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Loin de la haine, l’équipe du Vice-président se prépare

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Mohamed Ali Soilihi, la mangue accrochée au manguier, malgré le vent

Par ARM

     «Ils suscitent, en moi, trop de défiance. Ils ne se réunissent que pour remuer les poubelles, ne parlent que pour hurler et insulter»: Cité par Victor Malka: La mémoire brisée des Juifs du Maroc, Éditions de l’Entente, Paris, 1978, p. 41. Celui qui parle de cette défiance n’est autre qu’Ahmed Réda Guédira, grand homme d’État marocain, souvent ministre et surtout connu pour être le très intelligent Conseiller de Sa Majesté le Roi Hassan II. Il parlait du Parti de l’Istiqlal, qu’il n’a jamais porté sur son cœur. On ne sait pas pourquoi, mais son raisonnement pourrait être entièrement appliqué à «l’opposition charter» comorienne, qui se fait appeler par usurpation «opposition républicaine», alors qu’il s’agit d’une opposition antirépublicaine, ou encore «Rassemblement des Patriotes», alors que le regroupement en question n’a aucun patriote mais est un ramassis d’escrocs, putschistes, spécialistes du faux et de l’usage de faux, retournements de vestes et casaques, désinvolture face aux affaires de l’État, ignorance du Droit, manipulations du Droit, fausses interprétations du Droit, absence totale de morale personnelle et républicaine, manipulation d’une religion à laquelle les principaux ténors ne croient pas sauf quand il s’agit de s’étaler devant les cameramen et les photographes, excès de langage et de comportement. De ces gens-là, on ne retient que deux choses: le vulgaire et le subalterne.

     Quel contraste entre le modéré et prudent Vice-président Mohamed Ali Soilihi et l’agité Ahmed Sambi qui, par irresponsabilité, infantilisme, arrogance, conviction d’être le meilleur de tous, irrésistible et indispensable, creuse chaque jour sa tombe politique, celle de son parti politique et celle de ses alliés suivistes de circonstance, en créant des polémiques et controverses inutiles, en affichant un mépris total envers le peuple, l’État, la République et les institutions des Comores, en se mettant à dos toute la communauté nationale. Mohamed Ali Soilihi, Vice-président chargé du ministère des Finances, de l’Économie, du Budget de l’Investissement et du Commerce extérieur chargé des privatisations (de grâce! Ne nous achevez pas!), ne le dit pas encore, mais est candidat à l’élection présidentielle de 2016 et va tout faire pour devenir le prochain chef d’État des Comores. Il n’est pas dit qu’il sera le prochain Président des Comores, mais qu’il va tout faire pour le devenir. Il y a trop d’enjeux en 2016, et la Mouvance présidentielle va mettre le paquet, sans lésiner sur les moyens.

     Mohamed Ali Soilihi, qui a été ministre un nombre incalculable de fois, depuis que le futur Président Ikililou Dhoinine était encore élève au Lycée de Fomboni avec sa bande de copains, rêve secrètement de prendre sa retraite politique avec un titre de Président de la République. Son rêve est tellement discret qu’il est devenu partout un sujet de discussions de toutes natures, et même les bébés en couches culottes en parlent entre eux et avec leurs parents, pendant que «l’opposition charter» s’ingénue à le dénigrer inutilement. Il est candidat sans le dire, mais tout le monde sait qu’il est candidat, même si, chaque fois, il répond aux journalistes: «Je ne pense qu’au travail que m’a confié le Président de la République, le Docteur Ikililou Dhoinine, et je n’ai pas le temps de penser si je serai ou pas candidat à l’élection présidentielle de 2016. Croyez-vous qu’au ministère de l’Économie et des Finances, ma mission est des plus simples et que j’ai le temps de penser à une élection présidentielle qui aura lieu en 2016?». C’est le langage de l’expérience et de l’intelligence.

     En réalité, il s’agit d’une discrétion très bien organisée, et au centre de l’organisation bien huilée de l’homme de Mbéni, il y a un chef d’orchestre qui n’est à l’aise que dans le calme feutré et douillet de son bureau, loin des regards indiscrets: Abou Oubeidi Mze Chei (Photo), connu des spécialistes comme étant le seul homme au monde qui connaît par cœur toutes les statistiques et données chiffrées des Comores, qu’il aime aligner devant les «experts» étrangers pour leur prouver que les Comoriens connaissent très bien leur pays. Si Mohamed Ali Soilihi est élu Président en 2016 sans fraude, ni coup de force, mais de manière intelligente, ça sera grâce au sang-froid et à l’autorité de cet homme. Allez lui demander une interview, et il fuit comme si vous lui demandiez de renier Dieu. Et surtout, n’allez pas lui dire: «Ton Vice-président est trop technocrate, plus technocrate que politique, et ne communique pas assez». Il fait tout pour prouver que son champion est un garçon très chaleureux, humain, d’un commerce agréable et un bon locuteur de la langue comorienne et du français, qu’il utilise pour mieux communiquer. Abou Oubeidi Mze Chei est le seul homme dans l’entourage du Vice-président Mohamed Ali Soilihi qui sait déployer son intelligence pour savoir quel homme il faut recruter pour renforcer son équipe, quand il faut le recruter, comment le recruter et ce qu’il faut faire pour travailler avec lui au profit de l’élection de son Vice-président, pendant que des irresponsables du Cabinet du même Vice-président se livrent à des guerres intestines d’une stupidité de singe. Mentalité classique de courtisans sans imagination.

     Il faut dire que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, dont les chances d’élection sont réelles, a été insulté, injurié, vilipendé, moqué, dénigré, traîné dans la boue, accusé de tous les maux de l’univers, diffamé, caricaturé et a vu des gens dont certains sont de Mbéni comme lui ne pas hésiter à lui cracher au visage. Il s’agit de la haine classique des jaloux envers ceux qui réussissent. Comme Hamada Madi Boléro, il a laissé faire, sans répondre à la fange par la fange. Lui, Azali Assoumani et Hamada Madi Boléro ne portent jamais plainte pour diffamation, et c’est à leur honneur. Ceux qui l’ont injurié sur la face du monde ne le connaissent pas. Ils le haïssent. C’est tout. Il aurait pu porter plainte contre ceux qui ont tout fait pour mettre à mal son honorabilité, mais n’a pas bougé le petit doigt. Avant même l’élection présidentielle de 2010, considéré comme une mangue trop mûre et sur le point de tomber du manguier, ses ennemis lui avaient prédit la mort avant le second tour du scrutin. Seulement, notre mangue nationale est obstinément accrochée à son manguier et s’en remet à Dieu. Le jour de la fête marquant la fin du mois sacré de Ramadan 2014, ceux qui aiment le détester ont même mis en scène son évanouissement tout à fait imaginaire dans la grande mosquée de Mbéni. Quand la haine atteint de telles proportions, on doit s’inquiéter car on tombe dans la petitesse la plus mesquine. Le même jour, il était vu à Moroni, Mbéni et Iconi, pimpant et brillant comme un sou neuf.

     Détestant les micros et les caméras, Abou Oubeidi Mze Chei connaît toutes ces histoires par cœur et en tire des leçons sur le plan du marketing et de la communication politique pour ne pas se laisser imposer un rythme qui ne lui conviendrait pas. En même temps, ses hommes sont à la recherche de tout indice susceptible de démasquer «les traîtres», les faux frères, les hypocrites et les mauvais coucheurs, en un mot toute personne suspectée de faire de l’ombre à la candidature de leur champion. On se souvient du limogeage d’Ali Hamissi, l’ancien Directeur général des Douanes. Soupçonneux comme des poux, les hommes du Vice-président ont, perfidement ou à raison, prétendu sous le manteau que ce limogeage était motivé par le fait qu’Ali Hamissi et le Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore, le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, avaient ouvert une caisse secrète dans laquelle ils jetaient des paquets d’argent en prévision de l’élection présidentielle de 2016. Quelle est la part de la vérité et de la manipulation dans ce micmac? Seuls les intéressés pourront nous éclairer sur le sujet, mais, ils se taisent.

     Par ailleurs, pendant trois semaines se situant à cheval entre avril et mai 2015, on a vu à Paris, le Grand Docteur Ali Abdou Mdahoma, Conseiller politique du Vice-président Mohamed Ali Soilihi. Même s’il a jalousement caché l’objet de sa présence en France, les initiés savent qu’il a consulté beaucoup de Comoriens de France, pour connaître leurs tendances électorales surtout depuis que, selon l’Ambassade des Comores à Paris, ils vont participer à l’élection du prochain chef de l’État. L’enfant de Chezani-Mboinkou, avant même d’être recruté par le Vice-président, a été le premier à travailler sur l’élection de son futur chef, et à l’époque, il était encore en France. Il était moqué pour cela par ceux qui travaillent pourtant pour la campagne électorale incertaine de leurs oncles et maîtres, mais avait tenu bon. Dans le métro parisien, il se murmure et se chuchote qu’il fera bientôt un nouveau voyage à Paris pour mobiliser davantage des Comoriens de France tellement frondeurs que les acteurs politiques comoriens de passage en France s’aperçoivent chaque jour qu’ils ne sont plus écoutés par leurs compatriotes expatriés. Les salles de meeting sont de plus en plus vides.

     En même temps, il est un homme qu’Abou Oubeidi Mze Chei et ses hommes doivent prendre avec des pincettes et traiter comme s’il s’agissait de la nitroglycérine enrobée de peste. Il s’agit du vantard Nourdine Bourhane, «l’individu-Dieu», également connu pour être le Vice-Président chargé du ministère de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures, de l’Urbanisme et de l’Habitat (pitié! Pitié!), l’homme tellement maladroit qu’il est capable de rater l’élection à laquelle il serait candidat unique et électeur unique. Ce vantard n’a aucun sens de la modestie et se veut expert en choses étatiques, alors qu’il a intérêt à être expert de lui-même pour qu’il se connaisse lui-même et qu’il se calme un peu, dans l’intérêt de tous. Ce narcissique arrogant qui aime trop le son de sa propre voix, en s’écoutant sans relâche, pourrait être un sujet de Thèse de Doctorat en bêtises. Sauf catastrophe majeure, qu’il est bien capable de provoquer, il sera le colistier à Anjouan du Vice-président Mohamed Ali Soilihi, dont il fera tout pour devenir un Directeur de campagne officieux, lui qui a été incapable de comprendre la sociologie électorale de son île natale, Anjouan, et qui va tout faire pour s’ériger en spécialiste de la sociologie politique de la Grande-Comore. Cette catastrophe ambulante est à surveiller de près, sinon, elle casse tout à son passage.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 16 juillet 2015.


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One Comment

  • Soilihi ALI MANSOURI

    juillet 16, 2015 at 11:45

    Mr ARM; quelle bilan peut on associé à l’expérience ministerièlle de votre champion Mamadou, le grand Homme d’Etat que vous avez l’habitude de le décriver.
    ————-
    Bonjour, frère,
    Que ses hommes répondent à la question.
    Cordialement,
    ARM

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