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Fahmi Saïd Ibrahim est au Maroc, pour des choses utiles

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Fahmi Saïd Ibrahim est au Maroc, pour des choses utiles

Il prend part à des travaux sérieux sur le Sahara marocain

Par ARM

       Pendant que les supputations, conjectures, et rumeurs de bouchère et de couloirs tendancieuses vont bon train sur l’absence de Maître Fahmi Saïd Ibrahim aux cérémonies du grand mariage de son ami fraternel Ahmed Ali Amir, l’intéressé s’occupe de choses sérieuses et utiles au Maroc. Il participe à d’importants travaux portant sur l’éjection absolument nécessaire de l’entité fantoche, préfabriquée et artificielle appelée par ses créateurs «République arabe sahraouie démocratique» («RASD») de l’Union africaine. On se demande d’ailleurs pourquoi une hérésie qui s’attribue la qualité de «République arabe» n’a ni représentativité, ni présence au sein de la Ligue des États arabes (LÉA), mais est poussée par ses géniteurs à aller créer la discorde au sein de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), devenue Union africaine, et ce, à coups de mallettes de pétrodollars et de voitures de luxe. Juriste chevronné et ancien ministre, notamment des Relations extérieures des Comores, Maître Fahmi Saïd Ibrahim fait partie d’un groupe de grandes personnalités africaines demandant l’expulsion pure et simple de la prétendue «RASD» de l’Union africaine, une organisation régionale ouverte aux seuls États et non à des entités non étatiques pratiquant le terrorisme transfrontalier. En Droit, pour prétendre à la qualité et aux attributs de l’État, il faut avoir un territoire, une population, des institutions et l’effectivité, la plénitude et l’exclusivité du pouvoir à la fois sur ces institutions, ce territoire et cette population. La «RASD» ne remplit aucune de ces conditions exigées par le Droit.

Un Livre Blanc est même rédigé pour expliquer pourquoi cette expulsion est nécessaire.

Juriste expérimenté, Maître Fahmi Saïd Ibrahim raisonne en juriste expérimenté devant les caméras et micros de la Télévision Médi1: «Cette institution a été admise, pour nous, illégalement parce qu’elle n’obéit pas aux règles de Droit international qui permettent de fixer et de soutenir que la personne est un sujet de Droit international». Le Livre Blanc publié par les experts dont Fahmi Saïd Ibrahim fait partie sera remis aux chefs d’État africains avant d’être soumis au public. Selon l’ancien chef de la diplomatie comorienne, «cette déclaration solennelle appelle l’Afrique entière à prendre conscience que la RASD n’a pas sa place à l’Union africaine, et que c’est un précédent fâcheux qui risque demain d’influer sur d’autres institutions, qui pourraient aussi s’appuyer sur le cas de la RASD. […]. Nous sommes plusieurs anciens responsables et ministres engagés dans ce processus pour appuyer la diplomatie marocaine, et nous espérons que cet appel sera entendu, parce que, le Maroc, aujourd’hui, doit être soutenu dans sa lutte pour son intégrité territoriale. La vision de Mohammed VI est très claire». Pour rappel, Maître Fahmi Saïd Ibrahim est, avec Maître Abdoulaye Wade, alors Président de la République du Sénégal, l’un des premiers dirigeants à avoir appelé au retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine. Pour lui, l’Histoire et le Droit sont entièrement en faveur du Maroc en ce qui concerne la marocanité de son Sahara. Maître Fahmi Saïd Ibrahim fait fort en déclarant solennellement que l’Afrique a besoin du Maroc comme le Maroc a besoin de l’Afrique.

Lors de la conférence de presse tenue à l’issue des travaux de Marrakech, Maître Fahmi Saïd Ibrahim a réitéré la position déjà exprimée et défendue, insistant sur les éléments de Droit international public, pour rejeter avec pertinence et éloquence la qualité d’État que revendique le POLISARIO, dont le prolongement par abus et tricherie est la prétendue «RASD»: «Peut-être que je m’autoriserais à ajouter un seul point sur la question de Droit, qui en est l’élément fondamental, nonobstant le fait que les trois éléments constitutifs d’un État n’étaient pas été constitués en réalité pour parler du POLISARIO comme étant un début d’État. Il y a mieux qui montre qu’en réalité, il n’y a jamais eu d’État dans cette partie du Maroc, qui est le Sahara marocain. Scientifiquement, il a été prouvé, et ce depuis une quarantaine d’années maintenant que la population du Sahara marocain, à l’instar de toutes les autres populations du Nord au Sud, a aussi prêté allégeance aux différents Sultans du Maroc. Il est incontestable que, dès lors qu’il y a cette Beïa [Serment d’allégeance d’une population à un Souverain] en termes marocains, cette allégeance, en acceptant naturellement comme toutes les autres populations du Maroc, le Sahara marocain, la population du Sahara marocain, la population du Maroc ne pouvait dès lors contester la souveraineté du Maroc sur cette partie du Royaume».

Il faudra juste ajouter que l’un des fondateurs du POLISARIO-RASD était membre du Parti communiste marocain et avait étudié à l’Université de Rabat, que Mohamed Abdelaziz, qui a longtemps été le Président du POLISARIO-RASD, avait pour père un ancien militaire des Forces Armées Royales (FAR) du Maroc, qui vivait au Maroc. En d’autres termes, la position défendue par Maître Fahmi Saïd Ibrahim et les autres experts africains est entièrement fondée, parce que basée sur le Droit et l’Histoire.

Pour comprendre la pertinence de l’allégeance comme acte juridique fondateur de la souveraineté sur un territoire, notamment au Maroc, notamment du Maroc sur le Sahara marocain, il est très utile de lire l’opinion émise en la matière par le juge Fouad Ammoun, vice-président de la Cour internationale de Justice (CIJ) au moment où était rendu l’avis consultatif sur le Sahara en novembre 1975.

1.- Fouad Ammoun le constate, lui dont les origines libanaises prédisposent à une meilleure intelligence de l’allégeance en Islam: «La Cour a considéré avec raison que des liens juridiques existaient, au moment de la colonisation espagnole, entre le Maroc et le Sahara occidental. Mais c’est sans raisons suffisamment convaincantes qu’elle minimise la nature de ces liens en soutenant qu’ils consistaient en une allégeance de la population saharienne au sultan du Maroc. Allégeance politique au Sultan disent opportunément les paragraphes 95, 107, 129. Je développerai longuement les objections que soulève cette thèse. Pour le moment je voudrais préciser la notion d’allégeance au souverain marocain pour en déterminer la portée exacte»: Fouad Ammoun: Opinion individuelle de M. Ammoun, vice-président, in CIJ: Sahara occidental. Avis consultatif du 16 octobre 1975, Recueil des arrêts, avis consultatifs et ordonnances, La Haye, 1975, p. 83.

Constatant que l’allégeance est faite par les tribus du Sahara aux Sultans marocains, avant et lors de la colonisation du Sahara par l’Espagne, Fouad Ammoun note qu’«en elle-même, l’allégeance au souverain est de caractère politique et constitutionnel, comme dans certains pays qui étaient soumis à une féodalité militaire. Au surplus, au temps de la colonisation espagnole, c’est-à-dire vers la fin du XIXème siècle, le Sultan réunissait en sa personne les pouvoirs législatif et exécutif, auxquels s’ajoutait le pouvoir spirituel. Il les exerçait par des dahirs. Ces dahirs étaient délivrés, fait significatif, sous la seule signature du Sultan. N’est-ce pas à dire que le Sultan en ce temps-là personnifiait 1’État dont il exerçait tous les pouvoirs ? Aussi l’allégeance au Sultan, ou souverain, équivalait-elle à l’allégeance à 1’État. Et c’est reconnaître en conséquence que les liens juridiques du Maroc avec le Sahara occidental reconnus par la Cour se traduisent par des liens politiques, voire des liens de souveraineté»: Fouad Ammoun: Opinion individuelle de M. Ammoun, vice-président, op. cit., p. 83.

Il ne reste donc qu’à féliciter ceux qui ont eu la brillante idée de demander l’exclusion de la «RASD» de l’Union africaine. Sa présence au sein de cette institution relève du folklore et de la honte, discréditant toute l’Afrique.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 1er février 2023.


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