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L’opposition tance Azali Assoumani et daube sur lui

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L’opposition tance Azali Assoumani et daube sur lui

Sa conférence de presse historique? Une réussite totale

Par ARM

  Tous les interlocuteurs de Mohamed Ali Soilihi – élu à 56,63% lors du scrutin présidentiel de 2016 avant que sa victoire ne soit détournée – vous le diront. Quand on pose des questions à l’homme qui a été élu par les Comoriens sur «la passiveté de l’opposition face au pouvoir politique actuel», il répond systématiquement: «Nous n’allons pas nous précipiter. Attendons que ceux qui sont au pouvoir aillent au pied du mur. Attendons que les Comoriens se rendent compte eux-mêmes que le pouvoir politique actuel est au pied du mur. Évitons la précipitation et rangeons-nous du côté du peuple comme toujours pour observer. Dans très peu de temps, les dirigeants actuels vont étaler leurs limites devant le monde entier, et en ce moment-là, nous serons là, avec le peuple, pour demander des comptes. Laissons donc la situation mûrir. Elle finira par mûrir». Aujourd’hui, «la situation a mûri». Et, les véritables politiciens du pays, ceux qui sont dans l’opposition, ont compris qu’ils pourront commencer à donner des coups de pieds à la fourmilière sans être accusés d’être pressés et de ne pas vouloir laisser refroidir le rôti. L’opposition ne peut plus se taire alors que les Comores brûlent littéralement.

Le «concubinocrate» Azali Assoumani, l’homme qui aime frotter ses fesses contre celles des femmes d’autrui en dansant le «Bumping» de rue est au pied du mur. Il est foutu. Même les Députés de sa coalition incestueuse et débile avec Ahmed Sambi, son allié «circonstanciel de temps», crachent et vomissent sur lui en public, en attendant le jour où ils vont le déshabiller au sens physique dans la rue. La manière dont Ahmed Sambi a préparé la grande humiliation du chien enragé de Beït-Salam à l’Assemblée de l’Union des Comores en dit long sur la descente aux enfers du chef d’une bande de libidineux qui passent leur temps à se cocufier dans des suites d’hôtels de Dubaï entre concupiscents professionnels. C’est un chapitre sur lequel le fugitif international Hamada Madi Boléro a été un pionnier. Oui, ça se passe dans des suites d’hôtel de Dubaï, à Dubaï où ce ministre de l’ère actuelle va toujours en compagnie de gamines, à qui il va montrer sa collection de bouteilles d’eau minérale.

Toujours est-il que ce mardi 20 décembre 2016, à l’Hôtel Retaj-Moroni, la valeureuse opposition comorienne a donné de la voix, tenant un discours très mesuré mais qui prouve que le chien enragé de Beït-Salam ne peut plus continuer à aboyer sans entendre l’écho de sa voix et sans déclencher la riposte de l’opposition. Mohamed Ali Soilihi, dont la victoire à 56,63% a été attribuée par les Mohéliens de Beït-Salam au «ventriote» Azali Assoumani, a tapé très fort au cours de cette conférence de presse historique: «Après sept mois de silence, cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas quelque chose à dire mais, en démocrates que nous sommes, nous avons préféré accorder du répit au nouveau chef d’État pour dessiner les rails de son quinquennat». Ce qui fait rire, c’est que Mohamed Ali Soilihi, même s’il ne le dit pas haut et fort, sait que le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani est un vaurien qui n’avait aucune chance de réussir. Et Mohamed Ali Soilihi appuya sur le turbo: «Ce qui s’est passé dans notre Assemblée nationale le mercredi dernier, ne nous permet pas de rester sans réaction, puisque c’est un évènement sans précédent dans notre Histoire».

Parfaitement au courant de tout ce qui se passe aux Comores, Mohamed Ali Soilihi versa sadiquement de l’acide sulfurique sur les plaies incurables du putschiste Azali Assoumani, insistant délibérément sur «la CÉNI piétinée, la Commission anticorruption supprimée, la légitimité de la Cour constitutionnelle remise en cause», même par un Bellou, qui se prend désormais pour un juriste, sans doute après avoir vu son pote le fugitif international Hamada Madi Boléro s’autoproclamer «Docteur», et à force de voir les plus grands faussaires de diplômes aux Comores (dont un «Master 2» et un «Doctorat» «obtenus» le même jour par le même individu) au sein du «gouvernement».

Mouigni Baraka Saïd Soilihi était présent à cette conférence. Il sait que dans le prétendu «gouvernement» trône un individu qui aime le détester pour des raisons extrapolitiques, et qui adore l’insulter sur les médias. Secrètement, Mouigni Baraka Saïd Soilihi trouve honorable être insulté par cet individu, qu’il toise avec le plus profond des mépris, obéissant à une vieille éducation traditionnelle qui interdit toute forme de goujaterie en public. Ayant obtenu une occasion de tempêter contre les vauriens au pouvoir, il ne se fit pas prier pour lancer: «Cette crise suscitée par les partis au pouvoir, en particulier la CRC et le Juwa, a atteint son paroxysme, ce mois de décembre 2016, à l’Assemblée nationale, où le climat politique est tendu, au point d’inquiéter la population comorienne et de préoccuper les partenaires extérieurs». Il aime ce type de phrases aux formules charnelles, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, qui embraya: «Plus de 4.000 jeunes sont licenciés et placés dans une situation de déshérence pour aller grossir les rangs des chômeurs dans les places publiques». Aïe! Ça fait très mal.

Et, il y avait Boum-Boum, l’explosif et tonitruant Houmed Msaïdié, qui n’a pas pris des gants pour déclarer une joie sadique de voir que le rejet de la loi des finances 2017 a été faite en présence et avec les voix des suppléants à la députation du «ministre de la Diplomatie» et de Sa Seigneurie Monsieur le Grand Vizir l’insulteur en charge de Dieu, du Prophète, du Paradis, des Gènes, de la Généalogie et de la Génétique. Ce qui fera dire à Mohamed Abdouloihabi Abdallah: «Cela n’était qu’une position politique pour punir le gouvernement, puisque même des ténors du parti Juwa, tels que Mahamoud Elarif, l’ont démontré à travers les réseaux sociaux. Et, en sa qualité de Président et de chef du gouvernement, le Colonel Azali Assoumani, garant du fonctionnement régulier des institutions, doit tirer les conséquences de cette dérive institutionnelle». L’ancien Président de l’Île autonome de la Grande-Comore lança un nouveau pavé dans la mare: «Mais, cette décision devra prendre en compte toutes les dispositions légales de cette loi et être mis en vigueur avec la participation active des partis politiques, mais pas une décision gouvernementale».

Depuis le 16 janvier 2015, l’homme des gènes, de la généalogie et de la génétique, s’est répandu en injures et en accusations injurieuses sur les Vice-présidents Mohamed Ali Soilihi et Nourdine Bourhane, allant jusqu’à prétendre ignominieusement que la Chine avait construit des routes d’une largeur de 10 mètres à Moroni alors qu’aux Comores, aucune route n’en fait la moitié. Le Vice-président Nourdine Bourhane l’a profondément humilié en lui disant que dans cette affaire, tout avait été fait selon les procédures légales et que si les autorités actuelles savaient faire, elles n’avaient qu’à continuer ce qui a été entamé.

Dans une semaine, l’opposition fera de nouveau parler d’elle. Elle doit savoir qu’il ne lui est pas interdit de faire descendre la population dans les rues pour une insurrection populaire qui mettra fin à la mascarade criminelle du «concubinocrate» Azali Assoumani. Il faudra arrêter cette farce criminelle. Le jour où les Comoriens seront prêts, ils me trouveront en première position, avec mon gourdin, pour aller mettre fin au règne du bandit répondant au nom d’Azali Assoumani.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 21 décembre 2016.


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