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Les promesses d’argent au dictateur Azali: Non tenues

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Les promesses d’argent non tenues devant le dictateur Azali

Sa Cellule de «Présidence africaine» n’a même pas de budget

Par ARM

       Faut-il plaindre Mohamed Issimaïla? La question amuse le tapis et la galerie. Il faut le comprendre, même sans compatir à ses malheurs. Le 6 mars 2023, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», a signé un décret bidon pour la «mise en place» de la prétendue «Cellule nationale de Coordination et d’Accompagnement de la Présidence comorienne de l’Union africaine» (Ouf! Ouf! Au secours! Au secours! À l’aide! À l’aide!), dite «La Cellule», comme celle d’une prison. Le premier nom qui est cité sur la liste composée à 99,99% d’ignorants, incultes, aigrefins, pique-assiettes insatiables, petits épiciers aigris et spécialistes du blanchiment d’argent sale à la Grande Lessiveuse de Dubaï est celui de Mohamed Issimaïla, «Conseiller du Président de l’Union chargé du suivi des Dossiers de la Présidence». Allons bon… Existe-t-il un seul dossier traité à la Présidence qui ne soit pas «un dossier de la Présidence»? Comme tous les dossiers traités à la Présidence sont des «Dossiers de la Présidence», est-ce à dire qu’il s’occupe de tous ces dossiers? Si tel est le cas, pourquoi ne pas le dire d’emblée au peuple pour que la chose soit claire dans les esprits? Et puis, comment cet ivrogne peut travailler à «la Cellule» et sur «les dossiers de la Présidence» alors que s’il n’est pas tué par les vapeurs de la drogue qu’il fume sans modération, il est ivre mort dans les effluves du vin qu’il consomme sans parcimonie?

       En tout cas, à la signature du décret du 6 mars 2023, le drogué et ivrogne Mohamed Issimaïla se frottait les mains, disant entre ses dents: «Cette présidence comorienne de l’Union africaine est un cadeau venu du Paradis. Je vais avoir de l’argent pour acheter des pétards et du vin en quantité illimitée. Je vais vivre, enfin…». Seulement, voilà… Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri s’était invité en Guinée Équatoriale, dans l’espoir notamment que le Président Teodoro Obiang Nguema Mbazogo allait lui donner une valise d’argent pour financer une partie de sa «Présidence comorienne de l’Union des Comores». Ce fut tintin. Oui, ce fut tintin… Le chien enragé de Mitsoudjé rentra fissa et bredouille aux Comores au bout de 2 jours, alors qu’il avait prévu de passer 10 jours à l’étranger pour frimer. Et comme on sait, le Président Teodoro Obiang Nguema Mbazogo de Guinée Équatoriale avait refusé d’aller l’accueillir à l’Aéroport de Malabo, puisqu’il ne l’avait pas invité dans son pays.

       Rentré clandestinement, dans la colère, dans une nuit d’encre, aux Comores, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri s’enferme depuis, refuse de parler à son entourage, et était même parti se terrer comme un rat à Mohéli, prétendument pour célébrer la Journée mondiale de la femme. Les droits de la femme ont bon dos! La réalité est très triste pour lui: les promesses qui lui avaient été faites pour le financement de sa «présidence comorienne de l’Union africaine» ont tourné en eau de boudin, et Monsieur ne peut pas compter sur elles. Or, par ignorance, petitesse, et incompétence, il n’a pas été capable de budgétiser, même à titre théorique, les 7,5 milliards de francs comoriens (15 millions d’euros) devant financer ses caprices africains. Dès lors, chaque fois que Mohamed Issimaïla y pense et comprend qu’il ne peut pas compter sur cet argent pour se droguer et s’énivrer à mort, il crache par terre, lève les mains au ciel et fait des pleurnicheries larmoyantes au rythme de «pauvre de moi, moi qui y croyais, moi qui croyais que…». En d’autres termes, «La Cellule» n’a pas de budget.

       Ce qui est encore plus pathétique, c’est que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est un habitué des promesses non tenues, l’avant-dernière en date étant faite par les «broyeurs des fonds» lors de la conférence de Paris des 2-3 décembre 2019. À ce jour, personne n’a vu 1 centime des 4,5 milliards d’euros promis, soit l’équivalent de 100 fois le budget des Comores. Il n’est pas interdit de rêver.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 16 mars 2023.


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