérer qu’il ne va pas suggérer de nouveau au peuple comorien de tromper sa faim par un quart de kilo de riz transformé en bouillie, comme il avait eu le malheur de le faire lors de la première kleptocratie de «son maître à penser et à panser», le kleptocrate Assoumani Azali Boinaheri (1999-2006).

Le danseur du ventre Saïd Larifou, lui, a inventé une méthode plus «intelligente» pour dépenser les millions de francs comoriens alloués au Comité de Pilotage des «Asseyez-vous et taisez-vous!»: manger, en compagnie de sa nouvelle copine, des brochettes d’ailes de poulets grillées dans les gargotes et bouibouis de Moroni.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 25 janvier 2018.


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