Les «sondages» foireux et menteurs d’Azali Assoumani

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Les «sondages» foireux et menteurs d’Azali Assoumani

Le putschiste multirécidiviste invente la notion de sondages

Par ARM

«Comoricain» jusqu’au bout des ongles, Azali Assoumani a décidé d’être un garçon pas du tout sérieux, pas du tout bien, et se donne en spectacle sur tous les sujets à connotation politique. À l’approche du scrutin présidentiel de 2016, et sans avoir peur de se faire ridiculiser par la réalité des urnes, un jour, il décida de se vautrer dans la fange sur un sujet très sérieux, celui des sondages électoraux. Ne sachant pas que les sondages sont une technique qui répond à des critères scientifiques très précis et rigoureux, il se lança dans la plus fantasmagorique des fantaisies: se tailler des sondages qui feraient de lui le chouchou des électeurs comoriens avant le premier tour des élections présidentielles comoriennes. Or, s’il avait pris la précaution élémentaire de s’entourer de vrais spécialistes en Sciences sociales, ceux-ci lui auraient appris que «le sondage est né d’une impossibilité pratique: interroger individuellement toute une population à laquelle on s’intéresse, et d’une possibilité statistique: décrire le tout par la partie. Impossibilité pratique, en effet, le recensement complet entraîne une organisation matérielle et des frais importants, les résultats sont très longs à exploiter et à publier. […]. Les enquêtes par sondages sont adaptées à l’étude de populations nombreuses et suffisamment fractionnées. Elles sont sans intérêt dans le cas d’une population réduite, et délicates lorsque les individus composant la population sont de taille très inégale. La population étudiée doit être suffisamment bien définie et localisée»: Madeleine Grawitz: Méthodes des sciences sociales, 11^ème édition, Dalloz, Collection «Droit public – Science politique», Paris, 2001, p. 533.

Naturellement, «le sondeur» Azali Assoumani ignore tout de cela et s’en moque, dans la mesure où il a décidé d’être sur le registre de la triche et de la frivolité. Et voici ce qui ressort de ses «sondages». Mais, pour des raisons d’humanité et de charité, les uns et les autres sont priés de ne pas rigoler parce qu’Azali Assoumani est un homme aux abois, qui a besoin de raconter aux Comoriens des mensonges éhontés après s’être raconté des bêtises pour tenter de se donner bonne contenance.

«1.- Azali Assoumani est à 17,53%.

2.- Mohamed Ali Soilihi est crédité de 4,12%

3.- Hamidou Bourhane est à 3,78%

4.- Mouigni Baraka se voit accorder 2,75% d’intention de vote

5.- Mohamed Amiri Salimou crédité de 3,09%

6.- Moinaécha Youssouf Djalali de 2,41%

7.- Ahmed Wadaane Mahmoud est à 0,34%.

Dans le détail, Azali Assoumani est le premier candidat potentiel chez cette catégorie d’âge faisant objet de notre enquête. Avec 17.53% d’intentions de vote au premier tour des présidentielles, l’ancien président bénéficie d’une avance considérable face à Mohamed Ali Soilhi, qui marque une forte érosion de son électorat avec 4,12%. Une incertitude demeure: qui sera le 3^ème homme, ou la 3^èmefemme? En effet, Azali Assoumani continue sa progression pour atteindre 18% d’intention de vote au premier tour, soit 13 points de plus que Mamadou, qui recueille 4,12% d’intention de vote. Hamidou Bourhane occupe la troisième place avec 3,78% seulement devant Mohamed Amiri Salimou qui obtient un peu de 3,09%. Malgré l’effet internet et des réseaux sociaux qui offrent un espace du temps de parole inégalé, la constitution des comités de soutien dont bénéficient presque tous les candidats, les petits candidats ne progressent pas, ou peu: Mouigni Baraka obtiendrait 2.75%, derrière le général Salim (3,09%) et Hamidou Bourhane (3,78%)». Si le ridicule pouvait tuer…

Cette immense escroquerie intellectuelle et politique relevant de la mafia politicienne était hypocritement intitulée «Présidentielles 2016 aux Comores – Intention de vote: Azali Assoumani passe en première position». Mais, pour comprendre le caractère foncièrement mafieux de la petite opération d’escroquerie d’Azali Assoumani, nous devons confronter le résultat de ses sondages à la réalité telle quelle est constatée par le monde entier à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, alors qu’il n’y a eu aucune fraude électorale. Sur chaque ligne, nous aurons, les «sondages» de l’ami Azali Assoumani et, en face, la réalité telle qu’elle est sortie des urnes le dimanche 21 février 2016:

1.- Azali Assoumani: 17,53%. Réalité: 3^ème avec 14,96%.

2.- Mohamed Ali Soilihi: 4,12%. Réalité: 1^er avec 17,61% (presque le chiffre attribué au menteur professionnel et pathologique de la CRC).

3.- Hamidou Bourhane: 3,78%. Réalité: 6^ème avec 5,77%.

4.- Mouigni Baraka: 2,75%. Réalité: 2^ème avec 15,09%.

5.- Mohamed Amiri Salimou: 3,09%. Réalité: 11^ème avec 1,75%.

6.- Moinaécha Youssouf Djalali: 2,41%. Réalité: 20^ème avec 0,66%.

7.- Ahmed Wadaane Mahmoud: 0,34%. Réalité: 25^ème avec 0,40% (le seul pourcentage proche de la réalité, mais avec un rang passant du 7^ème au 25^ème!). Allons bon!

Alors, il faudra qu’Azali Assoumani explique aux Comoriens comment lui faire confiance quand il répand de tels mensonges, quand il se répand dans de tels mensonges éhontés. Ce n’est pas qu’on ne l’aime pas, comme il a tendance à le dire, mais qu’il ne fait rien pour se faire aimer. Azali Assoumani passe son temps à mentir aux Comoriens. Aujourd’hui, toute honte bue, il pérore partout en prétendant crânement qu’après avoir été un piètre Président de 1999 à 2006, il peut être un bon Président de 2016 à 2021. Or, personne ne l’a entendu présenter des excuses en bonne et due forme aux Comoriens, et reconnaître que son régime politique était fondé sur de graves fautes. On ne l’a pas entendu présenter des excuses et rendre aux Comoriens les 40 millions d’euros soit 19.678.700.000 de francs comoriens qu’il leur a volés sans la moindre pitié pour ce peuple. L’homme du passé et du passif continue à se comporter comme si le pays lui appartenait et comme si les Comoriens étaient aveugles et des sombres idiots. Il a menti en prétendant qu’il était le favori des sondages, dans un pays où il n’y a pas de sondages d’opinion, mais des pronostics. Il a construit toute sa carrière politique sur des mensonges. Mais, aujourd’hui, les Comoriens sont soucieux de prendre leur destinée en main, et ne veulent pas qu’on les prenne pour ce qu’ils ne sont pas. Qu’on lui dise d’avoir au moins la décence de se taire quand on lui annoncera sa cuisante défaite dans la nuit du 10 au 11 avril 2016.

Par ARM

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